Instruire ou formater les esprits : Vincent Peillon a choisi !
Le ministère qui prend en charge nos « chères têtes blondes », s’appelle depuis des décennies, le ministère de l’Éducation nationale. Auparavant et ce depuis Jules Ferry, on le connaissait sous le nom de ministère de l’Instruction publique.
Un petit tour par des définitions selon le dictionnaire Larousse ne nous fera pas de mal, pour essayer de discerner la différence qui existe entre éducation et instruction.
1) Éducation : nom commun féminin, du latin : educatio (élevage, éducation).
Conduite de la formation de l’enfant ou de l’adulte.
Formation de quelqu’un dans tel ou tel domaine d’activité ; ensemble des connaissances intellectuelles, culturelles, morales acquises dans ce domaine par quelqu’un, par un groupe.
Mise en œuvre de moyens propres à développer méthodiquement une faculté, un organe : Éducation du goût.
Connaissance et pratique des bonnes manières, des usages de la société ; savoir-vivre : Manquer d’éducation. Faire l’éducation de quelqu’un.
2) Instruction : nom commun féminin, du latin : instructio (de instruere qui veut dire : instruire).
Action d’instruire quelqu’un, un groupe, de leur donner des connaissances, de leur délivrer un enseignement : L’instruction que j’ai reçue à l’école.
Ensemble des connaissances, en particulier des connaissances d’ordre général qu’on acquiert par l’école, les cours, etc. : Avoir une solide instruction.
Comme on peut le voir, il y a bien une différence notable entre les deux expressions.
Le choix du terme « éducation nationale » plutôt qu’ « instruction publique » par nos politiciens n’est pas anodin, loin sans faut.
L’Éducation a toujours été l’une des prérogatives, sinon la première, des parents vis-à-vis de leurs enfants.
Si éduquer revient en propre aux parents, alors pourquoi, vouloir comme le préconise Vincent Peillon, arracher (ce sont ses propres mots) les enfants à tout déterminisme, qu’il soit d’ordre familial, sociologique, philosophique et spirituel ? Si ce n’est pour créer un homme nouveau qui sera malléable au service du « nouvel ordre mondial ».
Le rôle de l’école est donc d’instruire et non de formater des esprits, comme le fit en son temps l’Union Soviétique et le fait encore aujourd’hui la Chine et la Corée du nord.
La « matrice » républicaine a besoin de « robots » pour se maintenir au pouvoir et pour ce faire, elle s’acharne à faire disparaître toute trace du passé, surtout si ce dernier la dérange, afin de mieux inculquer aux enfants, son idéologie. Le devoir des royalistes et autres patriotes, est d’être des « Néo » qui essayent d’ouvrir les yeux de leur contemporains, afin qu’ils puissent se libérer de cette dernière et penser librement par eux-mêmes.
Tâche au combien difficile, tellement les cerveaux de nos compatriotes ont été lessivés à la lessive de l’école laïque. Néanmoins, il nous est interdit de baisser les bras. Même si une partie notable de la population ne s’aperçoit pas qu’elle est manipulée, ici ou là, des gens de tous âges et de toutes conditions, commencent à se rendre compte qu’on les a bernés.
Comme une bête blessée à mort, la « matrice » républicaine et ses agents (politiciens et médias), s’acharnent de plus belle, mais leurs jours sont comptés. L’erreur ne peut indéfiniment perdurer. Notre devoir est de continuer à la combattre à temps et à contre-temps, par toutes les armes mises à notre disposition.
Un jour viendra et nous espérons qu’il n’est pas si loin, où les français remiseront aux « vieilles lunes » la modernité et ses mensonges, pour se tourner de nouveau vers les principes qui ont fait la grandeur de notre pays.
Jean-François Martot