Des nouvelles du Japon, G7 et politique

Cela fait des mois que les médias nippons ne cessent d’annoncer la tenue du G7 à Hiroshima, au point que certains distraits auraient pu croire qu’il allait être organisé bien plus tôt dans le printemps : il aura finalement lieu à partir du 19 mai, rassemblant tous les tarés qui veulent diriger le monde – ou sont mandatés pour diriger le monde par d’autres, pour être plus exact. La valse des annonces plus affligeantes les unes que les autres donnent le vertige : invitation de nombreux représentants ukrainiens, soutien à l’écologisme, etc.

Pour le Japon, le thème a été donné dès le départ, avec un objectif parlementaire assigné depuis le début de l’année, de façon inopinée et brutale : faire passer une loi pour soutenir les droits de la Secte de Sodome et cie. Grâce à Dieu, leur objectif n’est pas réalisé – il était tout à fait irréaliste dans le contexte de la coutume parlementaire japonaise – mais cela est fait exprès : il s’agit de secouer le dinosaure étatique japonais tenu quasi-exclusivement par le même parti depuis la fin de la guerre, ce qui a le fâcheux effet de créer un immobilisme empêchant l’adoption des lois « progressistes » à la vitesse voulue par les mondialistes.

Alors le premier ministre, à droite pour le spectacle, mais dans les actes tout à fait compatibles avec la doxa mondialiste, a fait des annonces ubuesques : que ce G7 était historique pour le Japon, comme jamais, occasion d’entrer dans une nouvelle ère… Il semble qu’adopter tout ce qui vient de la Secte est quelque chose d’historique.

Tous les « tarés » planétaires, dont “l’ukrainien” en chef, se sont retrouvés à Hiroshima, sous la houlette américaine, et sans aucune vergogne d’ânonner la paix sur le lieu même où la bombe atomique a été larguée : les descendants des criminels américains, sans rien regretter de leur acte, ont communié avec les descendants des victimes japonaises dans le même pacifisme « globalisant », dans un spectacle « illuministes » des lendemains qui chantent, de volontarisme, et de « nouvelle ère »…

Le Japon vient de perdre près de 600 mille personnes en 2022 du fait d’un déficit de naissances record sur fond de décès ne cessant d’augmenter… Mais tout va bien : le Japon est près pour la liquidation, et constitue une proie de choix pour tous les voraces globalistes. Tout l’argent accumulé depuis 70 ans viendra financer qui de la guerre en Ukraine, qui des plans globalistes, tout en donnant les miettes aux générations japonais jeunes, égoïstes, et déclinantes : on leur donnera du pain pour accepter leur anéantissement annoncé… et consenti.

Encore dix ans, ou quinze ans, et la gérontocratie qui bloque tous les plans des progressistes, et maintient une certaine stature du pays, et de nombreux arts japonais, disparaîtra…Espérons pour le Japon que le basculement dans la nouvelle ère ne sera pas celui voulu par les globalistes, mais bien un réveil contre-révolutionnaire se fondant sur la foi catholique dans le monde, qui, par ricochet, pourra aider le Japon, qui aime imiter, à se sauver…

En attendant, les menées révolutionnaires au Japon cherchent à avancer dans des campagnes d’opinion violentes – pour le Japon – comme on ne les aurait pas cru possible ne serait-ce il y a seulement 10 ans.

Il est intéressant de constater que si les mondialistes ont du mal au Japon à confirmer leur victoire idéologique dans les institutions et par-delà, cela vient justement du déficit démocratique et de l’antilibéralisme en pratique de la société, qui reste fortement coutumier.

Les gens sont ainsi par principe désintéressés de la politique, et ne votent pas en fonction de leur conviction, mais en fonction d’une structure clientéliste ancienne : cela permet de rendre toute campagne d’opinion publique à peu près inefficiente. Le système électoral mis en place par les américains après-guerre est fait pour empêcher toute alternance brutale, ce qui permet aux gens en place d’y rester sans trop d’inquiétudes sur les élections – qui sont devenus des rites excessivement ritualisés, freinant le jeu des oppositions politiques.

Ainsi, en pratique, la politique du pays se décide dans le jeu des oppositions entre les factions du parti principal : ces guerres incessantes ne se font ainsi quasiment pas entre partis, ni encore moins au sein de la population, là encore un trait pas très démocratique, permettant de maintenir une certaine « paix » des esprits.

Les mondialistes, qui le savent, attaquent ainsi par l’extérieur l’hégémonie du parti principal, en tentant de forcer une alternance (que le système constitutionnel rend quasiment impossible), et de l’intérieur tentent de réduire les factions conservatrices qui ne dépendent pas de la boutique globaliste. Ces factions, autrefois puissantes, sont aujourd’hui déclinantes, et si elles ont encore le pouvoir « d’endiguer » le passage de ce genre de loi hyper-progressiste, cela fait longtemps qu’elles sont incapables de faire passer des réformes véritablement conservatrices.

Le G7 s’est terminé hier. Notons quelques détails, qui exposent des faits navrants, mais massifs: ne les oublions pas, même si les gens avertis le savent depuis belle lurette.

Le G7 se tenait avec neuf représentants…et non sept. Qui sont les deux autres ? Le “président” de l’UE et le président de la Commission de l’UE… La France et autres pays européens sont appelés très vite à disparaître devant l’UE, et on prépare les esprits: le symbole est fort, et le fait terrible; l’UE a deux représentants en propre, et donc la possibilité d’émettre un avis contraire aux pays qui la composent, en tout cas un avis indépendant…

Le premier ministre anglais n’est pas européen: le grand remplacement en direct.

Le Zelensky de service s’intègre aux frais de la République française et du contribuable français, pour bien montrer que toute la planète occidentale est en guerre contre la Russie – car le fait devient de plus en plus évident.

Cette mascarade est assez claire : créer une instance tremplin pour un gouvernement mondial; l’ONU, ingérable car il y a trop de pays réfractaires, ne permet plus d’avancer. Le G7, complétement aligné, avec des dirigeants appartenant s’il le faut à la même loge (qui sait?), développe tous les projets mondialistes…

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul-Raymond du Lac