Societé

Ames viriles et Ames délicates n’appellent pas à des changements de sexualité

Depuis plusieurs semaines, je boue littéralement de voir ce gouvernement tenter de faire ingurgiter aux Français cette bouillie infecte et visqueuse pour l’Esprit et le Corps qu’est « la Théorie du Genre », qui paraît-il n’existe pas.

Pendant des siècles, le bon sens populaire a parlé de « garçon manqué pour les filles qui aimaient les jeux dits de garçons, courir dans la lande, grimper aux arbres, se bagarrer ; est-ce pour autant qu’elles étaient des garçons ? NON et je peux d’autant plus l’affirmer que j’étais une de ces filles : j’avais horreur de m’amuser avec les poupées qu’on m’offrait autrement qu’en jouant au chirurgien en leur ouvrant le ventre, en simulant des accidents où elles perdaient leurs bras ou autre, pour pouvoir les recoudre ensuite ! J’aimais démonter les réveils, les remonter étaient une autre histoire.. Bref j’étais une véritable Sophie de la Comtesse de Ségur, plutôt qu’une Camille. Pour les garçons, le terme de fille manquée était légèrement péjoratif, encore que peu utilisé au regard du fait que les garçons restaient dans le gynécée jusqu’à huit ans et que les mamans ne s’en préoccupaient pas. Le passage initiatique masculin venant plus tard vers 12 ans.
Pour mon exemple personnel, mes demandes pour Noël étaient panoplies de médecin, revolvers pour jouer à la cow-girl, ou carquois et flèches pour jouer une indienne en guerre (je finis par obtenir le tout pour mes 10 ans avec un costume de cow-girl : très à la mode maintenant dans les groupes folk-country), à 12 ans déjà, je nourris le désir d’être cartographe, ingénieur en électronique… J’appréciais les sports plutôt physiques mais jamais, malgré ces goûts virils, je n’ai eu, à un seul moment, le désir, l’envie, d’être un garçon. Si j’avais une âme virile, je restais fille puis femme à part entière et rêvais de me marier et d’élever mes enfants ensuite. Les hommes, outre ceux qui étaient répugnants par des regards ou des attitudes équivoques ou simplement des comportements malotrus, ne m’ont jamais dégoûtée et je n’ai jamais eu à « subir » une éducation sexuelle à l’école. Mes parents se sont très bien chargés de m’enseigner ce qu’il fallait savoir au moment opportun à mesure que je grandissais et devenais une jeune fille et ont su m’apprendre le danger de sortir seule dans les endroits à risques.
Dans mon groupe d’amis, j’avais a contrario un camarade masculin à l’âme délicate. Extrêmement agréable de comportement avec tous, artiste et littéraire, il avait beaucoup de succès auprès des filles, il se sentait parfaitement “bien dans ses pompes” et comme moi, il s’est marié ensuite et a eu des enfants ; son couple dure toujours et reste harmonieux.
Pour ma part, j’avais un père délicieux et délicat qui, après la mort de ma mère, s’est remarié et, malgré la délicatesse de son âme, était un homme tout ce qu’il y a de plus homme.
Mon héroïne de jeunesse, qui l’est toujours d’ailleurs, est Sainte Jeanne d’Arc la Pucelle. Ame virile s’il en était avec ses faiblesses intérieures de femme. Et mon héroïne de roman était Vicky de la collection marabout chez Bayard presse, une sorte d’Indiana Jones féminine.

Ce préambule est pour démontrer par mes exemples personnels, que cette « foutue » théorie du genre est une invention sortie de l’esprit de gens désaxés, sans doute enfoncés dès leur jeunesse dans des comportements peccamineux ou en révolte parentale, nul ne peut dire à quel moment un jeune peut tomber dans « le côté obscur » selon l’expression de Georges Lucas, auteur de « la Guerre des étoiles ». Et comme ceux qui se droguent, comme tous ceux qui sortent des rails de sécurité des lois morales du Décalogue, ils ne rêvent que d’une chose, c’est de normaliser leurs attitudes déviantes en « contaminant » leurs voisins.

Nous devons continuellement dénoncer ces attitudes ; ces gens sont des « malades » au bord de la schizophrénie dans l’ordre de leurs comportements sexuels, et malheureusement comme tous les schizophrènes qui par ailleurs sont dotés d’une intelligence très pointue (aucun psychologue ne me démentira sur ce point) ils ont pris les rênes du pouvoir et veulent nous imposer leurs déviances.

Eh bien messieurs du gouvernement (je parle le français, et n’utiliserai pas le « mesdames », je n’en éprouve d’ailleurs aucun sentiment d’infériorité imbécile), nous ne lâcherons jamais le combat contre vous qui choisissez la puissance des ténèbres, nous ne lâcherons pas. Et il est de notre devoir de dénoncer vos comportements, d’éclairer avec charité tous ceux qui se laissent entraîner par vous et de leur rappeler où est la Vérité et que les femmes qui le veulent ont toujours su se tirer d’affaire quand elles ont reçu la plénitude de l’éducation, ce à quoi sur les demandes de Madame de Maintenon avait commencé à s’atteler le Roi en confiant l’éducation des filles aux Ursulines. Quant au peuple, il n’a pas attendu les milieux artisan et commerçant pour savoir d’instinct que, souvent, femme chez elle était patronne. La démocratie avant la révolution donnait aussi les pouvoirs électifs aux femmes puisque dans les communes et provinces des femmes étaient échevins et pouvaient aussi diriger des villes (exemple Jeanne Hachette).  La Royauté comme toujours avait déjà bien initié l’éducation des filles en tenant compte avec bon sens du temps nécessaire pour faire évoluer les mentalités, car il faut toujours du temps au temps quand on travaille dans l’ordre du Bien.

Chantal de Thoury 

 

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