Wokisme et transhumanisme : le cinéma fin 2023, par Paul de Beaulias
Nous vous parlerons ici de deux films à ne pas voir. L’objet est ici de donner des arguments objectifs contre ces films, au cas où vous auriez des connaissances polluées par les Marvel, Disney et autres productions à la mode. Nous prendrons ici deux exemples, l’un véritablement caricatural : The Marvels, et l’autre bien plus pernicieux et intéressant symboliquement : The Creator.
The Marvels est un film véritablement nul sur le plan cinématographique (nous ne parlons pas même de son idéologie) : scénario vide, personnages ectoplasmiques, sans aucune profondeur, héroïnes vulgaires, etc. On assène simplement au spectateur des tonnes d’effets spéciaux… et surtout de la réclamation ! jusqu’à l’écœurement ! — les publicités The Marvels, par exemple, tournent en boucle à longueur de journées à Shinujku, la gare la plus grande du monde, dont les trains sont en plus aux couleurs dudit film… Quelle que soit sa nullité, le film suscitera donc des entrées, c’est évident…
Il faut néanmoins reconnaître à ce film un grand mérite : il est tellement grossier qu’il ne pourra qu’aider ceux qui le visionnent à rejeter le féminisme et le wokisme qu’il promeut avec zèle ! Si quelqu’un vous parle de ce film en bien, il y a de quoi s’inquiéter pour lui…
Analysons le second film, bien plus intéressant, et bien plus pervers : The Creator. Cinématographiquement, le film est bien fait, et l’intrigue, quoique bancale sous bien des aspects, tient suffisamment la route pour happer le mouton innocent qui le regarde.
Nous sommes ici dans le film de yankee par excellence. Le film s’assume dans son idéologie transhumaniste et woke : les héros sont tous noirs ou asiatiques. Parmi eux, il y a bien un Blanc, un seul, mais c’est un traître à sa nation et il se fait tuer avant la fin (n’abusons pas !). La mixité et le mélange des races est au comble : tout le scénario se déroule autour d’un couple formé d’un Noir et d’une Asiatique, qui donne naissance à un cyborg… Le thème transhumaniste est donc assumé sans fard : les hommes se robotisent et les robots sont en tous points semblables aux humains, dont ils semblent être les descendants, meilleurs en tout points, bien sûr, tant physiquement que moralement.
Le film est assez ridicule sous divers aspects, en particulier pour l’incohérence d’ensemble de son scénario, mais le point le plus intéressant est certainement l’aspect religieux du film. Il est truffé de références bibliques inversées. Le héros s’appelle Joshua (donc Jésus) et devient, par son sacrifice, le sauveur des robots via sa fille cyborg, Alphi, qui va détruire la station Nomade, sorte de Dieu vengeur jugeant cruellement les gentils robots… Une vision purement gnostique du démiurge ! Le plus intéressant vient ensuite, quand on apprend qu’Alphi a en fait été « créée » par la femme du héros, Maya. Le dieu créateur est donc une créatrice ; et Joshua un simple outil permettant à Alphi de devenir la nouvelle prêtresse, le nouveau Messie.
La fin du film est symptomatique : les robots agissent comme des bonzes rendant un culte à Maya, dans le coma, comme si c’était une déesse… Ils sont embêtés car ils voudraient la tuer pour la libérer, mais ils ne le peuvent car ce sont ses créatures. Ils demandent donc à Joshua de tuer son épouse, qui s’exécute. L’apologie de l’euthanasie est assumée : tuer un proche malade ou dans la faiblesse est présenté comme un acte bon et moral. Soumission à l’air du temps oblige !
Le film est d’une perversité très grande, mais il n’aboutit sur rien : mort, tristesse, vagabondage des survivants… Est-ce le monde qu’ils veulent ? Comme le diable porte pierre, le film pourra avoir un avantage dans le monde athée qui est le nôtre : comment ne pas se poser de questions sur notre propre Créateur en voyant ce film ?
Nous n’avons pris ici que deux exemples, mais tous ces films sentent la fin de règne…
L’industrie est visiblement à bout de souffle ! Et dans son cas, pour son plus grand bonheur idéologique, l’euthanasie serait parfaitement morale et légitime !
Paul de Beaulias
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !