Touche pas à mon dimanche !
Le ministre de l’économie E. Macron souhaite passer de 5 à 12 le nombre de dimanche ouvrables dans l’année. Une initiative qui commence à faire l’unanimité, selon un sondage CSA publié le mardi 9 décembre…
Les deux tiers des français seraient favorables à l’ouverture des magasins le dimanche, au nom de la « liberté à faire ses courses quand bon il semble ». Bien sûr, les professions intermédiaires et les cadres sont plus enclins à promouvoir cette mesure, n’étant quasiment pas concernés par un travail dominical…
Entre les employés qui vont être subrepticement obligés de travailler le dimanche et les petits commerces qui ne pourront suivre, la saignée va être lourde de conséquence. Au nom d’une petite élite dotée d’un bon pouvoir d’achat, les classes populaires vont se voir privées d’un jour de repos. Un jour consacré à Dieu, où la détente, la gratuité et la famille devraient oxygéner les foyers.
Le gouvernement sait très bien que s’attaquer au dimanche permet de faire d’une pierre deux coups : détruire le tissu des petits commerçants français, en particulier en zone rurale, et porter un nouveau coup à la famille.
Il est terrible de constater que les seules voies criant grâce pour le dimanche sont les communistes du Front de gauche, opposés à 69%… Les royalistes devraient s’emparer du sujet pour sacraliser le dimanche français, le dimanche des familles, le dimanche chrétien !
Pour cela, les royalistes peuvent s’appuyer d’une part sur la grande tradition des catholiques sociaux tels que La Tour du Pin ou Albert de Mun, qui défendirent la dignité de l’homme face au travail, et d’autre part sur l’âme catholique de la vraie France, assidue chaque dimanche au Saint-Sacrifice de la messe.
Julien Ferréol