Le pouvoir accélère ? Nous résistons !
Le gouvernement en a assez de ce projet de loi. Ce qui devait être le symbole de la modernisation de la société devient le symbole de la contestation antisocialiste. Les ministres ne peuvent plus sortir sans être pris pour cible par des centaines d’opposants pacifiques. Le tarif est le même pour les pseudo-journalistes haineux et élitistes, comme cette chère Caroline Fourest. Les mêmes journalistes bobos et arrogants, comme les quatre dindes de l’émission “le Grand 8”, qui mettent Frigide Barjot au bord des larmes.
Les actions se succèdent, malgré les arrestations par les policiers. Des policiers excédés de devoir enfermer des familles qui brandissent des drapeaux français et chantent la Marseillaise, tandis que la délinquance reste impunie dans les banlieues. Cette répression aveugle, ordonnée par Manuel Gaz (pardon, Manuel Valls), tourne au ridicule. On a ainsi pu voir les Homens (la réponse du Printemps Français aux Femen), torses nus, assis sur les marches du Palais Bourbon. En face, une double rangée de gendarmes, avec casques et boucliers. Les syndicalistes brûlant des pneus et lançant des billes sur les CRS, les anarchistes préparant leur cocktails Molotov à Notre-Dame-des-Landes, qui les traite de “groupuscules radicaux” ?
Les manifestants, ayant installé leurs tentes devant l’Assemblée Nationale, sont placés en garde-à-vue dans un commissariat ne disposant pas assez de places. A ce rythme, il faudrait aussi embarquer le sans-abri qui dort sous un banc en face de l’Elysée ! Mais le pouvoir se trompe. Comme dans toutes les dictatures, plus la répression est sévère, plus la détermination des opposants est grande. La nôtre l’est d’autant plus qu’elle reste dans un cadre pacifique. Ils ne faut pas nous décourager et continuer, encore et toujours !
ON NE LACHE RIEN !!!
François Etendard