Les Français ont parlé : « à bas la Gueuse » !, par Antoine Michel
Nous ne pouvons que nous réjouir des derniers résultats électoraux : les Français se sont massivement prononcés contre la Gueuse, par les pieds. Plus de la moitié des électeurs ne se sont même pas déplacés aux urnes, dégoutés certainement par cette chienlit sans limites et témoignant du peu de confiance dans ce casino aux dés pipés dont le résultat avait déjà été décidé à l’avance.
Qui l’eût cru ? La République est tellement décrédibilisée et les Français tellement désespérés que même les illusions républicaines vendues au rabais lors des élections ne semblent plus agiter les espoirs et les désirs, même les plus bas, de Français de plus en plus désabusés face à la chute interminable de ce pays.
D’aucuns iraient à souhaiter le crash libérateur de tous ces mensonges répétés en boucle. L’abcès douloureux enfin percé pourrait cracher tout son venin, mais il ne ferait plus semblant de se cacher sous le couvert des oripeaux minables des « valeurs de la République », qui ne parviennent plus à cacher la laideur de celle-ci, cette église de Satan tenue par des sectes de moins en moins secrètes.
Le fossé entre ce qui est dit dans les journaux et les chaînes de télévision et ce que chacun connaît sur le terrain devient trop grand pour être tenable : les années à venir s’annoncent sombres et difficiles… et en un sens, ce n’est pas plus mal : nous ne voulions pas comprendre que la révolution est le mal absolu, et que le rejet du Christ nous tue. Eh bien nous le comprendrons dans notre chair, s’il le faut !
Pour nous, les sujets fidèles, il suffira de faire pénitence et de payer pour les autres, en offrant en sacrifices tous nos malheurs, en priant pour les régnicoles français et leur conversion — ennemis compris.
Que les gens de bonne volonté se rendent compte vite des causes de leur malheur et qu’ils reviennent aux pieds du Roi, qui est lui-même aux pieds de Dieu !
À nous légitimistes de parler haut et fort, sans exubérance et sans triomphalisme, mais franchement et sans rien passer sous silence, des causes de tout ce qui se passe, du roi, de notre glorieux passé royal, qui a su faire au mieux pour pardonner, pleurer les péchés et se repentir sainement.
L’ébranlement des âmes est palpable. Les gens sont fatigués du climat de terreur. Leur chute même les oblige à se détacher des sirènes démocratiques et libérales, qui visiblement ne fonctionnent pas : ils prennent conscience que le libéralisme est mauvais, mais ils ne voient pas que son remède n’est pas le totalitarisme nationaliste, communiste ou mondialiste, mais le retour aux principes de la Royauté très chrétienne.
À nous de donner par l’exemple, notre joie et notre existence même, et par de bonnes paroles, la vision de cette restauration que tous les Français de bonne volonté souhaitent sans pouvoir oser se l’avouer au fond de leur cœur.
À nous de réveiller ce chevalier qui sommeille derrière le lâche et le traître, le démon et le médiocre ! Car les francs sont chevaliers, que voulez-vous ?
Les Français ont déjà parlé : « À bas la Gueuse ! ». Ce scrutin montre bien que plus personne n’y croit une seconde, et en face, chez les tyrans, ils se cachent de moins en moins. Ils ont en main le rouleau compresseur, mais les compressés résistent, même passivement, même fatigués, même si beaucoup ont perdu la foi — ou ne l’ont jamais apprises —, car 2000 ans d’atavisme chrétien ne disparaissent pas si facilement.
Il suffit d’en prendre conscience, et travailler pour que cet atavisme se transforme en un combat conscient de saints preux travaillant à la gloire du Christ et pour la piété filiale vis-à-vis du Roi Très Chrétien, qui, véritable miracle, ne nous a pas renié malgré tout ce que nous lui avons fait subir.
La Providence nous donne ce que nous méritons, alors à nous de mériter autre chose que les larmes et les malheurs. Et n’ayons pas peur de cette croix, car la croix sauve, si nous voulons bien reconnaître nos erreurs ! Alors, hauts les cœurs !
Antoine Michel
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !