« Le Camp des Saints » version 2015*
Mon premier article sur les migrants n’était qu’une information générale sur la situation qui ne cesse d’évoluer et qui vous a donné envie de réagir, ce dont je vous remercie. Je n’ai aucune illusion sur le devenir de ces migrants, dans une France surendettée, incapable d’AUTORITE. La situation est grave et ne peut qu’empirer. En suivant le quotidien de ces afflux migratoires, les décisions désordonnées des ministres qui un jour vont à droite, le lendemain à gauche, complètement débordés par la situation, je ne peux m’empêcher d’évoquer Jean Raspail qui faisait scandale en 1973 en publiant « Le Camp des Saints », roman dans lequel il imaginait le déferlement de populations du tiers-monde, poussées par la faim et la misère sur les côtes françaises. Un million de boat people prenaient pied sur notre territoire, en avant-garde d’une inéluctable invasion. Le gouvernement atermoyait, puis cédait. Mais une poignée de patriotes résistait jusqu’au bout, les armes à la main… Avec la nouvelle législation en vigueur, pourrait-on rééditer cet ouvrage sans poursuites judiciaires ? Raspail, avec “Le Camp des Saints”, n’était« ni un prophète ni un romancier visionnaire, mais simplement un implacable historien de notre futur?»
Nous sommes entrés dans cette situation de tension extrême par la lâcheté des gouvernants, par leur incapacité à anticiper et encore moins à réagir, par peur d’être dénoncés comme des fascistes, au même titre de ce maire de Béziers, M. Ménard, qui est venu lui-même déloger des migrants installés par effraction dans un immeuble (après avoir vraisemblablement payé un « passeur »). Et nos petits journalistes aux ordres du pouvoir de l’accuser de tous les maux. La misère est exploitable par tous. Et la grande majorité des médias coupables de vouloir à tout prix accuser les élus et les français incapables d’accueillir, donc il faut les culpabiliser au nom de la charité chrétienne. Les villes qui ont capacité à accueillir, sans que cela se fasse au détriment de leur population, le font. Les autres disent non. Et elles ont raison : on ne déshabille pas Pierre pour habiller Paul.
Il est toujours facile de refaire le monde « après ». Les migrants auraient dû être séparés en deux groupes, les chrétiens et les musulmans. Les premiers peuvent s’intégrer et être acceptés. Les autres, NON. Ils sont le risque absolu d’une destruction totale de notre culture, de nos valeurs, de nos richesses. Ils ne sont pas une « richesse » comme l’affirment certains. En petite quantité et déjà intégrés, oui, mais pas en centaines de milliers, venus d’autres mondes. Ils n’ont rien à voir avec les vietnamiens, les Pieds-Noirs, les Italiens, les Portugais, et d’autres. L’islam est la pire des religions puisqu’elle introduit l’obligation de la conversion par la force ou la mort. Ne jamais oublier les centaines de chrétiens crucifiés, torturés, dépouillés de tout pour ne pas avoir accepté de renier leur foi. Au Vatican, on s’est à de nombreuses occasions irrités du fait que la multiplication des persécutions de chrétiens — par des individus ou des groupes islamistes — de l’Irak au Kenya en passant par la Libye, le Pakistan ou le Nigéria, ne soit pas plus dénoncée, y compris par les autorités occidentales et musulmanes. « Aujourd’hui nous voyons nos frères persécutés, décapités et crucifiés pour leur foi en Toi, sous nos yeux ou souvent avec notre silence complice », a accusé le pape François.
C’est contraire aux lois de notre pays de faire une « différence » entre les uns et les autres. Parler de discrimination revient à se mettre au banc des accusés. Il n’empêche que nous courrons à plus ou moins long terme à la guerre civile. Ces migrants qui arrivent sur notre sol en nombre et le sourire aux lèvres vont déchanter quand ils se rendront compte de leurs inactivités, des jours qui ne passent pas et des femmes qui manquent. Une petite fille de 7 ans a été violée par un migrant de type « Nord-Africain » en Allemagne à Chemnitz. Vous en avez entendu parler ? D’autres cas seront occultés, c’est sûr, car ils sont inévitables. Comment donner du travail quand il n’y en a pas ?
Scénario catastrophe : Quand ces migrants entreront dans vos maisons, vous délogeront, violeront vos femmes et vos filles, il sera vraiment trop tard pour réagir. L’Allemagne est capable de fermeté, d’autres pays aussi, mais nous, au nom de la démocratie, nous acceptons tout ? ! … Je suis lucide sur les drames qui se préparent, d’autant plus qu’à Marseille, la ville s’est islamisée, les femmes voilées sont partout dans le centre ville et les quartiers défavorisés. Pas de travail, mais tous ces musulmans sont assistés par l’état, donc par nous, nos impôts.
L’espace Schengen est-il encore d’actualité ? Petit rappel : autorisant la libre circulation des personnes entre les États signataires, tout en garantissant l’harmonisation des contrôles aux frontières extérieures, l’espace Schengen permet à 400 millions de citoyens européens de circuler, munis d’une simple carte d’identité. Il regroupe 22 États membres de l’Union européenne (UE) et quatre pays associés : l’Islande, la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein. Les ressortissants de ces États sont dispensés de présenter un visa pour entrer en France. Il faut revoir les conditions de cet espace.
L’Europe se trouve à la croisée des chemins et nous, que pouvons-nous faire ? Des dons, pour que les associations vivant dans les pays en guerre continuent d’aider les familles qui veulent rester chez eux ? Et parvenir à un règlement diplomatique ? Mais c’est peut-être déjà trop tard. Notre haute conception de la démocratie a fait chuter le dictateur de Libye. Pour les Américains, il s’agissait d’autres « valeurs ». Ils n’ont pas réussi en Afghanistan et en Irak. Ils ne vont pas aller s’enliser en Syrie. Notre petit président propose des solutions, aussi petites que lui, n’ayant pas encore compris que la France seule ne peut réussir là où les grandes puissances ont échoué. Elle ne peut agir qu’en faisant partie d’une coalition, n’en déplaise au petit homme. Le Mali, c’était un peu chez nous, rien à voir avec la Syrie. Ne comparons pas ce qui ne l’est pas.
Je me pose toujours cette même question : mes deux grands-pères et mes deux arrière grands-pères sont morts lors des deux guerres pour défendre le sol où je vis. Que diront ces migrants à leurs enfants le temps de dire la vérité ? Je pense que ce n’est pas leur problème et que leur Coran résoudra le problème pour eux. De toute façon, rien ne pourra se réaliser si ce n’est sous l’égide des Nations unies, et sans que soient exclues la Russie ou l’Iran. N’oublions jamais que les States ont lutté depuis 2010 à ce jour contre le terrorisme en Afghanistan, Irak, Pakistan, et au Yémen puis Conflit en Libye (Guerre civile libyenne) ; la dernière intervention concerne la Guerre civile en Ukraine. Ils vont accueillir dix mille Syriens, même s’ils ne font pas partie de l’Europe. L’action diplomatique menée par Barack Obama depuis 2009 lui a permis d’obtenir son prix Nobel de la paix. Difficile pour lui de repartir en guerre…
Personne ne peut-il envisager un dialogue constructif avec Bachar el-Assad ? Bachar el-Assad a affirmé dans une interview accordée aux médias russes. “Les pays occidentaux voudraient éliminer une personne et mettre à sa place une autre qui ferait le jeu de ces pays et non de sa Patrie”. Tout est dit et les civils font toujours les frais de toutes les guerres. Tout de même, un miracle peut survenir, il faut y croire pour qu’il advienne et sauve notre France de l’invasion des musulmans…
Solange Strimon
NB : suite pessimiste du premier article sur le devenir des migrants en France.
*Article du 14 septembre 2014 : [Point de vue] Quel devenir pour les migrants accueillis ?