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Je suis contre la liberté d’enseignement !

Mais pour la liberté scolaire !

Expliquons-nous : la liberté scolaire, tout à fait pour. Ne pas l’être serait se tirer une balle dans le pied, vivant dans une société totalitaire puisque démocratique et républicaine. La liberté scolaire permet ainsi –encore- de survivre en permettant d’enseigner à nos enfants directement sans le bras tout puissant de l’Etat. Car liberté scolaire signifie bien le privilège pour tout un chacun de choisir son école – et donc aussi de ne choisir aucune école extérieure pour lui préférer l’école à la maison.

N’ayons du moins aucune illusion : ce n’est qu’une question de temps avant que le Gros Tas (l’Etat) resserre complètement l’étau, qui devient de plus en plus oppressant au fil des années, pour interdire l’école à la maison, interdire les écoles véritablement religieuses, et forcer le lavage de cerveau dès le berceau. En réalistes, nous devons, nous parents, grands-parents, religieux, nous préparer à rentrer dans l’illégalité pour rester dans la vérité et la légitimité. Quand cela arrivera-t-il ? Dieu seul le sait. Soyons simplement prêts.

Nous sommes en revanche justement contre la liberté d’enseignement : ce concept est ridicule. Outre que ce principe faux ne peut pas fonctionner et se fait inexorablement nier en pratique – comme nous le vivons de plus en plus aujorud’hui – ce principe contient de plus en germe la volonté destructrice de la foi catholique.

Nous savons bien que cette liberté fut obtenue par des catholiques à l’époque pour sauver les meubles. Grosse erreur : mieux vaut jeter les meubles et garder sa maison, avec de bons murs porteurs… Car la liberté d’enseignement ne saurait exister comme principe : seule la vérité doit être enseignée. La liberté d’enseignement implique nécessairement l’autorisation d’enseigner le faux, le relatif, le mensonge et l’erreur. Quel horrible principe !

On peut, à la limite et quand nous y sommes forcés et contraints, tolérer l’existence d’écoles du diable, d’écoles idolâtres des lubies modernes, adorateurs du faux et de l’erreur à tous les étages. Mais le principe ne change pas : pas de liberté d’enseignement, il faut enseigner le beau, le bien et le vrai. Dans une culture païenne, le beau naturelle, le bien naturel et le vrai naturel peuvent suffire. Dans un pays apostat comme la République française, catholique par essence et qui a déjà reçu la Révélation, le principe du devoir d’enseigner la vérité, la voie et la vie, comprend aussi le plan surnaturel : et donc Dieu révélé et transmis à travers la tradition et l’Eglise.

Que la situation actuelle rende la réalisation pratique compliquée n’est pas un argument : les principes sont les principes, et il faut y tenir fort. Céder sur un principe, c’est céder sur tout : le XIXe en est l’exemple parfait. Dans une réalité qui ne nécessitait pas, ou si peu, le faux principe de la liberté d’enseignement  – c’était la situation au XIXe – son adoption a accéléré la victoire de l’école neutre, puis de l’école contre-nature. Cette faiblesse à fait sauter toutes les digues, et nous voilà dans la situation actuelle… Alors pour restaurer, il faut revenir aux bons principes – qu’il s’agit de bien saisir et comprendre !-, et y tenir à tout prix.

Le principe de légitimité et du roi, le principe des dogmes et de la Foi, les principes naturels – protection de la paternité par exemple-, etc, etc.

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Antoine Michel

Une réflexion sur “Je suis contre la liberté d’enseignement !

  • PELLIER Dominique

    Non, mes enfants refuseront de principe la théorie du genre, ils seront imperméables aux mensonges républicains et seront éduqué dans la foi chrétienne, quoi qu’on en pense.

    Répondre

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