Pas des femmes, rien que des femens
Autrement dit pas grand-chose, mais passer sous silence l’absence de réactions vives de nos responsables politiques donne envie de taper du poing sur la table et de s’interroger.
Nos vedettes du show biz, nos intellectuels de gauche, nos médias à la botte du président, qui montent au créneau pour un oui pour un non, sont en vacances, muettes, indifférentes ou quoi ?
Si ces femens avait souillé un lieu de culte juif ou musulman, la planète en parlerait encore. Mais il ne s’agit que d’un haut lieu de notre culture chrétienne, un lieu magique pour lequel les plus grands écrivains et poètes ont écrit, un espace de mémoire et de recueillement, un lieu sacré chargé d’histoire.
Ces « malades » méritent d’être lourdement condamnées, pour deux raisons : profanation d’un espace cultuel et profanation d’objets sacrés. Il paraît d’ailleurs invraisemblable que ces femens aient pu rester si longtemps debout sur une cloche sans être presque immédiatement mises hors d’état de nuire par le service d’ordre de Notre-Dame. Ils sont où les gardiens de Notre-Dame ? Cette lenteur devra être corrigée lors de la montée des cloches le samedi 23 mars où elles risquent de récidiver.
Cette opération médiatique du mardi 12 février destinée, selon leurs termes, à « fêter » le renoncement de Benoît XVI à sa charge pontificale ainsi que le vote en première lecture du « mariage pour tous » à l’Assemblée nationale a peut-être été commanditée. Par qui ? On ne le saura jamais… en tous cas, pas maintenant. En tous cas, elles sont violentes et dangereuses (une épaule démise pour l’un des intervenants voulant les déloger).
Rien de tout ce qui touche l’espace religieux de près ou de loin ne doit être minimisé : les journaux étrangers se moquent assez de nous pour ne pas leur donner sur un plateau d’argent de quoi se réjouir de notre lente descente aux enfers, puisque celle-ci a bien commencé depuis quelques mois.
Solange Strimon