La « Guerilla » de Laurent Obertone : vers une guerre civile en France ?
Guérilla.
C’est le titre du dernier roman de Laurent Obertone, journaliste et essayiste français, auteur du sulfureux « La France Orange mécanique », ainsi que d’un ouvrage sur Anders Breivik, dont les parutions respectives avaient donné lieu à polémique.
Guérilla, son nouveau roman, n’a pas non plus échappé à une vague de commentaires médiatiques.
Et pour cause : c’est une véritable bombe.
Plongeant le lecteur tour à tour dans la peau de plusieurs personnages, tous dotés d’une consistance et de caractères différents, « Guérilla » relate une France qui s’effondre, qui s’embrase, qui explose. L’Etat est dépassé, anéanti, et le chaos survient alors.
Ce roman a ceci de spécial, qu’il se place à la frontière du réel : il décrit une situation de guerre civile qui n’existe pas ; mais aussi un cadre social et politique qui ressemble amèrement à celui dans lequel nous vivons.
En plus de dresser le portrait d’une société devenue glauque, Guérilla met l’accent sur les dérives mentales suscitées par l’idéologie républicaine.
L’extrapolation au ridicule du « progressisme » permet de faire apparaître ses échecs au grand jour.
Dans ce roman, les Français sont devenus des victimes incapables, subissant tous les outrages qui leur sont fait, et se repentant toujours devant Culpabilité, le seul dieu qu’il leur reste…
Guérilla dresse aussi le portrait d’une oligarchie apatride, abhorrant les nationaux et le national, et prête à faire ses valises dès premier coup de canon.
Quoi qu’il en soit, aucun lecteur ne demeurera inchangé après avoir lu « Guérilla ».
Et s’il n’était que le triste augure d’un futur proche ?
Pour l’instant, la « guérilla » des Français doit être celle de l’information. Et ceci, les médias comme Vexilla Galliae l’ont bien compris.
Merci à eux.
Théophile Ducran-Lapoigne