Mon n+2, c’est Dieu !
Qu’il est bon d’être soumise à l’homme que l’on aime ! La lettre de saint Paul aux éphésiens, lue lors des mariages (normalement) nous rappelle toute la beauté du mariage chrétien, ré-affirmant les fondements naturels et sublimés par la charité christique.
Qu’il est bon en effet d’être sous la main de son mari, et d’avoir le bonheur de pouvoir élever de petites âmes en profondeur, loin des regards, sous la protection paternelle face à l’extérieur. Je plains parfois mon mari, qui ferraille là-bas dehors, pour nous protéger, pour nous nourrir, pour œuvrer à la conversion du monde : beaucoup de bruits et de fracas, parfois beaucoup d’honneurs, mais toujours l’incertitude face à l’efficacité bien modeste des œuvres extérieures et visibles. Nous, mères de famille, avons la chance de pouvoir constater au jour le jour le progrès de nos enfants et les fruits de nos efforts : cela est peut-être invisible au monde extérieur mais tant mieux, cela n’en est que plus précieux !
Et pour les rares cas malheureux de celles qui doivent supporter un mari tyran, c’est encore une chance de sanctification ! Car rappelons-nous combien les femmes saintes des anciens temps ont converti les âmes barbares de leur mari par de grands et beaux sacrifices. Clothilde, Hélène et combien d’autres, parfois qui ont eu la chance d’être martyres – car elles en avaient la force, ce qui n’est pas donné à tout le monde, mais le bon Dieu ne nous envoie que des épreuves que nous pouvons vaincre pour notre sanctification et celles des autres.
Mon cher mari, qui travaille dans une « entreprise » tout ce qu’il y a de plus moderniste, doit subir une hiérarchie de fer, une infinité de « petits chefs » et autres « managers », jamais des chefs. Le pauvre !
Moi, après mon mari, mon roi absolu, c’est Dieu, et rien d’autre. Deo gratias !
Nos ancêtres, même les hommes souvent, n’avaient pas grand monde entre eux et Dieu : le paysan ? Son seigneur, peut-être le Roi, mais si loin. L’artisan et le petit propriétaire juste Dieu au-dessus d’eux.
Mais paraît-il que ces anciens temps étaient obscurantistes et rétrogrades…
Question de point de vue.
Pourquoi attendre pour restaurer notre bon roi Très Chrétien et absolu ? Les illusions modernistes sont tenaces malgré la réalité nous ramenant peu à peu au bon sens.
Pauline Blanche