La folie moderne, par Antoine Michel
Les hommes modernes sont pires que les anciens païens: ils sont apostats!
Le vieil homme qui reprend ses droits là où seul le nouvel homme doit régner du fait du baptême manifeste une sorte de monstruosité terrifiante et glaçante.
Tous ces gens se ruent dans le bruit du monde vers leur propre mort: au lieu d’accumuler pour le ciel ils accumulent pour la terre, en pure perte…
Aujourd’hui, ne disposant plus des fruits de la chrétienneté, les apostats latents ou actifs perdent aussi leurs trésors terrestres: pauvreté matériel et moral, perte de toute contemplation, terroirisme et violence… Le bon Dieu est bon car il donne ses grâces par la misère même, pour que son peuple chéri se réveille et évite de se damner trop en masse…
La modernité commet une folie insigne en rejetant volontairement – et donc institutionnellement – Dieu.
David, le grand Roi figure du Christ, l’exprime bien, il suffit de considérer que l’insensé de David est notre homme moderne aux manettes de la société:
« Psaume 52
L’insensé a dit dans son cœur : * Il n’y a point de Dieu.
Ils se sont corrompus et sont devenus abominables dans leurs iniquités : * il n’y en a point qui fasse le bien.
Dieu a regardé du haut du Ciel sur les enfants des hommes, * pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent et qui cherche Dieu.
Tous se sont détournés, ils sont tous devenus inutiles ; * il n’y en a point qui fasse le bien, il n’y en a pas un seul.
Ne comprendront-ils pas, tous ces hommes qui commettent l’iniquité, * qui dévorent Mon peuple comme un morceau de pain ?
Ils n’ont pas invoqué Dieu ; * ils ont tremblé de frayeur là où il n’y avait rien à craindre.
Car Dieu a brisé les os de ceux qui cherchent à plaire aux hommes ; * ils ont été confondus, parce que Dieu les a méprisés.
Qui procurera de Sion le salut d’Israël ? * Quand Dieu aura mis fin à la captivité de Son peuple, Jacob sera dans l’allégresse et Israël dans la joie. »
Tout est là : l’homme moderne et révolutionnaire, qui a perdu littéralement tout bon sens, veut croire qu’il n’y a pas de Dieu. La conséquence est logique : la déchéance morale et la décadencen partout ; à force de commettre des iniquités et de faire le mal (avortement , institutionnalisation du meurtre, fin de toute justice, encouragement au mal, au divorce, etc), l’homme moderne, se croyant tout-puissant, ne fait que s’atritrer la justice divine.
Ces mécréants « sont devenus inutiles » au plan divin, et sont délaissés : les années 60. Dieu laisse ses enfants insolents faire librement leurs méfaits, pour qu’ils voient ce que c’est de vivre sans Dieu…
Et « ils ont tremblé de frayeur là où il n’y avait rien à craindre » : menace soviétique, terrorisme, COVID… Avec le « COVID » nous atteignons le maximum du ridicule : aucun danger pour une crainte extrême… Ces modernes si sûr de leur technique et de leurs forces humaines se débandent en panique comme des chevaux devant un sac en plastique… L’homme moderne est aussi brute qu’un bête à manger du foin…
Et la justice divine se fait : car « Dieu brise les os de ceux qui cherchent à plaire aux hommes » ! Quelle imprécation tragique pour tous nos « politiques » démocratiques qui ne cessent de faire la prostituée à tous vents pour plaire à tous, et d’abord à eux-mêmes !
Mais le bon Dieu fait toujours sortir le bien du mal, et tous ces maux sont autant de preuves et d’expérience pour retourner à Dieu !
Nous, les enfants de ces mécréants et de ces insensés, nous avons bu les fruits jusqu’à la lie, et nous avons dans notre chair les maux qu’apportent révolution, athéisme, mécréance, libéralisme et démocratie.
Alors plus jamais, et restauraons tous dans le Christ !
Ce qui implique de tout restaurer au niveau temporel dans l’autorité du Roi très chrétien !
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Antoine Michel