Societé

Vous êtes plutôt Antigones ou Femen ?

Samedi aux Halles, un groupe de charmantes jeunes femmes a brandi une banderole « ni consommatrices ni consommées ».

Habillées de robes blanches, polies, élégantes et féminines, elles inspiraient la sérénité et l’énergie qui émanent toujours des femmes qui assument leur identité et leur mission.

Ce sont les Antigones. Ce mouvement est l’un de ceux qui a surgi de la résistance contre la dénaturation du mariage. Elles existent aux côtés des mères porteuses, des hommen, des campeurs, des veilleurs, des salopards, pour représenter les valeurs traditionnelles. Elles sont quelques dizaines, et ont été reçues dans divers lieux officiels dont l’ambassade de Russie.

Elles sont un rassemblement de femmes féminines et pas féministes. Elles veulent assumer leur responsabilité dans la marche de l’humanité, en acceptant leur genre, leur identité, leur mission, leurs spécificités, leurs forces et leurs faiblesses.

Elles ne rejettent pas les hommes, dont elles sont les « épouses, les mères, les sœurs », mais leur motivation est de faire comprendre que la femme n’est pas un homme comme les autres. Pour arrêter de subir un environnement social où la femme est un objet de plaisir et ses défenseuses connues les…féministes.

A l’exact opposé des Antigones, leur ennemi, leur Créon, leur cible : les Femens. On définit le malade par rapport à l’état de santé. Lignes de cassures :

– Les Femen sélectionnent des femmes qui disposent d’une plastique entrant dans les codes imposés par la pornographie et la soi-disant « suprématie masculine » qu’elles combattent.

– Les Femen ne se font pas connaître par leurs idées, par leur verbe, par leur élégance mais par leurs seins nus.

– Les Femen sont en guerre contre l’homme car loin de s’accomplir comme femmes, elles veulent se faire homme.

– Les Femen sont soutenues par le système médiatique et jusqu’il y a peu, par Caroline Fourest…

Entre trois ukrainiennes pleines aux as qui incrustent un camp d’entraînement « sextremiste » en plein Paris, et ces jeunes françaises pleines de joie qui se réveillent, on sait où la puissance de feu médiatique s’est rangée. Le choix ne doit pas se faire sur les critères de sélection des gravures de mode mais avec les critères de la raison et du bon sens.

Julien Ferréol


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