Le bouddhisme, la loi du silence, par Paul-Raymond du Lac
La rédaction vous recommande vivement le documentaire suivant : Bouddhisme, la loi du silence.
Il permet de découvrir une face peu connue (des Français en particulier et des Occidentaux en général) de la nature viciée du « bouddhisme » (qui n’existe pas d’ailleurs de façon unifiée, aussi peu que le protestantisme n’existe : seule une multitude pullulante de sectes aussi bizarres les unes que les autres existe).
Ce film est d’abord historiquement très instructif : il permet de comprendre comment le bouddhisme, tibétain en particulier, s’est développé en Occident sur le vide créé par la « révolution conciliaire » et l’utilisation de la recherche spirituelle de nombreux occidentaux désœuvrés, qui ne disposaient plus des vérités révélées pour se sustenter, et le concours bienvenu des « autorités mondialistes », Prix Nobel, dirigeants majeurs de l’époque et autres groupes de musique moderne (qui l’eût cru ?, la mode du « bouddhisme » est née avec… les Beatles !).
Le documentaire présente aussi tout un tas d’affaires bien sordides chez ces « maîtres » bouddhistes. Il ne s’agit pas d’une ou deux affaires, mais bien d’une quasi-institutionnalisation des abus, systématiquement couverts par les autorités morales, dont le Dalaï Lama, mais aussi les « médias » et autres instances qui ont réussi à faire du bouddhisme une « religion angélique ».
Notons tout de suite que l’existence d’affaires n’est pas en soi une raison suffisante pour conclure quoi que ce soit : là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie. Ne commettons pas la faute d’un Luther qui, sous couvert de vouloir combattre un relâchement généralisé de la discipline, a en fait déchiré la tunique du Christ et entamé une entreprise de destruction dont nous vivons aujourd’hui les ultimes conséquences !
Non, ce qui est absolument saisissant dans ce documentaire, si on y regarde plus près, c’est qu’on comprend que c’est la doctrine bouddhique qui justifie les abus. Par exemple les histoires de concubines, et de satisfaction de tous les plaisirs du maître.
De petites recherches personnelles m’ont fait découvrir que le bouddhisme japonais est historiquement dans la même situation depuis des siècles, depuis certainement le début — étant une religion d’essence diabolique, cela s’explique, mais les faits parlent d’eux-mêmes.
Il s’agira de présenter ces résultats plus en détail un jour plus lointain. Disons juste ici qu’il existait des rites liturgiques bouddhiques tout à fait officiels ayant comme sujets des enfants, et qui officialisaient des relations pédophiles[1] !
L’universitaire Marion Dapsance, qui apparaît dans le documentaire, produit de nombreuses recherches sur la réalité bien peu glorieuse de cette « religion » tout à fait mondaine, vautrée dans les plaisirs pour ses « clercs » et rendant esclaves ses « sectateurs ».
Il faudrait faire le travail de montrer comment la doctrine du bouddhisme en tant que telle — et dans toutes ses variations — justifie une telle institutionnalisation de crimes, là où dans l’Église catholique la doctrine les condamne clairement, et où, dans l’histoire, l’inquisition et les tribunaux ecclésiastiques ont longtemps férocement poursuivies les hérétiques et les mauvais clercs sodomites, bigames et nicolaïtes (jusqu’à Vatican II… après plus de poursuites).
Un simple exemple : la doctrine de la fatalité dans le bouddhisme (le karma, vous savez) explique que tout ce qui nous arrive est déterminé par la chaîne infinie des actes des vies passées… Subir un abus de la part d’un maître, par exemple, est donc une grâce car cela est une purgation du mauvais karma.
De toute façon, le cosmos étant plus ou moins la divinité elle-même, dont nous serions une simple émanation, tout vient de « dieu », même le mal… On aboutit à un relativisme absolu… La sagesse immémoriale fait juste en sorte de rendre mondainement acceptable cette institutionnalisation diabolique du mal : on s’attaque aux faibles, on joue sur l’orgueil des gens, on leur donne des honneurs, on arrose tout cela avec du jeu et des pains, etc.
Enseignements et actes sont dissociés chez les maîtres bouddhistes, le contraire de l’imitatio christi.
Chez les premiers, à la pharisienne, il faut faire croire qu’on est très dévot, et le montrer, même si on se baffre par derrière. Chez les derniers, il faut entreprendre de grandes mortifications à l’exemple de Jésus-Christ, mais sans s’étaler, sans que cela ne se voit de personne.
Bref, un documentaire à voir et à diffuser : que nos contemporains réalisent un peu la réalité de ces « religions » de la paix.
Cela leur donnera peut-être à réfléchir sur notre héritage catholique inestimable.
Finissons sur une remarque troublante : le « gros » maître connu, et bien corrompu, ressemble à s’y méprendre aux « grosses » statues de Bouddha. Est-ce cela, l’imitation bouddhique ?
Paul-Raymond du Lac
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !
[1] Une thèse existe sur le sujet, de Shoko Tsuji.