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[Lettre d’un émigré] Transit communiste, par Paul de Beaulias

Pour ce voyage j’ai choisi – pour des raisons purement économiques  – de passer par Shangai et la compagnie aérienne, que l’on m’avait souvent déconseillé mais sans raisons bien arrêtées.

Tout se passe bien mais avouons que la Chine communiste et totalitaire afleure malgré elle et la volonté, comme dans toute compagnie aérienne et tout aéroport international, de faire bonne figure.

 

Que remarque le « pékin » moyen juste en passage dans cette super-puissance totalitaire, qui fut d’une dureté effroyable durant le COVID et qui persécute férocement les chrétiens ?

Honk-Kong, Macau et Taïwan ne sont pas nominalement considérés comme de l’étranger, et si diplomatiquement les correspondances pour ces destinations se trouvent dans le même secteur que « l’international », toutes les affiches précisent bien : « transferts internationaux, et Honk-Kong ; Macau ; Taïwan », voulant signifier que pour la Chine rouge ces trois lieux ne sont pas de l’international.

Les volontés impériales chinoises sont affichées sans ucune vergogne, et on peut dire reconnus par l’ouest depuis le coup d’état chinois à Honk-Kong…

 

Les policiers, comme le personnel, sont d’une froideur étonnante, en particulier dans ce lieu-affiche que représente l’aéroport : ils se fichent de bien paraître aux occidentaux. Les policiers au contrôle de sécurité sont d’une sécheresse terrible, et d’une « non-courtoisie » proverbiale. Sachant que l’expression indique déjà une ambiance politique, on se rend compte que la terreur ici est juste-là…

 

On se fait prendre la photo de sa face, juste en transit, au moins deux fois, dont une liée au passeport et au vol. Bien sûr tout est automatisé et ne marche pas bien. Plus de vis à vis, on est devant et seul devant la machine qui, à  la différence de l’homme même terrorisé par la tyrannie, ne pourra jamais faire preuve ni de bienveillance ni  de pitié.

 

Il y a des bornes d’auto-enregistrement d’empreintes digitales…heureusement en transit ce n’est  pas obligatoire.

 

Pour se connecter au Wi-fi gratuit de l’aéroport, enfin, il faut enregistrer son passeport :  tout ce que vous cehrcherez sur internet sera fait à vos dépends pour une liberté bien limitée !  Ici le contrôle n’est même pas larvé, il est assumé et avance au grand jour.

 

Le formalisme devient absurde, avec un amoncellement manifeste de règles « compliance » –  même tendance qu’en Occident, Japon compris – mais en pire : devant la porte d’embarquement une employé vient vous collé sur la carte d’embarquement une gomette verte « pass ». Une règle supplémentaire de contrôle de sécurité doit être en vigueur, malgré déjà le  contrôle fait un peu plus tôt… Une barrière de plus où  on peut vous gommer « rouge » si votre tête ne revient pas certainement… Et encore un autre employé vous demande la carte d’embarquement, et un autre compte, au cas où qu’un passageer ne  descende on ne sait pas comment sur le tarmac sur les 20 mètres séparant le contrôle à la porte et l’avion.

 

Enfin, toute la clique capitaliste mondiale et ses marques sont bien là :ce libéralisme ne gêne pas le pouvoir, selon l’adage du « pain et des jeux » : communisme et capitalisme font très bon ménagees, et ils sont les deux faces d’une même pièce,  la révolution.

On soulignera en particulier le comique de la  publicité Yves Saint Laurent, titrant « libre », avec une femme « libérée » à  moitié à poil ! Tout est dit en image…

 

Pauvres chinois… Pauvres occidentaux dont les dirigeants veulent imiter la chine communiste pour mettre en place un totalitarisme mondialiste…

 

Résistons et restaurons !

 

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul de Beaulias

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