Madame Mazetier provoque la guerre des sexes à l’Assemblée Nationale
“C’est Madame la Présidente, ou il y a un rappel à l’ordre avec inscription au procès verbal” – s’écrie Sandrine Mazetier, députée socialiste, à l’Assemblée Nationale mardi dernier à l’encontre du député UMP du Vaucluse Julien Aubert, prenant la parole lors de l’examen du projet de loi sur la transition énergétique.
La présidente de séance n’a pas du tout accepté qu’on l’appelle “Madame le Président” ni “Madame”. Mais le député Julien Aubert persiste et signe, en affirmant qu’il ne faisait que suivre l’Académie Française en disant “Madame le Président”.
La féminisation se référant à la femme du président.
Mais cette affaire entraînera la privation, pendant un mois, du quart de son indemnité parlementaire, selon le règlement de l’Assemblée. Le député Eric Ciotti dénonce alors “cette police de la pensée” mise en oeuvre par les socialistes, et “une sanction ridicule et grotesque contre le député Julien Aubert”.
Face à ces socialistes en déroute, plus de cent quarante députés de l’opposition, à l’initiative de l’ancien premier ministre François Fillon et de l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy et député des Yvelines Henri Guaino, exigent du président de l’Assemblée Nationale qu’il annule la sanction infligée à leur collègue.
Pour expliquer l’attitude de “l’infortunée” Sandrine Mazetier, l’écrivain Christian Combaz réagit : “Madame Mazetier est atteinte d’une affection commune chez les gens de gauche qui se manifeste par une confusion permanente entre les exigences de l’amour-propre et celles du bon droit. C’est bien simple, dans son cas on n’arrive même plus à les distinguer. Elle se sent personnellement concernée par tout ce qui relève de la guerre des sexes”.
Eric Muth