Honneur à la Reine Marie-Marguerite !
21 octobre : Jour de la Reine !
Notre Reine fête aujourd’hui ses trente-deux ans !
Nous connaissons peu de choses de Sa Majesté la Reine, excepté qu’elle est d’une grande beauté, dont elle fait profiter chacun lors de ses venues en France, et qu’elle est la mère des trois Enfants de France qu’elle a donné au Roi et au Royaume :
Son Altesse Royale la princesse Eugénie de France, née en 2007,
Son Altesse Royale Monseigneur le Dauphin Louis de France, duc de Bourgogne et
Son Altesse Royale Monseigneur Alphonse de France, Duc de Berry, tous deux nés en 2010.
Ces Enfants de France sont l’avenir du Royaume, si bien incarné aujourd’hui par leur père Louis XX. Ils sont un encouragement de Dieu pour nous, Légitimistes, à persévérer dans l’espérance d’une Restauration dont Dieu seul connaît le jour, et nous en remercions la Reine au-delà de ce que nous pouvons lui exprimer.
L’on sait aussi que notre Reine a acquis la nationalité française en 2012, qu’elle est une excellente cavalière qui participe à des concours de saut d’obstacles de très haut niveau et qu’elle est une ambassadrice infatigable des œuvres de la Croix Rouge et de l’Ordre de Malte. Mais ici s’arrête la représentation que nous avons de la Reine et nous connaissons mal ou pas du tout le cadre de son entourage familial, de ses ancêtres, de son enfance…
Ainsi, Sa Majesté naît-elle le 21 octobre 1983 à Caracas, au Venezuela, au sein d’une grande famille d’entrepreneurs, les Vargas, descendants du conquistador espagnol Alonso de Ojeda.
Cet illustre ancêtre, issu d’une famille noble mais pauvre, entame sa carrière au service des très puissants ducs de Medina-Sidonia. Très vite, il obtient la protection de Juan Rodriguez de Fonseca, évêque de Burgos et futur Patriarche des Indes, qui lui permet d’accompagner Christophe Colomb dans son deuxième voyage au Nouveau Monde en 1493. Il rentre en Espagne en 1496 et prépare, avec le cartographe Juan de la Cosa et le navigateur florentin Amerigo Vespucci, un nouveau voyage au Nouveau Monde qu’il entame sur trois vaisseaux en 1499. En un peu plus de trois semaines, il reconnaît le continent près de l’embouchure de l’Orénoque et après avoir fait escale sur l’île de la Trinité, il voit un port qu’il appelle « Venezuela », c’est-à-dire « Petite Venise », en raison de sa ressemblance avec la baie de « La Sérénissime ». Il est donc le fondateur de ce nouvel état des Indes espagnoles. En 1509, lors de sa troisième expédition, il devient d’ailleurs gouverneur de « Nouvelle Andalousie », territoire qui couvre alors l’est du Venezuela, l’ouest de la Guyane et le nord du Brésil actuels. En 1515, rentrant en Espagne, son navire fait naufrage et il réussit péniblement à atteindre Saint Domingue où il décède. Voilà pour la figure ancestrale que l’on imagine d’un rayonnement considérable au Venezuela.
La mère de la Reine est Carmen Santaella, fille de son Excellence Hector Santaella, ancien Ambassadeur du Venezuela.
Le père de Sa Majesté est Victor Vargas, avocat et homme d’affaires qui a connu une prodigieuse réussite. Voyez plutôt : licencié en droit, il commence, dans les années 70, par développer un important réseau de cabinets juridiques. En parallèle, il crée, en 1982, une banque régionale, le Banco Barinas, qu’il revend en 1991 pour fonder le Centre d’Investissements Vénézuéliens (CIV). Ce centre investit dans de nouveaux marchés dont certains deviennent pionniers comme celui de la carrosserie. Ses investissements concernent les secteurs automobiles, immobiliers ou encore celui de la publicité. Mais sa plus grande performance est l’acquisition, en 1994, du Banco Occidental de Descuento (Banque Occidentale de Décompte ou BOD). Sous la présidence de Victor Vargas, la BOD passe d’une dimension d’institution financière régionale à celle de quatrième plus grande institution financière privée du Venezuela ! Et, selon le classement 2014 du groupe d’analyse America Economia, la BOD est aujourd’hui la 34ème plus grosse banque d’Amérique latine et la deuxième du Venezuela !
Une telle réussite oblige et Victor Vargas, comme les Médicis en leur temps, se fait protecteur et mécène :
Protecteur grâce à ses quatre fondations qui contribuent à l’amélioration de l’éducation, au développement social, à la protection de l’environnement et à la démocratisation de l’éducation musicale (il finance à ce titre, depuis 2008, l’Orchestre National des Jeunes du Chacao, que dirige le Chef Jose Antonio Abreu).
Et mécène des entrepreneurs dont il finance et soutient les initiatives grâce à son Centre pour l’entreprenariat qui les aide à développer leurs entreprises.
En 2014, ses œuvres ont financé et organisé 920 pièces de théâtre, 98 concerts, 112 événements d’entreprises, 4 grandes expositions d’art et 1137 événements culturels divers…
Victor Vargas possède enfin le club de polo Lechuza Caracas, l’une des premières équipes du pays, dans laquelle il joue et qui a remporté de nombreuses victoires. Mais surtout, conformément à l’esprit philanthropique du propriétaire, le club participe au programme Scholas Occurentes, réseau international d’écoles qui réunit des réalités éducatives de cultures et de religions diverses, œuvre née sous l’impulsion même de Sa Sainteté le Pape François !
Ce fort raccourcis de la vie de son père nous permet de situer dans quel contexte Sa Majesté la Reine a grandi. Elevée dans la Religion Catholique, elle fait ses études secondaires chez les Ursulines avant d’entamer une licence de pédagogie à l’université de Caracas et vit la vie internationale correspondant au très haut niveau social de ses parents. Mais, en 1999, un drame vient frapper la famille : son seul frère, Victor Jose, est emporté par une infection à l’âge de 19 ans…
Sa Majesté n’a alors plus que sa sœur aînée, Marie-Victoire, qui épouse, quelques années plus tard, François-Xavier d’Agostino, dont le meilleur ami et témoin est… le Roi de France Louis XX ! Leurs Majestés se rencontrent, s’apprécient et s’unissent devant Dieu le samedi 6 novembre 2004, en l’église Saint Stanislas de Cracovie du village de Altos de Chavon, commune de La Romana en République dominicaine.
Cette union portera les fruits des trois naissances dont nous bénissons le Ciel et forme le couple royal qui fait notre fierté et incarne l’espoir que les lys refleurissent un jour au beau Royaume de France.
Que Dieu bénisse le Roi, les Enfants de France et, particulièrement en ce « Jour de la Reine », notre bienaimée Reine Marie-Marguerite !
Franz de Burgos