Quid des émeutes raciales en France ?, par Antoine Michel
La France est à feu et à sang : la mort d’un délinquant, Nahel, tué par des policiers, a embrasé toutes les banlieues de France depuis plusieurs nuits, provoquant des dégradations en chaîne, des blessures, des incendies, des destructions et bientôt des morts. La situation est quasiment hors de contrôle.
Entre les traîtres de l’extrême-gauche, qui mettent de l’huile sur le feu, et les simplistes de l’autre côté, qui ne profitent pas de l’occasion pour analyser la situation, mais simplement dire « vous voyez, on avait raison ! », chacun y va de son commentaire, et on parle de guerre civile. Qu’en est-il, à la lumière du légitimisme ? Tentons de garder tête froide devant la terreur ambiante.
Ce n’est évidemment pas une guerre civile : pour cela il faudrait que les migrants soient des Français et des frères, ce qu’ils ne sont évidemment pas pour l’essentiel d’entre eux.
Il faudrait de plus que les camps en présence soient plus clairement définis : nous sommes plutôt ici devant un magma fouillis de nombreuses communautés ethniques et religieuses sans cohérence, voire divisées entre elles — que même la haine de la France et de la République décadente ne suffit pas vraiment à unir.
Les Algériens sont évidemment les plus dangereux, car ils nous haïssent substantiellement, issus de l’État révolutionnaire algérien, lui-même fils de l’État révolutionnaire français. Leur pays, de plus, ne peut que vouloir les utiliser pour assurer des profits à la clique au pouvoir outre-Méditerrannée, comme en témoigne le communiqué de la présidence algérienne.
Nous voyons aussi certains commentaires accuser les migrants d’être des occupants, ou une force d’occupation. Cela n’est pas tout à fait vrai : notre chère République les a invités, installés, nourris et logés, puis répartis sur tout le territoire, même dans les campagnes, sans leur demander de travailler et sans contrepartie aucune. Ils ne sont donc ni des envahisseurs, ni des occupants, mais des gens normaux qui auraient eu tort de refuser tous les avantages gratuits qu’on leur donne… même s’ils sont « envahissants », du fait de leur nombre et en particulier dans leur composante islamique, qui est par nature agressive et envahissante.
Mais soyons réaliste : s’il y avait le moindre plan cohérent d’invasion de la France par les migrants, cela ferait longtemps que nous serions sous le régime de la charia ; il suffit de voir le nombre d’immigrants d’une part, et la mollesse des Français d’autre part, sans compter la faiblesse coupable et orchestrée de la République. Une invasion organisée a minima ferait tomber le régime d’un coup, et nous mettrait sous la coupe étrangère.
Cela ne se passe pas, donc nous ne sommes pas dans ce contexte. Alors, que se passe-t-il ?
Les « émeutes » sont-elles bien des émeutes fomentées par des délinquants ? À strictement parler, non. Les fauteurs de troubles ne sont pas des délinquants, c’est-à-dire des « criminels » enfreignant les lois de la République. Non, dans tous ces quartiers, les lois de la République ne s’appliquent plus depuis longtemps ; l’ordre y est local et personnel.
Si vous êtes un Français, blanc et catholique, la République vous appliquera ses lois. Sinon, non. Les migrants ne sont plus sous le régime républicain, mais sous leurs propres lois, ce que la République admet en laissant prospérer des zones d’autre droit — et non de « non-droit » — et en n’appliquant pas ses propres lois pour l’immense majorité des immigrants — le laxisme.
Dans ce contexte, il ne s’agit pas de délinquance, mais bien de vengeance, de faide traditionnelle, c’est-à-dire d’actes de justice clanique suivant l’agression d’une personne de ladite communauté. Phénomène simple et anthropologiquement universel.
C’est le retour à l’ordre païen et barbare qui existe partout encore dans les territoires vierges de toute christianisation en profondeur, tel qu’il pouvait exister dans le Bas-Empire et le Haut Moyen-Âge par exemple. Des populations très différentes vivent à côté les unes des autres, chacune avec leurs règles, d’où la personnalisation des lois, et des relations régulées par la vendetta et l’argent (avec l’idée que, si l’on paie, on peut éviter une vengeance trop forte).
Il y a bien une guerre civile qui se déroule en France aujourd’hui, mais pas là où on la croit : les révolutionnaires, athées, républicains, Français de souche en général, font la guerre à la France depuis deux siècles, et de façon encore plus pernicieuses depuis 70 ans ! Nos vrais ennemis sont là ! Après, pour les migrants, j’allais dire « dont acte » ! Il suffit d’avoir du bon sens.
Arrêtez de réclamer à vos ennemis, la République, de l’aide : formez des milices et des groupes d’auto-défense, avec vos propres juges, et défendez-vous, protégez-vous. Nous revenons à la féodalité, et la racaille nous y aide, profitons-en !
En réalité, le pire serait que la République prenne des faux airs menaçants vis-à-vis des immigrés, en voulant armer sous son contrôle des Français qu’elle enverrait au casse-pipe, et ainsi mieux acter la liquidation de la France en faisant d’une pierre deux coups. Tout sauf ça !
Combattez vous-mêmes, et ne demandez pas aux révolutionnaires de vous défendre. Défendez-vous dans vos communautés naturelles, avec force, intransigeance et charité.
Il faut le faire chrétiennement, donc ne pas rendre un mal pour le mal, et ne pas tomber dans la vengeance, que Dieu se réserve : néanmoins, il est un devoir de se défendre, c’est légitime, et de faire justice via des autorités légitimes (les chefs naturels, notamment) quand cela est possible et opportun.
En attendant, il n’est pas chrétien de se laisser massacrer sans rien faire, et encore moins de compter sur la République pour vous aider !
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !