Douce France 2024 : on s’habitue à la barbarie !, par Antoine Michel
La revue de presse est toujours « plaisante », du moins instructive, en ce qu’elle révèle une situation morale à son insu.
Aujourd’hui, la coutume veut que brûler des voitures pour des raisons festives n’est plus un crime – socialement parlant en tout cas : les fauteurs ne sont plus poursuivis depuis longtemps, et pour cause puisque de toute façon ils vivent en zone de droit musulman au mieux ou de droit tribal sinon ; en tout cas hors de la république (tant mieux pour eux, on aimerait aussi être hors de la république).
Et puis il faut les comprendre, ils s’amusent…
Vous dites que j’exagère, et pourtant regardez le titre de l’article du 1er janvier du figaro :
Nuit de la Saint-Sylvestre : que faire si vous retrouvez votre voiture incendiée ?1
Le premier jour de l’année, le ton est donné sur l’ambiance de la société française. Et sur la banalisation de la barbarie : c’est tellement normal, que l’on fait un article grand public. Ben oui, cela peut arriver à tout le monde !
L’article est très pratique, en ligne avec le public « boomer », bourgeois près de ses sous du Figaro (il est bien loin le temps où le Figaro était royaliste, voire même sérieux) : il s’agit de donner les recettes pour récupérer un maximum d’argent quand le feu de joie arrive sur sa voiture…
On conseille de porter plainte, non pas pour faire justice, mais pour se faire rembourser plus vite et mieux par une assurance.
La justice, tout le monde s’en fiche on dirait…
La vérité des chiffres aussi: un autre article en atteste, mais on est habitué maintenant du mensonge étatique constant: Que faire si votre voiture brûle le 1er de l’an? | Slate.fr
Citons, c’est trop bon:
“Si elle n’obtiennent pas satisfaction, les 5 000 fourrières privées menacent de ne pas enlever les voitures brûlées à l’occasion des fêtes de fin d’année même si, notamment dans le 93, cette activité représente souvent plus de 20% de leur chiffre d’affaires! «Laisser des voitures détruites là où elles ont brûlé n’est pas bon pour l’image de marque de la France et peut surtout entraîner des obstructions à la circulation», assure Mathieu Bazin.”
Alors il ne faut pas s’étonner que la barbarie avance, et ce genre d’article devrait se multiplier, puisque dans la calme république, tant que le système n’est pas menacé, on se fiche du bien commun et de la justice.
Vivement le Roi !
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Antoine Michel