Le mal, c’est d’abord à l’intérieur de soi qu’on le trouve…
On prend souvent les moines pour des êtres égoïstement attachés à faire leur petit salut personnel bien à l’abri des tentations du monde. C’est qu’on a perdu le sens à la fois de la solidarité de tous dans le bien et dans le mal, et de la responsabilité personnelle de chacun dans le combat à mener. Le mal, c’est d’abord à l’intérieur de soi qu’on le trouve. Mais y porter le fer, c’est déjà faire œuvre de salut pour tous : en Christ, nous sommes consubstantiels.
Pauline de Préval, Une saison au Thoronet – Carnets spirituels, 2015