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Nous sommes les fils de la Promesse royale, par Antoine Michel

Saint Paul aux Romains nous parle toujours aujourd’hui, et même en politique :

« Car tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas le véritable Israël, et pour être la postérité d’Abraham, tous ne sont pas ses enfants ; mais « C’est la postérité d’Isaac qui sera dite ta postérité », c’est-à-dire que ce sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité d’Abraham. Voici en effet les termes d’une promesse : « Je reviendrai à cette même époque, et Sara aura un fils. » Et non seulement Sara ; mais il en fut encore ainsi de Rebecca qui conçut deux enfants d’un seul homme, d’Isaac notre père ; car, avant même que les enfants fussent nés, et qu’ils eussent rien fait, ni bien ni mal, — afin que le dessein électif de Dieu fût reconnu ferme, non en vertu des œuvres, mais par le choix de celui qui appelle, — il fut dit à Rebecca : « L’aîné sera assujetti au plus jeune, » selon qu’il est écrit : « J’ai aimé Jacob, et j’ai haï Ésaü. »

Que dirons-nous donc ? Y a-t-il de l’injustice en Dieu ? Loin de là ! Car il dit à Moïse : « Je ferai miséricorde à qui je veux faire miséricorde, et j’aurai compassion de qui je veux avoir compassion. » Ainsi donc l’élection ne dépend ni de la volonté, ni des efforts, mais de Dieu qui fait miséricorde. Car l’Écriture dit à Pharaon : « Je t’ai suscité, pour montrer en toi ma puissance, et pour que mon nom soit célébré sur toute la terre. » 18 Ainsi il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut. 

(…) Que dirons-nous donc ? Que les Gentils, qui ne cherchaient pas la justice, on atteint la justice, mais la justice qui vient de la foi, tandis qu’Israël, qui cherchait une loi de justice, n’est point parvenu à une loi de justice. Pourquoi ? parce qu’il a cherché à l’atteindre, non par la foi, mais comme s’il avait pu arriver par les œuvres. Il s’est heurté contre la pierre d’achoppement, 33 selon qu’il est écrit : « Voici que je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale, mais quiconque croit en lui ne sera pas confondu. » (Romains, 9, 6-18, 30-33)

En clair, que cela signifie-t-il ? Les vrais enfants d’Israël sont les catholiques, car ils sont les fils de la Promesse, fidèles à la promesse faite à Abraham, et en cela ils sont les fils et descendants de Jacob. Dieu a fait miséricorde aux Gentils en leur donnant la Foi qu’ils ont acceptée, là où les Pharisiens, se croyant supérieurs et voulant forcer Dieu en respectant Sa loi, mais sans respecter son esprit, en sont arrivés à crucifier son Fils et à s’éloigner pour longtemps de la Promesse. Ils croyaient arriver par les œuvres, par leurs œuvres, ce que seul Dieu peut donner : le catholique, lui, n’œuvre pas par lui-même, mais il fait tout pour devenir transparent du Christ et se donner comme instrument et esclave à Dieu, pour qu’il œuvre à travers lui, autant que faire se peut.

Les fils de la Promesse, par la Foi et la gratuite miséricorde de Dieu (qui est effective), n’ont qu’à accepter cette condescendance divine, en se soumettant à la douce paternité divine, et donc en reconnaissant leur propre néant… ce que ne font pas les descendants d’Ésaü qui s’enorgueillissent d’une loi donnée par Dieu, en oubliant son objet, en se l’appropriant et en omettant sa perfection par la loi de l’Évangile, pour leur perte… D’où leur haine jusqu’à aujourd’hui contre tout ce qui est catholique… et nous continuons de prier pour que les fils de la chair acceptent aussi de devenir, comme nous, des fils de la Promesse.

Quel lien avec la politique ? La France est par excellence la fille providentielle de la Promesse : Clovis, par son baptême, a confié à Dieu tout son peuple, et tout son royaume, avec lequel il n’était pas lié par le sang. Il a fait la promesse de rester fidèle à Dieu et de faire son œuvre.

Depuis près de 250 ans, la France apostate, rejetant le Père via le rejet de Son lieutenant sur terre, le roi de France, se fourvoie toujours plus dans la médiocrité et la vulgarité. C’est normal : de fils de la Promesse, nous redevenons des fils de la chair, purement identitaires, nous croyant supérieurs par notre sang, et par les anciennes lois d’une grande civilisation déchue, lois elles-mêmes issues d’une chrétienté en décrépitude (code civil, état de droit, justice inquisitoriale, etc).

Ne devenons pas de ces Pharisiens à la morgue sépulcrale, dans l’oubli total de notre faiblesse native ! Au contraire, allons tout simplement aux pieds du Roi de la Promesse et de son lieutenant, bien concret ici en la personne de Louis XX, et si Dieu veut faire miséricorde, Il fera miséricorde. Et encore, tous ceux qui iront se mettre dans les mains du Roi seront par définition ses enfants de la promesse.

Le Ciel nous lance une terrible menace : que les anciens Francs de la Promesse continuent de se comporter selon la chair et l’esprit du vieil homme, hypocrite Pharisien, et alors Dieu pourra décider d’une façon ou d’une autre, et par son lieutenant sur terre s’il reste fidèle, que les nouveaux fils de la France ne soient plus les anciens Francs… et que ces anciens Francs, aux idées désormais révolutionnaires, soient de plus en plus comme les descendants d’Israël, pharisiens et haïssant… D’ailleurs les chefs révolutionnaires selon la chair, bien français par le sang depuis longtemps, n’ont-ils pas fusionné en esprit, et souvent aussi par mariage, avec les sectateurs de l’Ancienne Loi ?

Tout se tient, tout est clair.

Antoine Michel

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France ! 

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