Vous avez 100% de chance de mourir!
Alors que la psychose se répand dans le monde – bien plus rapidement que le virus notons-le – nous entrons en Carême.
Mercredi des cendres. « Tu es né de la poussière et tu retourneras à la poussière ».
La Providence faisant toujours bien les choses nous répète inlassablement cette vérité par la liturgie, rehaussée cette année par la terreur de la menace fantôme, qui tue certainement les corps de temps à autres.
Il est normal de s’inquiéter, j’imagine, mais je ne peux m’empêcher de trouver ridicule cette réaction de panique, qui espérons-le aura des conséquences saines à moyen-terme : comme si on se rendait compte brutalement que l’on peut hypothétiquement mourir.
Alors rappelons : nous avons 100% de chance de mourir. C’est certain et sans tâche. Seule l’heure n’est pas bien déterminée, mais elle viendra.
Alors quitte à mourir pourquoi avoir peur ?
La panique pourtant est au fond justifiée : dans ce monde apostat, les âmes en état de grâce ne doivent pas faire légion, alors la mort devient effrayante car promesse de damnation.
Pire, on a oublié que cette vie éphémère se termine si vite, alors on se glace devant un vide absolu.
Il est normal de vouloir protéger ses êtres chers, à commencer par soi, car on ne sait jamais si on est bien en état de grâce, mais il ne faut pas exagérer : la logique voudrait de tout faire pour se trouver en état de grâce et prendre au plus vite soin de son âme, car la mort du corps n’est pas grand-chose face à la mort de l’âme (l’enfer).
Ainsi, on aimerait que l’on s’inquiète un peu plus de ce qui tue l’âme, le pêché. Et que ce soit une occasion providentielle de mission vers les païens et de la conversion des pêcheurs, des hérétiques et des apostats.
Ce n’est pas le moment d’interdire des messes publiques, mais de donner des indults pour que les prêtres puissent dire 2, 4 ou 6 messes quotidiennes pour le salut des âmes.
Memento Mori
Le début de la sagesse est de penser à la mort, c’est universellement admis par la raison naturelle.
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France,
Antoine Michel
Dans la mort, n’est-ce pas le passage de la vie à la mort qui effraye le plus que la mort elle-même ? Il me semble avoir assez de foi pour ne pas craindre ce moment de ma vie. Ma seule peur est de n’être pas trouvé bon serviteur aux yeux de Dieu.