Paris va-t-il faire appel au FMI ?
Selon Henri de Castries, PDG du groupe Axa, la France se trouve dans une situation pire que celle du Royaume-Uni en 1976, qui l’obligea à solliciter un prêt du Fond Monétaire International.
Le FMI était bon pour les pays du Sud, maintenant pour quelques pays européens, mais là, pour la France, quelle horreur, quel camouflet serait imposé à notre pays !
Ce serait pourtant la suite logique d’une descente aux enfers économique amorcée au terme des Trente glorieuses. Car si la France jouit encore d’une bonne réputation auprès des créanciers, il suffirait d’une étincelle pour faire flamber un engrenage de la catastrophe. Un engrenage qui nous mènerait dans de profondes abysses d’où nous ne sortirions que par la grâce d’un gouvernement mondial, « représentatif » et « moderne ». Les fantasmes ultra-mondialistes de Jacques Attali seraient enfin assouvis, mais à quel prix…
En attendant cette inévitable étincelle et pour cacher la forêt du délabrement économique et social de la France, nos gouvernants s’évertuent à planter de jolis arbres cachant le bois honteux : les buissons flambants et ardents du « Mariage pour tous », le retour de la Troisième république dans l’éducation, l’arrivée de la propagande à l’identité de genre dans cette même éducation, la jolie construction européenne, etc. Inutile de continuer la liste, vous la connaissez.
Espérons que Christine Lagarde ait l’esprit patriote car dans le cas contraire, elle pourrait bien venger son statut de témoin assisté dans la grand-guignolesque affaire Tapie et tirer ladite carpette des pieds de ce qu’il reste de la France debout.
Julien Ferréol