Louis XIV et Marie-Thérèse d’Autriche La révélation d’un couple – 4
Les actes des communications des sessions du centre d’études historiques paraissent une fois par semaine, chaque samedi. Les liens des communications en bas de page.
Centre d’Etudes Historiques
1661, la prise de pouvoir par Louis XIV.
Actes de la XVIIIe session du Centre d’Études Historiques (7 au 10 juillet 2011)
Collectif, Actes de la XVIIIe session du Centre d’Études Historiques, 1661, la prise de pouvoir par Louis XIV, CEH, Neuves-Maisons, 2012, p.189-214.
Par Joëlle Chevé
Historienne et journaliste
Nés pour régner
Marie-Thérèse et Louis ont exactement le même âge. Tous deux sont nés en septembre 1638, à quinze jours d’intervalle, et tous deux sont également le dernier espoir de survie de leur dynastie respective. Anne d’Autriche, après plus de vingt ans de mariage, a donné enfin naissance à un dauphin, tandis que Marie-Thérèse, seule survivante, après la mort de son frère Balthazar en 1646, des huit enfants de Philippe IV et d’Élisabeth[1] de France, est devenue l’héritière du trône d’Espagne pour plus de dix ans. On ne peut négliger, dans la construction de leurs relations, le poids de ce passé commun d’héritiers de trône. L’Infante a reçu de son père, lors de son mariage, l’ordre de se taire et de ne pas intervenir dans les affaires politiques françaises. Un conseil inhabituel chez les Habsbourgs, dont les filles, sont engagées à continuer de servir leur dynastie en jouant, au mieux les informatrices, au pire les espions, dans leur nouveau royaume. Marie-Thérèse a obéi sans restriction mais à contrecœur, d’autant qu’elle a reçu une réelle éducation de souveraine, sous la férule du diplomate franciscain, Diego de Quiroga. Bossuet le rappelle en 1683 : « Avec quelle application et quelle tendresse Philippe IV, son père, ne l’avait-il pas élevée ? On la regardait en Espagne, non pas comme une infante mais un infant ; car c’est ainsi qu’on y appelle la princesse qu’on reconnaît comme l’héritière de tant de royaumes. (…) Philippe l’élève ainsi pour ses États. »[2] Marie-Thérèse, lors de son arrivée en France, s’est entretenue avec Anne d’Autriche et ses proches de l’importance qu’avait eu pour elle le désir de régner, et combien sa déception avait été forte lors de la naissance du premier infant, né du mariage de Philippe IV et de sa seconde épouse, Marie-Anne d’Autriche. Ce jour là, le trône lui échappait, et elle faillit s’étouffer en apprenant la nouvelle. Dès lors, elle fut le pôle de ralliement de la noblesse castillane anti- autrichienne qui souhaitait la marier au roi du Portugal et lui confier la régence de l’Espagne en cas de décès de Philippe IV. Qu’elle se soit opposée à ces complots par loyauté envers son père est un fait, mais que ses espoirs aient été cruellement déçus en est un autre, non moins avéré. Avant son arrivée en France, sa réputation de princesse ambitieuse l’a précédée. Mme de La Fayette ou Guy Patin s’en sont fait l’écho, ce dernier comptant sur elle pour débarrasser la France de Mazarin, « le rouge Italien. »[3] La mort s’en chargera sans tarder le 9 mars 1661. Marie-Thérèse a peu connu le cardinal, car il est déjà en piteux état au moment de son mariage, usé par la ténacité et la lenteur des Espagnols lors des négociations du Traité des Pyrénées. Elle a surtout connu de lui son avarice, car il s’est chargé de la surintendance de sa maison après la disgrâce de la Princesse de Gonzague. Quant à ses nièces, les sœurs Mancini, que Louis XIV visite encore régulièrement à l’hôtel de Soissons, elle sait fort bien le rôle qu’elles ont joué dans la vie sentimentale de son mari. Si bien, qu’elle intervient pour avancer le mariage de Marie avec le prince Colonna et son départ à Rome. Avec Olympe, comtesse de Soissons, elle aura moins de succès. Celle-ci a été la maîtresse de Louis XIV et a conservé un grand ascendant sur lui. Olympe succèdera à son oncle dans la charge de surintendante de la reine et ne ménagera rien à cette dernière au cours d’un « règne » qui durera jusqu’à l’Affaire des Poisons en 1680 ! C’est dire que la famille de Mazarin n’est pas a priori en « odeur de sainteté » auprès de la nouvelle reine qui ne goûte guère, par ailleurs, l’obscurité de ses origines. Mais de surcroît, il est le principal ministre du roi, ce qui suffit à le disqualifier dans l’esprit de Marie-Thérèse.
Les princesses espagnoles n’aiment pas les premiers ministres, sauf à être reine régnante ou régente. Le rôle du duc de Lerme auprès de Philippe III, et celui du comte-duc Olivares auprès de Philippe IV, qui se sont caractérisés par le souci constant d’évincer les épouses royales, sont bien connus de l’Infante, qui sait aussi combien sa mère, Isabelle, a réussi, dans les dernières années de sa vie, à devenir une véritable partenaire politique pour Philippe IV. L’annonce de Louis XIV, le jour même de la mort de Mazarin, de régner seul, est certes la conséquence d’une longue et secrète maturation personnelle. Mais son épouse, observatrice privilégiée du fonctionnement de la monarchie espagnole, lui a, sans aucun doute, apporté des informations qui ont pesé dans la rapidité de sa décision. Elle a conversé longuement avec lui au cours des quelques mois de leur « lune de miel ». Rien ne permet d’affirmer qu’elle ait eu une influence concrète et décisive sur cet acte politique majeur. Tout, en revanche, permet de soutenir que les éclaircissements qu’elle lui a donnés sur le modèle espagnol l’ont confirmé dans son admiration pour celui-ci mais aussi dans son désir de le surpasser. Les historiens citent fréquemment la phrase célèbre des Mémoires de Louis XIV se disant, en 1661, être « né pour être roi ». Toutefois, à bien le relire, il s’agit d’une prise de conscience relativement récente, qu’il associe étroitement à sa prise de pouvoir personnel : « Il me sembla seulement alors[4] que j’étais roi, et né pour l’être. »[5] Son mariage a été une étape décisive dans cette prise de conscience. Ses débats avec la Grande Mademoiselle à propos de la supériorité des Bourbons sur les Habsbourgs, montre à quel point il est sensible à la grandeur de sa naissance et combien son entêtement à refuser d’épouser l’Infante a tenu, entre autres, à un sentiment d’humiliation d’avoir été si longtemps considéré par Philippe IV comme un gendre improbable. Anne d’Autriche a su le persuader qu’en acceptant de l’épouser, il inscrivait son nom dans les deux dynasties et augmentait sa gloire de leur double illustration. Marie-Thérèse, qui n’a pas attendu si longtemps pour se persuader de son élection divine et de la mission qu’elle lui imposait, se révèle dotée d’un sur-moi dynastique encore plus exclusif que celui de son époux. Ce dernier n’était-il pas prêt à épouser Marie Mancini ? Une mésalliance inouïe aux yeux de l’Infante qui, pas une seconde, n’a songé qu’elle pourrait être autre chose qu’une reine régnante ou, à défaut, l’épouse d’un grand roi. Dans ce contexte, la réponse qu’elle fait aux carmélites de la rue du Bouloy, lui demandant si, à Madrid, son cœur avait battu pour quelque autre prince ou gentilhomme, est significative : « Il n’y avait pas de roi à la cour de mon père ! » Ce que Bossuet explicite par une superbe formule : « Elle ne voyait rien qui ne fût au-dessous d’elle », ce qui signifie, plus clairement, qu’elle ne voulait rien qui fût au-dessous d’elle ! Dès lors que le trône d’Espagne lui échappe, Louis XIV est le seul qui peut encore satisfaire à sa gloire. S’il avait péri, lors de la grave maladie qui l’affecta à Calais en juillet 1658, elle aurait sans doute regretté « le cousin à la plume bleue » dont, enfant, elle saluait le portrait dans un couloir de l’Alacazar. Elle n’en aurait pas moins épousé son frère, Philippe d’Orléans, avec enthousiasme, car lui seul, devenu roi de France, aurait encore été digne d’elle.
Châteaux en Espagne
Marie-Thérèse « fut plus française et plus attachée à la famille où elle était entrée qu’une Française naturelle, jusqu’à avoir marqué sa joie de la naissance de son second petit-fils[6] par le désir et l’espérance qu’il deviendrait roi d’Espagne, comme il est arrivé. »[7] Dans sa contradiction apparente, cette réflexion de Saint-Simon résume parfaitement l’ambition politique d’une princesse qui n’a jamais accepté, malgré sa renonciation en 1660, à ses droits sur le trône d’Espagne. Elle ne s’est pas non plus résignée aux dispositions testamentaires de Philippe IV, en 1665. En cas de disparition des deux infants nés de son second mariage avec Marie-Anne d’Autriche, ses États reviendront à la branche autrichienne des Habsbourgs, en l’occurrence à l’empereur Léopold Ier, ancien prétendant de Marie-Thérèse et époux de sa demi-sœur, l’Infante Marguerite. Dans ce contexte, c’est en toute bonne conscience qu’elle suit les conseils que lui a donnés, en 1660, Philippe IV – qui a déjà prévu les termes de ce testament : « Jamais je n’ai oublié ce que m’a dit le roi mon père, à l’époque de mon mariage : « Si la guerre vient à se déclarer entre les deux couronnes, vous devez oublier que vous avez été infantes pour vous souvenir seulement que vous êtes reine de France » ». Qu’à cela ne tienne ! Si en 1661 Marie-Thérèse a été peinée pour son père lors de l’Affaire des ambassadeurs à Londres dans laquelle Louis XIV a fait valoir sa prééminence sur le Roi d’Espagne et l’a contrainte à la reconnaître, en 1666, elle n’a plus d’illusions. Et lorsque Louis XIV fait valoir les « Droits de la Reine » sur la Flandre espagnole au nom d’un droit brabançon réservant la succession paternelle aux enfants du premier lit, il est très heureux de trouver la reine « tout à fait dans ses intérêts contre l’Espagne »[8]. Et comment ne le serait-elle pas ? Louis XIV s’est fait le champion de sa cause et c’est au nom de la reine, que les villes de Flandre sont conquises au cours de la guerre de Dévolution en 1667-1668, et qu’elle y entre solennellement dans son carrosse suivie du roi à cheval. Ces prétentions sur l’héritage espagnol, quelle que soit leur valeur juridique[9], lient également les époux à travers le dauphin mais aussi à travers la Petite Madame, dont Marie-Thérèse compte bien faire une reine d’Espagne. Les Almanachs publient des images célébrant l’accord des souverains sur la politique espagnole et montrant la reine couronnant symboliquement son fils. Cette guerre est de surcroît l’occasion pour elle de recevoir la régence, non pas, comme ce sera le cas en 1672, par lettres patentes, mais de façon plus informelle, sous la férule du chancelier Séguier et du maréchal d’Éstreés « Cela lui est dû », commente l’ambassadeur de Savoie, et « elle en a bien de la joie ». À cette date, et en dépit de leurs dissensions amoureuses – la liaison avec Mme de Montespan commence pendant la guerre de Dévolution- le roi et la reine regardent ensemble dans la même direction, la ligne bleue des Pyrénées, symbole de leur rêve commun de réunir les deux couronnes. Tout ceci explique, en partie, combien Marie-Thérèse a pu renvoyer l’image non contradictoire d’une reine aussi espagnole que française.
La guerre de Hollande, qui débute en 1672, confirme la confiance que le roi lui accorde désormais pleinement sur le plan politique. L’engagement personnel de Louis XIV dans la conduite des opérations militaires et ses incursions hors du royaume exigent une délégation de ses pouvoirs pendant son absence. Par lettres patentes du 23 avril 1672, il confie la régence du royaume à Marie-Thérèse : « Obligé de déclarer la guerre aux États généraux des Provinces unies des Pays-bas (…) nous avons estimé qu’il était nécessaire d’y laisser une personne d’autorité pour y commander pendant notre absence et ayant jeté les yeux pour cette fin sur la reine notre bien chère et très aimée épouse et compagne, comme la personne qui nous est la plus chère et à laquelle nous avons une entière confiance tant pour l’affection qu’elle fait paraître en toutes les rencontres pour la gloire et les avantages de cette couronne et que pour les grandes et vertueuses qualités qu’elle possède (…), pour représenter notre personne en toute l’étendue de notre royaume, pays et terres de notre obéissance pendant le temps que nous serons absent. »[10] Outre l’hommage à son épouse, exceptionnellement affectueux dans ce type de document, il est intéressant, dans un acte qui est le dernier de l’Ancien Régime puisqu’aucune reine n’exerça la régence après Marie-Thérèse, de noter la dissociation des termes d’épouse et de compagne, cette dernière incarnant publiquement la parité et la complémentarité des deux membres du couple royal dans la gestion du royaume qui est un bien patrimonial pour tous les deux. La régence de 1672, contrairement à celle d’Anne d’Autriche, n’est pas une régence de minorité mais une régence d’absence. Pour autant les pouvoirs confiés à Marie-Thérèse sont très étendus, comme le note Bernard Barbiche dans l’étude qu’il lui a consacrée[11]. Elle préside le Conseil, assistée du nouveau garde des Sceaux, d’Aligre. Colbert et Le Tellier sont auprès d’elle et chargés d’éclairer ses décisions s’il y a lieu. Elle reçoit en personne les courriers du roi l’informant de l’avancée de ses troupes notamment celui du 12 juin dans lequel il lui relate le fameux passage de Rhin, et elle les transmet elle-même aux ministres concernés. Ordonnateur suprême des Finances, elle peut lever des troupes et recevoir les ambassadeurs et les correspondances des souverains étrangers. Le roi se réserve les décisions finales, mais il est indiscutable qu’il a prévu le pire et qu’il souhaite que la reine ait déjà les pouvoirs en main pour les transmettre intacts au dauphin qui, à onze ans, n’est qu’à deux années de sa majorité. Tous les observateurs – étonnés, pour certains qui ont oublié la formation qu’elle a reçue en Espagne – ont témoigné de la conscience avec laquelle elle remplit sa mission, alors même qu’elle est enceinte, qu’elle accouche le 18 juin et reprend ses fonctions le 21 ! Cette régence, d’une durée de trois mois, mais renouvelée tacitement pendant les années suivantes, révèle ses capacités, sa prudence et sa droiture, et lui valent de nombreux compliment de diplomates ou de personnalités comme Bossuet et Fléchier. Et, pour reprendre les conclusions de Bernard Barbiche : « Certes le « gouvernement » de Marie-Thérèse n’a pas provoqué de grands bouleversements politiques [elle avait justement la mission de les éviter[12]]. Certes Louis XIV avait pris soin de faire assister son épouse de quelques-uns de ses ministres les plus chevronnés [mais ne l’était-il pas lui aussi ?]. Certes, il s’était réservé l’examen des affaires les plus importantes. Il n’empêche que la reine était responsable de ses actes et de ses signatures. Elle a assuré la continuité de l’État. Les contemporains ne s’y sont pas trompés qui ont signalé la position éminente conférée à Marie-Thérèse et mentionné les manifestations politiques les plus spectaculaires de l’exercice de ses pouvoirs. » Et tout ça, doit-on ajouter, au cours de l’une des périodes les plus tragiques de son existence, marquée par la mort de ses trois derniers dont la Petite Madame le 1er mars 1672 !
[1] Baptisée Isabelle par les Espagnols.
[2] Bossuet Jacques-Bénigne, Oraison funèbre de Marie-Thérèse d’Autriche, reine de France.
[3] Patin Guy, Lettres 1630-1672, Paris, Champion 1907, p.289. Lettre à Falconnet du 6 juin 1659.
[4] C’est nous qui soulignons.
[5] Louis XIV, op. cit., p.41.
[6] Il faut préciser que Marie-Thérèse, morte en juillet 1683, n’a pas assisté, au mois de novembre suivant, à la naissance du deuxième enfant du Grand Dauphin et que, bien sûr, elle ne savait même pas qu’il s’agirait d’un garçon, le futur Philippe V d’Espagne. Du moins l’a-t-elle fortement souhaité !
[7] Saint-Simon (duc de), Traités politiques et autres écrits, Gallimard, La Pléiade, 1996, p.1029.
[8] Saint-Maurice Thomas-François (marquis de), op. cit., t. 1, p.10.
[9] Voir à ce sujet : A. Bilain, Traité des droits de la Reyne Très-Chrétienne sur divers États de la Monarchie d’Espagne, Paris, 1667.
[10] Acte par lequel Louis XIV confie la régence à Marie-Thérèse d’Autriche en mai 1672. Brochure imprimée à Paris chez F. Léonard en 1672.
[11] Bernard Barbiche, « Le régence de Marie-Thérèse (23 avril-31 juillet 1672) », in Pouvoirs, contestations et comportements dans l’Europe moderne, Mélanges en l’honneur du professeur Yves-Marie Bercé, Bernard Barbiche, Jean-Pierre Poussou et Alain Tallon (dir.), PUPS, 2005, p. 313-325.
[12] C’est nous qui commentons
Communications précédentes :
Avant-Propos : http://vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2654-ceh-xviiie-session-avant-propos
La rupture de 1661 (1/3): http://vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2663-la-rupture-de-1661-2-3
La rupture de 1661 (2/3): http://vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2664-la-rupture-de-1661-2-3
La rupture de 1661 (3/3): http://vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2684-ceh-la-rupture-de-1661-3-4
De Colbert au patriotisme économique (1/3)
De Colbert au patriotisme économique (2/3)
De Colbert au patriotisme économique (3/3): http://vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2693-ceh-de-colbert-au-patriotisme-economique-3-3
1661 : transfert de la Cour des aides de Cahors à Montauban (1/3)
1661 : transfert de la Cour des aides de Cahors à Montauban (2/3)
1661 : transfert de la Cour des aides de Cahors à Montauban (3/3): https://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/ceh-1661-transfert-de-la-cour-des-aides-de-cahors-a-montauban-3-3/
Permanence des révoltes antifiscales, 1653-1661 (1/3)
Permanence des révoltes antifiscales, 1653-1661 (2/3)
Permanence des révoltes antifiscales, 1653-1661 (3/3)
Découverte et esprit scientifique au temps de Louis XIV (1/2)
Découverte et esprit scientifique au temps de Louis XIV (2/2)
Louis XIV au Château de Vincennes (1/3)
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Louis XIV au Château de Vincennes (3/3)
1661 et les arts : prise de pouvoir ou héritage ? (1/2)
1661 et les arts : prise de pouvoir ou héritage ? (2/2)
La collection de tableaux de Louis XIV
Du cardinal Mazarin et du Jansénisme (1)
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