« Tout homme qui est mal informé ne peut s’empêcher de mal raisonner », Louis XIV[1]
Vendredi 13 septembre au petit matin, un certain journaliste bien connu et bien trop surestimé dans la roycosphère a osé publier un « article » honteusement intitulé « le prince Louis-Alphonse dans la tourmente judiciaire » – il était certainement mal informé…
Cet article porte des accusations totalement délirantes à l’encontre du Roi Titulaire de France. Louis XIV a dit « L’artifice se dément toujours et ne produit pas longtemps les mêmes effets que la vérité », alors rappelons les faits véritables et balayons les criminelles assertions de l’infâme.
Comme vous le savez, Louis de Bourbon est dans le civil un entrepreneur brillant et aussi un des dirigeants de la banque BOD qui appartient à son beau-père Victor Vargas. La BOD regroupe plusieurs banques sud-américaines et possède un établissement au Panama la Allbank Corp. Les autorités bancaires panaméennes, dans le but de sauvegarder les intérêts des déposants de la banque, ont mis sous tutelle cet établissement car elles estiment que la banque prend trop de risques et met en danger les avoirs de ses clients.
La Superintendance des Banques de Panama (SPB) déclare ainsi : « Le groupe d’actionnaires n’a pas respecté les mesures correctives demandées par le SBP afin de diversifier le degré d’exposition élevé de ses actifs liquides et des services de garde de ses investissements dans des titres placés entre parties en relation. »
Contrairement aux affirmations du plumitif précité, il n’est dans cette affaire à aucun moment question de délit d’initié. Dans tous les cas, le Prince n’est pas le dirigeant principal de cette banque et encore moins de cette succursale, il a été envoyé pour discuter avec les autorités bancaires panaméennes, négocier et trouver une solution pour débloquer la situation. Il n’est pas allé là-bas en position de justiciable ou de coupable, d’ailleurs, il est très pernicieux et mensonger de parler de « tourmente judiciaire » car il ne s’agit là que d’une autorité administrative de contrôle et pas d’une institution judiciaire. Les attributions de la SPB sont les suivantes :
*Veiller à ce que les banques maintiennent les ratios de solvabilité et de liquidité appropriés pour faire face à leurs obligations.
*Renforcer et favoriser des conditions propices au développement du Panama en tant que centre financier international.
*Promouvoir la confiance du public dans le système bancaire.
*Développer les dispositions du régime bancaire.
*Imposer les sanctions correspondantes à ceux qui exercent l’activité bancaire sans y être dûment autorisés.
*Exercer les fonctions qui lui sont assignées par les lois de la République.
Nous sommes donc bien loin d’une autorité judiciaire et il serait farfelu de supposer que le Roi puisse être responsable de quoi que ce soit dans cette affaire.
Saluons plutôt son rôle de démineur et sa fidélité et sa piété filiale envers son beau-père. Saluons aussi son sens des responsabilités. N’étant pas effectivement en charge du pouvoir qui lui revient par la Grâce de Dieu, le roi titulaire légitime a gravi les échelons dans son métier après des études sérieuses dans ce domaine, puis il a diversifié ses activités vers des centres d’intérêts qui le passionnent comme le sport et, comme vous le savez, toujours par piété filiale, il s’est investi dans la défense de la mémoire de son arrière-grand-père, le Général Franco, qui a sauvé l’Espagne du totalitarisme stalinien et a rétabli la royauté dans son pays.
Les informations fausses et pernicieuses distillées par ce « journaliste » et diffusées en particulier sur Facebook, ont suscité des commentaires d’une bassesse incroyable de la part de divers factieux orléanistes qui se complaisent dans la division des royalistes – avec un esprit partisan bien peu royal… Ainsi, le responsable d’un blog orléaniste se réjouit hypocritement de la chose en postant l’image d’un petit personnage joyeux, dansant et applaudissant des mains et des pieds à cette nouvelle. De vieux barbons affiliés à un groupuscule qui se fait appeler « Nouvelle etc, etc » depuis 1971 (autant vous dire que leur nouveauté sent le rance, le rassis et le vieux bouc) se réjouissent en des termes hautement insultants et désobligeants que je me dois de retranscrire pour vous faire comprendre dans quel état d’esprit j’ai rédigé cet article : « Il est cuit cuit, le Luistico. » « Il va finir en chorizo ! » « ou en merguez ». Ces insultes révoltantes envers le prince sont celles qui sont encore le moins choquantes… Seule la légitimité véritable peut attirer de cette façon les insultes injustes ; consolation de nous savoir à l’imitation du Roi du Roi, traîné dans la boue pour le salut de tous.
Les orléanistes, dans leur haine et dans leur folie, vont jusqu’à imaginer une sorte de schisme dans le légitimisme et espèrent ainsi :
« quel boxon en perspective ! on va rigoler avec le possible contournement de “l’indisponibilité de la couronne” . Il va leur falloir inventer une régence et j’entends venir les pleurnichailleries sur la victime innocente de la “ripouxblique” » « Je crois que le “nouveau” prétendant légitimiste, d’après les infos données par (Freddy du Zoulouland), ne devrait plus tarder à voir le jour…»
Voilà bien des idées orléanistes ! D’une part le roi n’est ni coupable, ni accusé de quoi que ce soit dans cette affaire. Mais quand bien même le serait-il, est-il besoin de rappeler que la légitimité ne saurait être effacé par cela. Si dans l’avenir un roi titulaire légitime devait être impliqué dans des affaires financières ou d’un tout autre genre, cela ne ferait pas moins de lui le seul détenteur de la légitimité. Dans le pire des cas, cela ne pourrait vouloir dire qu’une chose : l’heure ne serait pas venue aux yeux de Dieu pour une restauration royale en France, c’est tout – et cela ne changerait rien à notre devoir de fidélité filiale envers notre père « civile », piété que la branche cadette devrait pourtant se rappeler, possédant en surcroît le devoir lié au lien du sang du respect envers l’aîné. Mais de toute évidence, nous sommes loin d’une telle épreuve et surtout, elle ne nous autoriserait en aucun cas « à nous choisir » -seul Dieu choisit en la matière !- un roi de pacotille, qui pour le coup ne serait qu’un prétendant issu d’une faction et sans autre légitimité que les délires et les ambitions de la poigné de factieux qui le soutiendrait.
La légitimité n’est pas une affaire de goût ou de sensibilité. Le roi serait-il congolais, corrompus, libidineux ou handicapé, il n’en serait pas moins le roi et, plutôt que de nous amuser à lui trouver un remplaçant, comme on remplace un Hollande par un Macron, il conviendrait de s’interroger sur la raison pour laquelle Dieu nous infligerait une telle épreuve en pénitence de nos fautes.
Il est assez comique de voir nos adversaires, partisans d’une lignée illégitime et usurpatrice, faire leurs choux gras de l’espoir d’une division dans les rangs légitimistes. On comprend mieux le sens de leur prétendue devise « espérance », ce n’est que l’espoir impie d’une autre rébellion contre l’ordre naturel et divin, ce n’est que l’espérance de diviser et d’en voir d’autres proclamer comme eux « Non serviam ! ». Quelle bassesse ! Quelle indignité ! Souvenez-vous de Louis XIV qui déclarait : « Se garder de l’espérance, mauvais guide. » Ils font penser à ces protestants dont la seule unité se trouve dans la haine de l’Eglise universelle… Et comme les protestants ils sont appelés à revenir à la fidélité de toujours.
Il est plus regrettable encore que des légitimistes continuent de s’informer auprès de sources pourries jusqu’à l’os comme celle que nous dénonçons ici. Cette source ne fait qu’exprimer sa haine de Louis XX et sa déception de n’avoir pas été agréée dans l’entourage du prince. Tant mieux ! Ce n’est pas de ce genre de personne dont le prince a besoin, pas besoin de gens prêts à trahir à la première contrariété, de gens qui veulent lui dicter sa ligne de conduite et qui pensent plus en commerciaux d’un monarchisme de papier glacé qu’en fidèles serviteurs. Car c’est bien là le problème, ces personnages qui veulent se servir du prince et non pas servir le prince sont légions.
On en trouve en pagaille dans les rangs orléanistes, des dirigeants de blog toujours complaisants avec eux même, larmoyants, lâchant sur les réseaux sociaux des messages annonçant leur prochain abandon de la cause parce que leur prince ne les soutient pas assez et qu’ils se répandent sur les RS en déclarant : « avoir la fâcheuse impression que mon action et mon engagement est aujourd’hui déprécié ou vue comme obsolète. » , ou pire, souhaitant carrément la mort de leur prince, souhait qui fut exaucé 10 jours plus tard en janvier 2019… Nous prions évidemment pour eux et leur conversion sincère et nous souhaitons de tout cœur qu’ils rejoignent les rangs de la légitimité : après tout les convertis sont souvent les plus zélés apostoliquement ! Humilité et renonciation pourront peut-être engrangés de grande chose dans ce pays…
Mais en attendant ces gens-là ne sont pas fait du même bois que nous, eux sont monarchistes peut-être, royalistes, sûrement pas. Ignorants du droit, rebelles contre l’ordre naturel et divin du monde, prêts à toutes les compromissions, infâmes parfois, toujours vils, toujours bas, toujours petits, ils ne peuvent comprendre l’élévation de l’âme et de l’esprit qu’implique l’acceptation du légitimisme et le combat pour la cause.
C’est pourquoi j’invite tous les légitimistes, hommes et femmes de devoir, à se désabonner de ces pages de fausses informations, de ces blogs pourris ou de ces amitiés coupables.
Soyez fidèles, travaillez pour le seul véritable Roi titulaire légitime hier, aujourd’hui, demain, quel qu’il soit, quel que soit son comportement, son action, ce n’est pas à vous qu’il appartient de le juger ou de le choisir. Souvenez-vous encore des sages paroles de Louis le Grand : « Celui qui a donné des rois aux hommes a voulu qu’on les respectât comme ses lieutenants, se réservant à lui seul le droit d’examiner leur conduite. » Nous n’avons pas à juger la Providence ! Notre travail est d’accomplir notre tâche de sujet, le reste sera pourvu comme il le faut.
N’allez pas vous imaginez que le prince est coupable, n’allez pas vous croire autorisés à en choisir un autre. Faites confiance à la Providence, ne soyez pas impatient, peut-être ne verrez-vous jamais la restauration, mais peut être que si : rappelez-vous de la devise qui orne le portail du château de Coarraze en Béarn, où fut élevé le futur Henri IV, premier roi de cette dynastie des Bourbon à laquelle nous sommes fidèle, devise qui est inscrite en espagnol, signe évident : « « Lo que ha de ser no puede faltar » / « ce qui doit arriver ne peut pas manquer »
Louis de Lauban
Les noms et pseudonymes des intervenants des réseaux sociaux n’ont pas été indiqués. Les pseudonymes ont été modifiés.
[1] Œuvres de Louis XIV, Tome II, Treuttel et Würtz, 1806, p. 253.
Nous n’avons dans cette affaire que de savoir et promouvoir la vérité, pardonner aux fauteurs, seulement. N’avons-nous pas enfin mis de côté cette querelle STERILE entre Légitimistes et Orléanistes ? Ou sommes-nous encore à nous batailler comme des chiffonniers à ce sujet, qui retarde l’accès au trône de notre Roi ? Dieu reconnaîtra les siens, dit-on. Prions pour que la vérité éclate et que les détracteurs en soient marris !
J’ai bloqué bien des irrespectueux, comme un certain “historien” au langage de charretier (pardon à ce corps de métier tout à fait honorable, j’utilise juste l’expression), qui a osé publier des photos de la mère du roi, à la plage, et se moquer , en légende, d’une certaine partie de son anatomie (comme si, dans ce contexte, une robe de soirée est de mise!)