La Saint Valentin
…hier samedi 14 février, mais il peut être plaisant ce dimanche de rappeler ce que signifie cette fête, simplement parce que les occasions de se réjouir ne sont pas légion. Les couples se forment toujours dans l’amour et tous les ans, on peut se souvenir de cette date. Saint-Valentin est l’occasion de relancer le commerce des amoureux et les promesses d’amour que l’on tiendra… ou pas. Tout devient tellement éphémère mais reste dans les mains de Dieu, le Père.
Une vie ensemble à deux dans notre société, c’est bien difficile lorsqu’on ne s’est pas connu dès l’école maternelle et qu’on se rend compte en avançant dans le temps des différences qui creusent le fossé. La vie de couple, avec la même personne, semble si difficile aujourd’hui avec toutes les tentations qui se promènent allègrement dans les bureaux, dans les transports. Je parle bien entendu des jeunes générations, pas nos parents ou nos grands-parents, qui ont des fondations solides comme du roc, qu’est-ce qui fait encore rêver aujourd’hui ?
– Les mensonges perpétuels de nos élus politiques, qu’ils soient de droite ou de gauche,
– leur soif de pouvoir et d’argent, quand on lit ce que les « Ex » touchent, venant de nos poches, on comprend leur avidité
– la montée du populisme, conséquence de l’absence de grands projets pour la France, les socialistes se révélant comme toujours « forts » dans l’opposition et tellement « faibles » au pouvoir,
– les scandales financiers qui n’en finissent pas, avec ces détournements d’argent par les « riches », ayant les conseillers financiers pour les réussir, alors que les « pauvres » comptent leurs petits sous pour finir le mois,
– les départs des jeunes en Syrie ou ailleurs, endoctrinés par Internet, et prêts à tomber dans les bras d’Allah pour devenir des héros, n’ayant aucun idéal, aucun projet, là où ils sont,
– les conceptions d’enfant que l’on confie à des « ventres » que l’on rémunère,
– les démêlés de l’ancien directeur du Fonds monétaire internationale, qui aura à répondre de proxénétisme aggravé alors qu’il aurait pu devenir le Président de la république,
– la nécessité à Marseille, l’une des villes les plus pauvres de France, si ce n’est la première, d’une intervention de l’État républicain à la hauteur des enjeux d’insécurité que traverse la cité depuis des années. Manuel Valls a repris les mêmes formules que son prédécesseur Jean-Marc Ayrault, venu à Marseille voici quelques années, avec les mêmes promesses, et jamais d’actes !
– les tirs à la kalachnikov dans la cité de la Castellane à Marseille en direction des policiers, le matin, une gifle pour Manuel Valls, alors qu’il annonce l’après-midi son plan, et semble ignorer que plus de 40 % de cette population est au chômage et vit plutôt grassement de la vente de la drogue,
– il ne faut pas oublier que le 8 novembre 2013 le Premier ministre de l’époque Jean-Marc Ayrault avait annoncé un plan d’aide de plus de trois milliards d’euros, concernant les transports, la sécurité, l’emploi, l’éducation, et que les Marseillais n’ont rien vu venir, pas plus qu’ils ne verront d’amélioration dans leur quotidien. Pour Marseille, il faudrait un plan Marshall très simplement.
– la situation de l’Ukraine, avec la Russie, l’Europe, les États-Unis, ne doit pas nous faire oublier que la vente d’armes est, avec la drogue et le trafic d’esclaves, tellement enrichissante. La situation de l’Ukraine est d’autant pluscomplexe qu’une large partie du pays, à l’Est, est russophone, de culture russe, et se sent proche de la Russie alors que l’autre partie du pays, à l’Ouest, se perçoit plus proche du monde occidental.
Enfin nos élites politiques devraient pouvoir disposer d’un minimum de clairvoyance et de fermeté car il est de leur devoir de défendre notre héritage, de le faire fructifier et de le transmettre à nos descendants et non pas de le sacrifier sur l’autel de leurs propres intérêts électoraux. Admettant que cette triste liste est bien loin d’être exhaustive dans les différents malheurs qui nous accablent, s’il nous reste un tout petit espace de rêve dans l’amour du couple, n’hésitons pas à nous offrir une Saint Valentin, à notre niveau, remerciant Dieu de nous permettre ce rappel d’une journée. À notre conjoint, à notre fiancé, à notre compagnon (ces trois appellations à mettre éventuellement au féminin), un signe d’amour comme des fleurs, des chocolats, des livres, un diner au restaurant, une sortie, enfin une attention particulière.
Mais d’où vient le nom de Valentin ? Il vient du mot latin Valentinus, qui vient lui-même de valens — être fort, puissant, imposant. La Bible décrit un homme qui possède un titre semblable : « Cusch engendra aussi Nimrod; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l’Éternel; c’est pourquoi l’on dit : comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Éternel. » (Gen 10 :8-9). On dit qu’il chassait avec l’arc et les flèches. Et Cupidon dans toute cette histoire ? Le nom de Cupidon provient du verbe latin cupere, signifiant désiré. Cupidon était le fils de Vénus, la déesse romaine de la beauté et de l’amour. Connu aussi sous le nom d’Eros chez les Grecs, il était le fils d’Aphrodite. Cupidon était un archer à l’allure d’enfant (Nimrod était archer). La mythologie décrit Cupidon comme pourvu d’une personnalité enjouée. Il utilisait ses flèches invisibles dont l’embout était en or, pour frapper les femmes et les hommes sans méfiance, les faisant tomber follement amoureux.
Que sait-on sur Valentin ? Selon l’Encyclopédie catholique, au moins trois Saint-Valentin différents, tous martyrs, sont mentionnés dans le martyrologe sous la date du 14 février. Un aurait été prêtre à Rome, un autre évêque d’Interrama (la Terni moderne). Ces deux personnes semblent avoir été martyrisées dans la deuxième moitié du troisième siècle et avoir été enterrées le long de la voie flaminienne, mais à des distances différentes de la ville d’un troisième Saint-Valentin qui aurait souffert en Afrique avec un certain nombre de ses compagnons. On ne sait rien de plus. Des biographies de plusieurs hommes différents appelés Valentin ont été fusionnées pour obtenir un seul Saint-Valentin officiel.
En 1496, Saint Valentin devint officiellement le patron des amoureux. Dès le IIIème siècle, après la mort de Saint Valentin, la Valentine, message d’amitié, apparaît. Au XIVème siècle, cette coutume du message amoureux gagne l’Angleterre. D’ailleurs chez les anglo-saxons, le mot ” Valentine ” est un synonyme du ” Sweetheart ” qui veut dire amoureux. Au XVème siècle, Charles d’Orléans, qui a passé 25 ans de captivité en Angleterre, ramène cette tradition en France. Le fiancé devait, le jour de la Saint Valentin, envoyer à sa bien-aimée un message plein d’amour et de tendresse. Cette coutume perdura et au XVIIIème siècle, des Valentines, décorées de cœurs et de cupidons prolifèrent dans toute l’Europe.
Au XIXème siècle, ces cartes, les Valentines, étaient la façon la plus romantique de déclarer son amour. C’est à ce moment là que les premières cartes imprimées avec des poèmes apparurent. Vers 1850, ces cartes franchirent l’Atlantique et furent importées en Amérique où elles connurent également un très grand succès. De nos jours, dans le monde, plus d’un milliard de cartes postales sont envoyées lors de la Saint Valentin. Avec Internet il est possible aujourd’hui, d’envoyer des cartes virtuelles rapidement et gratuitement!
Certains sites vont violemment condamner la célébration de cette Saint-Valentin comme étant la « fête de l’amour » et quelques auteurs n’hésiteront pas à condamner cette fête comme étant païenne. J’ai choisi de ne garder de cette fête que le côté joyeux et plein d’espoir des amoureux qui le restent toute leur vie, sachant se ressourcer lors de séminaires catholiques ou lors des vacances ou dans l’éducation et l’épanouissement de leurs enfants. Quel que soit votre avis sur la question, l’important, c’est l’amour au quotidien, et spécialement ce dimanche, si vous n’y avez pensé samedi !
Offrez des fleurs, sans vous tromper sur leur symbolique, et reprenez le cours de la semaine sur la base de l’espérance dans l’amour, avec un seul objectif, continuer d’apprendre à être heureux pour transmettre l’amour autour de vous.
Solange Strimon