L’épouse de bon conseil

Vive la maitresse de maison, indépendante chez elle, protégée du monde extérieur par son mari, qui peut se dédier tout entier au foyer !

Cette position enviable entre toute permet à la femme de déployer toutes ses qualités natives. Le soleil de la maison, oui, cela est certain.

Elle a de plus une chance insigne : cette religieuse dans le temps qui fait de son foyer un petit monastère familial pour l’édification de toute la famille se trouve comme retirée du monde. Du moins en retrait de tout le monde dans son mauvais sens du terme, de ses querelles, de ses combats et de ses différends. Cela ne l’empêche pas, bien au contraire, d’édifier son monde, d’entretenir de bonnes relations de voisinage, de faire vivre, avec les autres mères, les paroisses, véritables petites ligues familiales.

Ce retrait providentiel lui donne la grâce d’oublier les soucis du monde, parfois lourds, que l’homme se coltine préférentiellement. Et ce retrait, ce recul lui permet d’accomplir au mieux son rôle premier d’après la Révélation : aider son mari. En particulier, un rôle de conseil inestimable, car l’épouse connaît son mari comme personne, elle sait sonder au plus profond de son cœur et connaît ses défauts et ses impulsions. Le fait d’être éloigné des situations problématiques lui permet de produire des conseils, souvent intuitifs, et souvent justes : le jugement de la femme pêche souvent par la passion qui emporte tout ; ce risque quasiment effacé par le recul donné en gérant le foyer rend ce jugement précieux et peut guider le mari, confiant en son épouse, pour prendre une bonne décision.

Alors femmes, vous avez une grande influence sur le cœur des hommes : usez-en à bon escient, prenez le parti de Marie et non d’Eve…

Que ces temps de confinement fassent prendre conscience de toutes ces vertus oubliées dans ce monde !

On remarquera combien ce virus est positif, n’oublions jamais que le bon Dieu autorise tout ce qui se passe.

Pauline Blanche