Rapport Sauvé et abus dans l’Église : une seule solution, l’Inquisition !
Ne revenons pas sur le scandaleux — au sens propre — rapport Sauvé, qui vise à traîner dans la boue notre Sainte Mère l’Église à travers les vices des hommes qui devraient, ou auraient dû, la servir[1]. N’insistons pas sur les fantasques exagérations des chiffres par des projections plus que douteuses à partir d’une population à l’époque nombreuse, la faiblesse des critères d’évaluation, l’absence de la mise en perspective par exemple avec ce qui se passe dans les milieux « homos »[2], où l’on est bien servi en la matière, ou encore dans les milieux étudiants biberonnés à la libération sexuelle, féministe[3], etc.
Soulignons qu’il n’est pas étonnant que dans le sein de l’Église il y ait des abus : plus de discipline, plus de doctrine, plus de correction, plus de punition et encouragement actif de la perversion sans aucun frein ; plus de belle liturgie mulimillénaire, plus de bréviaire, plus de soutane, plus des autres prières et dévotions traditionnelles… Sans compter les scandaleuses affaires de hauts-prélats soixante-huitards couverts par la plus haute autorité de l’Église — pensons à l’affaire McCarrick… Alors comment s’étonner ? Et d’ailleurs pourquoi s’émouvoir ?
L’homme est pécheur, que voulez-vous… il faudrait arrêter de s’étonner et croire (par malice comme Rousseau ou par naïveté crasse) que l’homme est bon naturellement… Que les prélats eux-mêmes démolissent l’institution est certainement le point le plus honteux de l’affaire : si encore des laïcards haineux avaient commandité ce genre de scandale… mais là, cela vient du gratin du clergé !
L’homme est pêcheur, blessé dans sa nature. C’est pour cela qu’il y a des commandements, une morale, des lois, et des châtiments quand elle ne sont pas observées : nous appelons cela la justice.
Il est assez désespérant de devoir en revenir à ces fondamentaux que sont la justice, la discipline et le châtiment, et que même les pires païens ont rarement osé nier — ils pouvaient être appliqués pour de très mauvais contenus ou de fausses doctrines, certes, mais c’est une autre affaire.
Regardons l’histoire, enfin. Ne croyons pas que, durant des siècles, les abus dans l’Église par les clercs furent réduits au minimum simplement par la force du Saint-Esprit ! Notre Sainte Mère l’Église savait punir et surveiller, pour le bien des âmes, en particulier les clercs ! L’Église sait depuis toujours qu’un mauvais clerc est bien pire pour le salut des âmes que le plus diabolique des criminels…
Alors, en Espagne par exemple, la belle Inquisition espagnole — oui, oui, je vous l’assure, regardez-la de près, c’est un tribunal d’une justice et d’une équité inégalée dans l’histoire — faisait le ménage d’abord parmi les clercs. Où l’on découvre d’après les sommités de la recherche sur le sujet, qu’une forte proportion des condamnés de l’Inquisition espagnole sont des clercs ![4] Tout est visé : crime de meurs, simonie, nicolaïsme, hérésies multiples…
Résultat des courses : il n’y avait que peu de scandales et le crime réduit au minimum parmi les crimes.
Merci l’Inquisition ! Vivement qu’elle soit rétablie dans l’Église, pour les clercs à tout le moins… Mais nous plaignons d’avance le Grand Inquisiteur qui sera chargé de nettoyer les écuries d’Augias !
Rémi Martin
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !
[1] cf. https://www.lesalonbeige.fr/rapport-sauve-dire-pardon-dire-merci-et-dire-non/ ou encore Le Club des Hommes en Noir du 8 octobre 2021 :
[2] Un exemple parmi cent : https://www.huffingtonpost.fr/entry/metoogay-pourquoi-les-hommes-gays-sont-particulierement-exposes-aux-violences-sexuelles_fr_6058b979c5b6bd95117ed5c8
Notons qu’il est toujours drôle de constater l’étonnement des auteurs, là où un minimum de connaissance de l’ordre naturel a prévu depuis longtemps ce genre de conséquences. Ou quand la science redécouvre des évidences morales…
[3] Entre mille encore : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/12/une-etudiante-sur-vingt-dit-avoir-deja-ete-victime-de-viol_6055666_3224.html.
[4] Bartolomé Bennassar, L’inquisition espagnole, XVe-XIXe, Hachette, Paris, 1994, p. 61 sq. Sur les sondages effectués, toujours plus de 10 %, parfois un quart ou plus.