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Les deux patronnes secondaires de la France

Les deux patronnes secondaires de la France : modèles de combat pour le Christ-Roi

 

Sainte Jeanne d’Arc et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face, ont chacune un destin très particulier. Elles ont été proclamées patronnes secondaires de la France par les papes Pie XI et Pie XII. 

Sainte Jeanne d’Arc était, pour sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, une “grande sœur”, malgré leurs quelques 400 ans d’écart. Sainte Thérèse avait ainsi composé sur sa sainte préférée trois pièces de théâtre et plusieurs poèmes, dont deux cantiques. Elles avaient en commun l’amour du Christ-Roi et le zèle pour les âmes, qui en découle. 

Sainte Thérèse écrivait : “Lorsque je commençais à apprendre l’Histoire de France, le récit des exploits de Jeanne d’Arc me ravissait ; je sentais en mon cœur le désir de l’imiter, il me semblait que le Seigneur me destinait aussi à de grandes choses. Je ne me trompais pas, mais au lieu de la voix du Ciel m’invitant au combat, j’entendis au fond de mon âme une voix plus douce, plus forte encore, celle de l’époux des vierges qui m’appelait à d’autres exploits, à des conquêtes plus glorieuses encore ; et dans la solitude du Carmel, je compris que ma mission n’était pas de faire couronner un roi mortel, mais de faire aimer le Roi du Ciel, de lui soumettre le royaume des Coeurs.”

Ces deux jeunes filles faibles en apparence, avaient eu un destin exceptionnel. D’origine modeste, Jeanne d’arc était bergère. Bien que peu instruite, elle était très pieuse, et courageuse. Elle avait dû prouver maintes fois sa légitimité, car personne ne voulait la prendre au sérieux. D’origine bourgeoise, Thérèse était une jeune fille timide, et qui avait une grande intimité avec Jésus. Elle aussi a dû lutter pour qu’on la laisse entrer au Carmel à l’âge très précoce de 15 ans.

Elles rencontrèrent les plus hautes instances pour accomplir leurs vocations. Pour sainte Jeanne, ce furent les autorités politiques : le seigneur de Baudricourt, et le dauphin Charles VII. En effet, sa mission était d’abord temporelle. Le bon Dieu voulait que le roi de France retrouve son trône et sa légitimité. Sa mission était aussi de rappeler que le vrai Roi de France est Notre Seigneur Jésus-Christ et que le roi ici-bas, est son lieutenant. 

Pour sainte Thérèse, ce furent les autorités religieuses : l’évêque de Lisieux, le pape Léon XIII. En effet, sa mission était d’abord spirituelle : elle devait montrer la “petite voie” et travailler au règne du Christ-Roi dans les âmes.

Elles avaient toutes deux une âme de feu : appelées très jeunes à suivre le Christ, elles quittèrent tout pour le suivre. Elles n’hésitèrent pas à sacrifier leurs affections les plus légitimes afin d’accomplir leurs missions respectives. Elles étaient animées d’une grande foi, d’une espérance solide et d’une charité ardente. 

 

Ces deux vies très édifiantes nous sont montrées en exemple, surtout pour les jeunes filles et femmes de France, pour que nous puissions les imiter à notre mesure. 

Il serait bon de leur demander quotidiennement leur appui, afin qu’elles nous accompagnent tant dans notre combat temporel que dans le combat spirituel !

 

“Jeanne et Thérèse, o patronnes de France, 

Après la Vierge au Cœur Immaculé,

Plus que jamais vous êtes l’espérance

De ce pays par Dieu prédestiné,

Redonnez lui selon sa confiance, 

Avec la paix, la foi, la charité.”

*

Pour aller plus loin : 

  • L’excellent ouvrage de Mgr Henri Delassus, La mission posthume de Jeanne d’Arc et le règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ, aux éditions saint Remi.
  • La Vie de Thérèse en Images, du P. Didier-Marie Golay, ocd.

Marie-Noëlle D.

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