Politique

Entre Frigide et Copé…

Le problème fait de plus en plus de vagues en France : les compagnies de CRS et de gendarmerie mobile sont débordées par les manifestations. Si pour l’instant les effectifs tiennent la route, les reports des congés ainsi que les primes de déplacement des agents de maintien de l’ordre indisposent respectivement fonctionnaires et administrations. 

Et ils n’ont pas fini de râler : entre les manifestations syndicales et mélenchoniennes, les Manif pour Tous escortées de ses diverses émanations (goûters pour tous, actions coup de poing des hommens, “comités d’accueil” ministériels), les forces de l’ordre auront fort à faire en mai.

À commencer par ce dimanche. Paris a vu ses pavés battus par l’extrême gauche et par une nouvelle “Manif pour tous” régionale.

À présent que la loi a été adoptée par le parlement, l’essentiel est de ne rien lâcher, aussi ne tombons pas dans les pièges de Barjot et Copé.

Frigide Barjot, en premier lieu, tente de nous faire chanter pour l’union civile. Celle à qui nous devons être reconnaissants pour tant d’énergie déployée pour les manifestations monstres du 13 janvier et du 24 mars se fait, en notre nom, la championne d’un super-pacs.
Ô cohérence, pour cette droite qui s’était tant battue en 1998…

Et puis Jean-François Copé le félon qui ne reviendra jamais sur la loi Taubira (“réécriture” floue et renonciation d’abrogation) tout en récupérant les manifestations.

Qu’il est heureux le président de l’UMP de canaliser la colère du peuple dans ses filets, pour ne servir que ses desseins électoralistes malgré un parti divisé !

Qu’allons donc nous faire dimanche 26 mai ?
Manifester bien sûr, mais en nous gardant bien de scander les délires de Frigide et de serrer la main des traîtres.
Pensée unique ou non, on ne lâche rien !

Julien Ferréol

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