Débarrassons-nous de nos écrans ! Chiche
Les écrans nous envahissent ! Les téléphones « intelligents » apparaîtraient presque comme des prothèses greffés dans nos corps. Un extra-terrestre imaginerait d’ailleurs peut-être que le téléphone est une partie du corps humain, un organe parmi d’autres, tellement il devient rare de ne pas le voir.
L’instrument prend-il le pas ? Parvenons-nous vraiment à le maîtriser comme il faut ?
Certes, ces outils sont d’une utilité merveilleuse quand ils sont bien utilisés, nous le savons bien, c’est grâce à internet et autres fonctionnalités que nous reconquérons du terrain sur les cœurs et les âmes, que de grands mouvements comme la Manif pour Tous ont été possibles. Tant que cette situation dure, profitons-en, car elle ne saurait durer pour toujours – nous subissons déjà les censures sur les « réseaux sociaux » importants, et cela de façon régulière. Si la situation reste un peu le jeu de la chasse à la souris, la situation ne peut manquer d’empirer, quand on voit la « bonne foi » de nos gouvernants, et leur volonté d’extirper les « extrémistes et intégristes » – c’est nous dans leur langage, pas les autres…
On imagine bien que dans quelques années celui qui n’aura pas son compte Facebook, et qui ne postera pas à une fréquence suffisamment importante sera automatiquement suspectée d’«associabilité » ou de je ne sais quel manque de passion républicaine et sera inquiété : quel merveilleux moyen de contrôle des populations en devenir ! Les révolutionnaires de 1793 n’auraient pas osé en rêver…
Pour l’instant, nous ne sommes pas encore forcés d’être toujours connecté, ou, comme dans 1984, de subir en permanence le brouhaha de la télévision – encore que.
Alors, pourquoi ne pas faire des cures de désintoxication de temps en temps ? Pour reprendre le pas, et devenir maître de ce qui ne doit être qu’un outil à notre service ? Sans que cela n’ait de conséquences sur nos devoirs – nos vrais devoirs, pas ceux inventés par la fausse société ripoublicaine s’entend.
Un bon objectif de sacrifices pour l’avent ou pour le Carême : se dépouiller de son téléphone un jour de la semaine, en plus du dimanche (évidemment), ou encore bannir tout écran absolument les dimanches et jours de fêtes, ou encore se réserver des journées sans ces écrans qui fatiguent les yeux et les nerfs – y compris les ordinateurs. Ne serait-ce qu’une demi-journée, comme des mini-cures, pour toujours vérifier que nous gardons le contrôle, et que nous le réaffirmons et le renforçons à intervalles réguliers – car avec les écrans le contrôle se perd vite. Un sacrifice immédiatement et concrètement payant. Pas mal non ? Si des confesseurs me lisent, pensez à prescrire comme pénitence !
Des sortes de mini-retraites à domicile, pour refaire de chez soi un petit monastère.
Ou encore, se débarrasser du téléphone portable une fois de temps en temps, même au boulot. N’est-ce pas aristocratique ? « On vous sonne et vous venez, ne serait-ce pas un peu dégradant ? » De temps en temps il est bon de retrouver un port et un rythme aristocratique, pour mieux servir.
Il ne s’agit pas d’être rétrograde, il s’agit de posséder nos outils, pour qu’ils soient de bons outils à notre service, sans jamais nous rendre dépendant, nous dissiper, prendre le pas sur nos devoirs.
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Quand j’ai souvent l’intention de prendre leur appareil aux personnes que je croise dans la rue, pour le précipiter sous les roues d’un camion!!!!