Chretienté/christianophobieHistoireMensonges et fantaisies orléanistes

Le jour où le drapeau blanc eût pu sauver la France, par M. l’abbé Rioult

Dans cette vidéo, avec citations et références précises à l’appui, l’abbé Olivier Rioult réfute un à un les arguments des détracteurs orléanistes du comte de Chambord, de jure le roi Henri V, qui reprochent à ce dernier son refus du drapeau tricolore et ipso facto de la monarchie libérale et constitutionnelle.

Retenons quelques citations :

« La France République serait la fin de l’Europe monarchique et l’Europe République serait la fin de la civilisation, de la religion, de la politique, de la société, la fin de tout. »
— Louis de Bonald

« Parfois on me demande quel sera mon programme, il est bien simple. C’est l’Évangile tout pur, sans en retrancher un iota, car j’ai la conviction profonde que l’Évangile est le code du gouvernement tout aussi bien que celui des individus »
— Henri V, Lettre au comte Douhet, 14 mars 1871.

« Rien n’ébranlera mes résolutions, rien ne lassera ma patience, et personne, sous aucun prétexte, n’obtiendra de moi que je consente à devenir le roi légitime de la Révolution »
— Henri V, Manifeste du 25 janvier 1872.

« Pour ma part, j’estime que nul de nous n’a le droit d’exiger du Roi, si résigné qu’il puisse être à tous les sacrifices pour nous sortir de l’abîme, qu’il se jette dans un courant où il a la certitude de se noyer avec nous. C’est trop demander au sauveteur qu’il veuille bien s’attacher au cou la pierre qui a entraîné les meilleurs nageurs au fond de l’eau »
— Cardinal Pie, Lettre du 30 août 1873.

« Si cela ne représente rien, il n’y a aucune raison d’attacher de l’importance à une couleur plutôt qu’à une autre, et je puis conserver la mienne. Mais si, au contraire, cela représente tout un ordre d’idées, et je le pense ainsi, je ne dois pas, je ne veux pas abandonner le drapeau de mes pères, qui, pour moi, veut dire respect de la religion, protection de ce qui est juste, de tout ce qui est bien, de tout ce qui est droit, uni à tout ce que commandent les exigences de notre temps, tandis que le drapeau tricolore représente le drapeau de la Révolution sous toutes ses faces »
— Henri V

0 réflexion sur “Le jour où le drapeau blanc eût pu sauver la France, par M. l’abbé Rioult

  • stigers

    l’abbé dit que la monarchie et le drapeau blanc ne font qu’un, hors ce n’est que pendant la restauration en 1814 que la drapeau blanc est devenu le drapeau de la royauté Française

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  • Stigers

    Claude Mauriac a rapporté dans le Temps immobile une conversation qui se tint à Colombey en août 1946. Le Général, qui vient de quitter le pouvoir, s’interroge sur la manière d’y revenir : « Voyez-vous, dit-il à Claude Mauriac, je songe beaucoup au comte de Chambord. Je songe aux vraies raisons de son refus. Car l’histoire du drapeau blanc n’est qu’un prétexte, naturellement. Eh bien, cette raison je la connais : c’est qu’il n’avait plus confiance en la France, qu’il savait qu’il ne pouvait rien faire de la France, qu’il a préféré voir la monarchie morte une fois pour toutes et sans avoir à participer à cette décadence. Le roi ne pouvait accepter le traité de Francfort. Si le comte de Chambord avait signé, il lui aurait fallu préparer aussitôt la revanche, il ne pouvait régner sans cela. Or, le pays ne voulait pas de la revanche et il le pressentait, le pays ne voulait surtout pas accomplir l’effort nécessaire. »

    Claude Mauriac commente : « Si grave, si triste, le visage du général de Gaulle au moment où il désespère de la France. Il parle tout haut devant moi, le regard perdu… », et il demande alors : « Ce que le comte de Chambord a refusé d’être, c’est vraiment cela que vous voulez que je sois ? »

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