Objection de conscience : les maires face à la loi Taubira
Partout en France, des maires refusent de célébrer des “mariages” entre personnes de même sexe. Ils sont nombreux à refuser l’application de la loi Taubira et à réclamer le droit à l’objection de conscience.
L’affaire vient d’ailleurs d’être renvoyée devant le Conseil Constitutionnel, après que le Conseil d’Etat a jugé leur question prioritaire de constitutionnalité recevable. Souvent issus des petites communes, ce ne sont pas des ténors de parti politique et cela explique sans doute l’absence de soutiens offerts par ces partis…
Ils représentent cette France d’en-bas, ce pays réel, attaché aux valeurs traditionnelles et naturelles que le gouvernement cherche à faire disparaître. Ces maires et adjoints demandent simplement de ne pas être obligés de commettre des actes contraires à leur conscience. On leur refuse ce droit, pourtant accordé aux médecins, aux juges, aux avocats… Ils sont conscients de la gravité de ce geste : marier deux hommes ou deux femmes, c’est ouvrir la porte à l’adoption, c’est mettre en jeu la vie d’un enfant, sa construction, son équilibre, lui refuser un père ou une mère. Face à une détermination tranquille, l’odieux gouvernement social-républicain cherche à écraser cette parcelle de résistance.
L’Etat parisien et centralisateur, le socialisme jacobin, font feu de tout bois contre les maires de province, enracinés, proches de la population, attachés à leurs droits, leurs coutumes et au bon-sens, défendant l’ordre naturel des choses face aux idéologies utopiques. Comment ne pas voir dans cette lutte celle du pays réel et du pays légal, celle de la France contre la République ?
François Etendard
Précision : ces maires courageux se sont réunis au sein du Collectif des Maires pour l’Enfance, que vous pouvez retrouvez sur www.mairespourlenfance.fr