Et Maintenant?
La bataille est perdue.
Plus n’est besoin de cacher l’inéluctable, la bataille est perdue.
Qu’on se le dise, qu’on le garde en mémoire, nous avons été dominés.
Ce n’est pas la première fois dans l’Histoire Politique -mais ce n’est pas non plus quotidien- que l’on voit un mouvement qui se renforce, tant en conviction, qu’en poids politique, mais aussi tout simplement en nombre ! et qui domine le terrain, tant dans la rue que dans les réseaux sociaux, vrais cœur des médias en France ! Ce n’est pas quotidien de voir un tel mouvement gagner sur le plan tactique et opératoire, mais perdre sur le plan politique.
Parler du péril de la Démocratie n’est que justice. On peut en effet se demander pourquoi le gouvernement choisit de privilégier une « micro-communauté », la « communauté » Homosexuelle, et de ne pas privilégier d’autres micro-communautés, comme la communauté Catholique, qui a pourtant des réclamations d’ordre symbolique (comme la séparation totale du mariage civil et religieux, de manière à ce qu’on puisse se marier religieusement sans mariage civil, par exemple)…
Reprenant les paroles de Marion Maréchal le Pen, on pourrait très bien conclure que le PS « abandonne son électorat (…) pour se focaliser sur les minorités ».
De fait, la stratégie du PS est purement anti-démocratique : en Démocratie on cherche le bien commun, pas les intérêts de groupes particuliers. La république elle, est un régime qui n’a pas tant de précautions : on cherche avant tout à imposer la « justice sociétale», et c’est un véritable groupe oligarchique qui dirige, si on en croit l’ouvrage La République de Platon.
Bref, nous avons perdu cette bataille. Mais la guerre n’est pas terminée.
Nous venons récemment de commémorer la première année de mandat de François, deuxième du nom, socialiste en chef.
Donc la guerre durera quatre ans.
Il ne s’agit pas de livrer un combat politique d’arrière-garde : la question du mariage Gay est terminée, peut être le retour à un gouvernement plus soucieux du bien commun permettra de revenir sur cela, et de se pencher sur la question de la Famille en France, mais il semble que ce ne soit pas du côté de l’UMP qu’il faille chercher un allié politique ponctuel.
Non, il s’agit maintenant de tirer les conclusions du combat mené depuis des mois, et ce afin de préparer les suivants.
Première conclusion : ce combat a rapproché les droites.
Non pas sur des questions de politique, mais dans l’action. On a rarement vu un militant UMP manifester aux côtés des militants identitaires, les contacter pour organiser ensemble des opérations… C’est désormais fait. Même si les divergences politiques demeurent, une frontière symbolique s’est brisée, et la gauche a un réveil douloureux !
Deuxième conclusion : il n’y a aucun espoir à avoir dans la politique.
Il ne s’agit pas de sombrer dans l’antiparlementarisme, mais d’être résolument pragmatique : l’assemblée n’aime pas les idées de droite et donc le seul représentant du peuple de droite (qui est tout de même nombreux, voire majoritaire !) c’est avant tout le peuple lui-même. A sa charge donc de protester, de manifester de s’ancrer dans la rue comme d’autres sombrent dans des logiques de division en jetant anathèmes et calomnies sur leurs adversaires politiques.
Troisième conclusion : Gardons l’Espoir, faisons grandir l’Espérance !
En effet, c’est un peuple qui s’est levé, bien sûr le nombre des activistes n’est pas majoritaire, mais ces jeunes (et moins jeunes d’ailleurs) qui ont fait connaissance avec les geôles républicaines et avec la notion bien particulière de Démocratie qui prévaut en République, ces militants, ont entamé une véritable contre-révolution politique. L’indignation que d’aucun appelait de leurs vœux a changé de camp, il ne s’agit plus de s’indigner contre le massacre des poissons lunes tuberculeux de la mer de corail, mais contre le péril bien plus grand de l’oppression socialiste. A l’indignation aux relents d’Hessel, marquée à gauche, s’oppose l’indignation d’un peuple exsangue, sans perspective autre que la destruction d’une civilisation plurimillénaire et qui réfute ce soi-disant progrès !
Ainsi, humblement, je préconise plusieurs choses :
– Gardons ces carnets d’adresses que nous avons faits durant ces derniers mois : ils serviront aux prochaines manifestations, et maintenons aussi le contact !
– Occupons l’espace public : pas question que nos adversaires grossissent l’échec de leurs prochaines manifestations pour quémander la mort de la France à des (soi-disant) socialistes complices ! Les veilleurs sont là, d’autres actions peuvent être envisagées.
-Sensibilisons-nous, formons-nous, et surtout gardons notre Espérance!
Même le plus noir nuage a toujours sa frange d’Or !
Roman Ungern