Tribunes

Non, je ne suis pas Charlie

Cri du cœur d’un Français révolté et indigné contre la récupération politicienne, en vingt Non et vingt Oui.

Non, je ne suis pas Charlie.

Non, je ne suis pas ce que représente ce journal : la décadence de l’esprit français depuis quarante ans, chute abyssale qu’il est juste de qualifier de véritable « suicide ».

Non, je ne suis pas cet esprit soixante-huitard libertaire ne respectant plus rien de la civilisation.

Non, je ne suis pas cette liberté dépravée, ne connaissant d’autre borne que celle de son propre néant relativiste.

Non, je ne suis pas cette liberté totalitaire qui fait de l’insulte salace et sciemment provocatrice un droit fondamental.

Non, je ne suis pas ce dénigrement systématique et systémique de la nature religieuse de l’Homme.

Non, je ne suis pas ce piétinement insistant de notre histoire, de nos traditions, de tout ce que bâtirent avec Foi, parfois au prix de leur sang, nos pères.

Non, je ne suis pas cette caste merdiatique tenue par ces socialo-communistes rouges-sang à la fatwa schizophrène : « Il est interdit d’interdire ».

Non, je ne suis pas ces ayatollahs de la libre pensée unique, du prêt-à-penser d’état, qui ne vous accordent votre liberté que si vous pensez comme eux.

Non, je ne suis pas cette école républicaine laïcarde façonnée par la secte socialiste, poursuivant le même dessein depuis deux siècles : « régénérer l’humanité » en faisant de nos enfants de parfaits républicains gavés de l’idéologie socialo-communiste et de ses diverses dérives totalitaires : athéisme anti-chrétien, relativisme, égalitarisme destructeur de la femme et de la famille, haine de la patrie, de l’ordre, de la morale…

Non, je ne suis pas cette école républicaine laïcarde qui forme en réalité des centaines de futurs frères Kouachi.

Non, je ne suis pas ce président de la république qui, rose à la main et casque de moto sur la tête, noyé dans les ors de son immense bureau vide, s’auto-félicite de la haute trahison de sa caste politicarde : laisser, au nom d’une folle tolérance, d’un libertarisme aberrant et d’une irresponsable idéologie mondialiste, des populations inassimilables s’installer dans le pays et profiter de l’argent public pour affaiblir et attaquer la nation.

Non, je ne suis pas ce ministre des affaires étrangères qui, par soumission lâche et aveugle aux Américains, offrit nos armes à nos bourreaux via les rebelles de Syrie.

Non, je ne suis pas ce ministre de l’intérieur qui, au dire des propos de son premier ministre (« La promotion du jihad est un délit »), ne devrait plus être aux responsabilités mais en prison pour avoir déclaré que la promotion du jihad n’est pas un délit.

Non, je ne suis pas cette ministre de la soi-disant justice qui permet, au nom d’un laxisme très socialiste de par son irresponsabilité, la sortie de prison des pires terroristes.

Non, je ne suis pas cette fausse démocratie républicaine qui permet à tous ces traîtres à la nation de rester, malgré leurs crimes, à la tête du pays pendant des années.

Non, je ne suis pas la Marianne républicaine, cette salope en bonnet phrygien et niqab qui préfère offrir son cul au politiquement correct socialislamiste plutôt que de défendre notre civilisation chrétienne française.

Non, je ne suis pas cette république qui vota le génocide vendéen en 1793, devenu par la suite mémoricide par sa non-reconnaissance, pour ensuite appeler à marcher contre la barbarie en 2015.

Non, je ne suis pas cette république quasi-sacrée, dont le nom résonne toutes les secondes dans les merdias, telle une litanie fanatique, et qui sanctifie les pires traîtres du peuple en les érigeant en héros nationaux au nom du faux dieu Démocratie lors de « processions républicaines » remplies de fidèles et hébétés moutons.

Non, je ne suis pas cette république née dans le sang de nos aïeux, manipulatrice maligne du peuple tirant profit de la grande émotion légitime provoquée par des attentats pour affermir son empire tyrannique.

 

Oui, je suis les hommes qu’étaient, derrière leur profession, ces journalistes de Charlie Hebdo. Je leur pardonne leurs offenses et prie pour eux.

Oui, je suis leurs familles endolories par ces disparitions si brutales. Je compatis et je prie pour elles également.

Oui, je suis ces Juifs abattus porte de Vincennes par ce terroriste sorti de prison grâce aux lois criminelles de la première terroriste de France : la ministre de la soi-disant justice. Catholique obéissant à la sainte vertu théologale de la Charité, je prie pour eux et leurs familles.

Oui, je suis cette jeune policière abattue par le même bénéficiaire de la clémence ministérielle complice. Je prie de même pour elle et sa famille.

Oui, je suis ce policier froidement achevé au sol alors qu’il demandait grâce. Je prie également pour lui et sa famille.

Oui, je suis tous ces soldats de l’armée française qui combattent tant bien que mal, malgré la diète budgétaire décrétée par les collabos irresponsables au pouvoir, le terrorisme en France et dans le Monde. Comme certains d’entre eux, je me prends à rêver d’un prochain coup d’état militaire salvateur.

Oui, je suis les peuples de France attaqués depuis deux siècles dans leur religion catholique, leurs coutumes, leurs traditions, leurs langues, leurs identités, leur diversité, par cette même caste jacobine dont les républicains d’aujourd’hui sont les héritiers, caste totalitaire qui fit de son projet démoniaque de régénération de l’humanité une nouvelle religion aussi violente et amatrice de sang et de têtes coupées que l’islam.

Oui, je suis ce peuple français indigné par le grand remplacement décrété par ses élites mondialistes athées anti-françaises, anti-patriotes, anti-nationalistes, anti-traditionalistes, anti-artistiques, anti-famille, anti-tout-ce-qui-leur-est-contraire.

Oui, je suis tous les patriotes français attachés à notre beau pays et qui ne veulent pas le voir sombrer dans la boue puante des déjections idéologiques du socialislamisme triomphant.

Oui, je suis ces millions de Français révoltés par l’abandon criminel et complice à leur propre sort par la république laïcarde de nos frères chrétiens d’Orient, alors que la France était leur protectrice depuis des siècles.

Oui, je suis les Vendéens qui attendent toujours et encore une reconnaissance officielle des crimes génocidaires de cette caste républicaine malfaisante, à l’heure où celle-ci, par une énième contradiction remarquable, appelle les Français à marcher contre la barbarie.

Oui, je suis ces millions de Français qui plient quotidiennement sous les impôts et les taxes ne comblant jamais entièrement l’appétit gargantuesque du César-État républicain, scandalisés par le triomphe du vice et le règne de la corruption.

Oui, je suis tous ces Juifs qui ont de plus en plus de mal à vivre en France à cause du socialislamisme irresponsable ambiant, et qui ne voient d’autre issue que de fuir la France qu’ils chérissent.

Oui, je suis Catholique. Par Charité je prie pour la conversion de nos frères en humanité, les Musulmans, afin qu’ils se libèrent de cette religion « monstrueuse » qui « a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’Univers. » (Bossuet)

Oui, je suis de ceux qui constatent l’agonie de la France depuis que les tyrans psychopathes, ancêtres des socialistes modernes, assassinèrent son père naturel : le Roi très chrétien ; de ceux qui sont conscients que seule une nouvelle Restauration Royale est à même de raviver la flamme de sa lumineuse civilisation chrétienne face au péril jihado-socialislamiste.

Oui, je ne suis pas manipulé par le système républicain.

Oui, je ne suis plus manipulé par la salope en niqab et bonnet phrygien.

Oui, je suis L.U.C.I.D.E.[1].

Oui, je suis royaliste.

Oui, je suis la France.

Philippe Cléry

 

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