Vous aviez dit guérilla ?
Après l’avancée triomphante des troupes françaises vers le nord du Mali, le plus simple était fait. Pour notre armée conventionnelle, écraser les insurgés était bien la phase la plus simple des opérations.
Comme il était bien aisé de le comprendre, les islamistes n’auront fait le dos rond que durant l’orage.
Dernièrement, des tirs ont eu lieu à Gao, ville censée être aux mains des libérateurs. Ces affrontements suivent une série de deux attentats depuis la fin de la semaine dernière. Les menaces d’attentats sur le sol français de la part de chefs terroristes redoublent et nos otages ne sont pas tirés d’affaire.
Bien que l’armée française ait bombardé le commissariat de Gao en écartant les murs et les insurgés (détail fourni par le Direct Matin), il y a de quoi se cacher au Mali, pays deux fois plus grand que le France et couvert de déserts. Comment va-t-on sortir de là ?
N’y avait-il personne pour y penser ?
L’inévitable désillusion se concrétise.
Julien Ferréol