Les zones de congés scolaires, casse-tête des familles
Depuis déjà une trentaine d’années, les familles françaises subissent les dictats de l’État républicain, non seulement avec les changements des programmes scolaires réguliers déstructurant pour les enfants qui se trouvent ballotés entre la transmission du savoir par les familles et celle de leurs professeurs qui diffèrent, entraînant une cassure de l’autorité (l’enfant ne sachant plus qui a raison des parents ou des professeurs surtout en matière de la transmission de l’Histoire, maniée et remaniée idéologiquement par les différents gouvernements au gré de leurs besoins idéologiques tels qu’ils instaurent une certaine « terreur » psychologique chez les professeurs honnêtes eux-mêmes qui risquent des sanctions s’ils sortent du « moule » parce qu’ils privilégient le bien de leurs élèves) .
Et de surcroît, en ce qui concerne les vacances scolaires, l’expérience montre depuis ses débuts, il y a une trentaine d’années, que le fractionnement des vacances scolaires en 3 zones est déstructurant pour les 3 générations habituelles que comportent les familles, cela tous les 3 ans, en effet, il arrive très souvent que les membres de la deuxième génération familiale n’habitent pas sur la même zone scolaire, les cousins germains ne peuvent donc pas se rencontrer une fois tous les trois ans, ce qui provoque la mauvaise humeur de la génération des grands-parents pour lesquels réunir la famille dans une maison de campagne (ce qui est le cas d’une grande partie des familles) devient un casse- tête ; les liens familiaux se distendent et les cousins du même âge ne peuvent se voir régulièrement, au moins durant la période charnière à cheval sur 2 zones.
Dans la mesure où la grande majorité de la population citadine française se trouve en Ile-de-France et où les autres grandes villes en sont suffisamment éloignées, et du fait que les familles vont passer de nombreux séjours chez les grands-parents de province, il aurait été beaucoup plus judicieux pour les gouvernements de ne générer que 2 zones.
Mais voilà… le mercantilisme absolu de nos hommes politiques qui fait passer le « fric » avant le Bien Commun des Familles a décidé de privilégier les ressources du tourisme au risque de l’endettement de nos compatriotes qui en viennent à payer à crédit des séjours sur les lieux artificiels de détente au mépris du Bien Réel de leurs enfants, alors que ce sont la plupart du temps les vacances prises en famille entre cousins qui laisseront les souvenirs les plus durables et les amitiés familiales solides dans le temps.
Occasion pour les jeunes de renouer les liens avec leurs grands-parents et de consolider leur amitié familiale de cousinage.
Dans cet état d’enfance et de pré-âge adulte qu’est l’adolescence, une année est une ère temporelle très longue, et ne pas pouvoir se voir avant les grandes vacances une année sur trois, peut s’avérer une cassure qui peut être générée par de multiples raisons.
La famille est réellement comme d’habitude la grande oubliée de ces gouvernements républicains qui ne savent organiser la vie du peuple que sur le papier, au gré de leurs désirs d’endoctrinement du peuple et non avec Bon Sens et Charité.
Chantal de Thoury