Politique

Un remède : Vivons comme si de rien n’était !, par Antoine Michel

Les persécutions de toutes sortes se généralisent et la Terreur resserre de jour en jour l’étau dans tout le pays, et sur toute la terre.

Il nous faut résister autant que faire se peut et selon la place où nous sommes.

Dans ce combat gardons à l’esprit deux points importants. Le premier est que l’ennemi cherche à être omniprésent par la pression anxiogène et terroriste communiquée en permanence via tous les moyens possibles, à commencer par les médias et l’info en continu, les menaces constantes, les punitions pour l’exemple, l’atmosphère de délation, de conformisme et d’ostracisme social et tout ce que vous pouvez imaginer d’autre.

Une première victoire consiste déjà à ne pas se faire grignoter par cette politique terroriste en mettant la distance la plus grande possible avec tous ces écrans et cette pollution sonore, qui veulent vous empêcher de méditer, prier, vous poser et agir comme il faut, dans la vertu sereine et joyeuse, selon les volontés divines et non celles du monde.

Pourquoi ne pas limiter les écrans, laisser son téléphone loin de sa poche, et circonscrire les nécessaires consultations pour les états qui le requiert à des lieux et moments précis ?

Il faut vous imaginer à la place de nos ennemis diaboliques : leur jouissance consiste dans l’idée de nous savoir inquiet en nous faisant croire qu’ils peuvent nous écraser quand ils le veulent et comme ils le veulent, et de savoir que par cette peur, sans qu’ils ne fassent en fait rien de concret, nous modifions nos comportements et perdons notre tranquillité de cœur et d’esprit.

Faites-vous ainsi un point d’honneur de ne pas leur donner ce plaisir ! Et faites comme si de rien n’était, ignorez-les tant qu’ils ne sont pas concrètement à votre porte en train de vous attaquer – là, il faut prendre les armes temporelles et spirituelles et se battre, évidemment.

Il faut évidemment parvenir à cette difficile alchimie, que seule la Foi en dernière instance peut donner, de bien comprendre objectivement les risques que nous encourrons sans que cela ne nous inquiète ni ne change notre détermination à ne pas changer et au contraire nous porte à nous affermir dans nos vertus.

Nous en venons ainsi à la seconde manière de résister, que nous avons déjà légèrement évoquer : non content de les ignorer en limitant leur emprise bruyante terroriste dans la vie de tous les jours (vous savez, la télé de 1984 toujours allumé faite pour empêcher tout recueillement et pour conditionner toute la population), il s’agit ensuite de faire comme si de rien n’était dans la vie de tous les jours.

Soit vivre comme si cette dictature n’existait pas : c’est la meilleure résistance qui ne peut que les faire enrager, et qui les tiendra en échec.

Sans perdre la prudence nécessaire, certes, mais sans tomber dans une pusillanimité de mauvais aloi qui vous paralyse et vous fait perdre psychologiquement déjà devant la Bête hideuse.

En pratique cela signifie tout faire selon le bien commun pour votre famille, pour votre entourage, pour le Roi et pour Dieu, sans vous préoccuper ni de la légalité ni des lois ni des conséquences : il suffit de se préoccuper de ce qui est bon et juste. Par exemple, continuer à bien enseigner vos enfants à la maison, à les faire prier, à prier vous-mêmes, à tapisser vos murs d’images religieuses et d’étendards royaux, de vous cultiver à la vraie et bonne culture d’antan dans la pure contre-révolution. Ensuite, dans les communautés j’allais dire non hostile, comme la paroisse ou les groupes amis, ne jamais céder à ne pas dire ce qu’il faut dire – évidemment sans scandale, avec courtoisie et après mûre délibération – et ne jamais jouer le jeu des mesures anti-sociales pour des raisons futiles comme la crainte d’une dénonciation ou autre descente de police – il suffit de mettre en place des plans pour « faire semblant » de respecter les règles absurdes quand ladite descente arrivera comme faisait nos aïeux dans les « meilleurs » moments de la révolution ou de l’occupation…

Et même à l’extérieur, glisser, dès que l’on peut, des petits faits dérangeants, en toute innocence, que ce soit au bar (où l’on ne montre pas le passeport sanitaire, et où on fait dès qu’on le peut des scènes pour être admis, et où l’on repère peu à peu les autres résistants pour créer des réseaux), au bureau, à l’école ou ailleurs ; juste des faits – il y en a pléthore – et des vérités existentielles anthropologiques de base. A dire d’un coup, franco, sans gants et sans hostilité.

Faire comme si de rien n’était non plus lors de ses déplacements, ou de ses achats, avec ce tranquille courage que donne la conscience d’avoir raison et de se battre pour la justice, sans avoir peur des persécutions et, le jour où elles arrivent, les accepter avec la joie de celui qui sait qu’il peut témoigner par sa simple existence de celui qui fait comme si de rien n’était !

Résister de cette façon-là est à la portée de tout le monde, et possède la double efficacité de détruire frontalement les plans ennemis, tout en ralentissant voir en détruisant l’avancée de la révolution. A nous d’être le sel de la terre, le blé parmi l’ivraie, en toute tranquillité, mais avec force et constance ! Ceux qui peuvent et doivent par leur position ou leur état résister plus, qu’ils le fassent, mais pour tout le monde ce genre de résistance pas si passive que cela est déjà une grande victoire contre nos ennemis dont le souhait et le plaisir sadique consistent dans le fait de nous contrôler à toute heure de la journée et se rendre comme présent à nous à tout moment.

Ils se prennent pour des dieux, rappelons-leur qu’ils ne le sont pas !

Antoine Michel

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

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