Societé

La tranquillité parisienne en question

Le débat est arrivé sur la table des échanges entre les deux égéries censées mener le combat pour la mairie de Paris. 

A ma gauche, Anne Hidalgo, adoubée par sieur Bertrand dans la plus pure tradition ancestrale.

A ma gauche aussi (mais un peu moins en facade), Nathalie Kosciuzko-Morizet, qui a déjà évincé MM. Bournazel, Legaret et autres Chenva Tieu grâce à sa mentalité assumée de tueuse.

La candidate de l’UMP a posé la question de la présence des roms dans Paris et a insisté sur la délinquance.

La candidate du PS, interrogée lundi matin sur France Info, ne veut pas que Paris devienne un campement géant, même si elle prend soin de mettre les formes doucereuses inhérentes à la gauche quand elle parle de sécurité. Plus en accord avec la politique de sécurité de la place Beauvau qu’avec la politique fiscale de Bercy, Anne Hidalgo s’est posée en femme libre qui n’ “a pas choisi de rentrer au gouvernement”.

Peut-on être tranquille à Paris ? Peut-on se promener innocement, sans craindre de se faire agresser ?

Malheureusement la réponse est généralement négative. L’immigration massive produit des milliers de jeunes désoeuvrés qui pourrissent la vie de ceux qui se lèvent tôt et qui par leur travail, leur payent leurs allocations familiales. Les campements roms autour de Paris sont les plaques tournantes d’une mafia basée en Europe de l’Est et qui reverse à de richissimes magnats restés au pays les recettes d’un racket massif.

Racket par les fausses pétitions, par la mendicité agressive (en particulier dans les transports en communs), mais aussi vols à l’arrachée, agressions… Les protagonistes étant parfois mineurs, le travail de la police est anesthésié. Il était déjà engourdi par l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’Union européenne, le voilà réduit à courir après les centaines de vendeurs à la sauvette qui harcèlent touristes et autochtones sur les sites d’exception. En vain : à part faire rire les badauds -et par là déshonorer la France qui n’est pas capable de faire régner l’ordre dans ses lieux symboliques- ces mascarades ne servent manifestement à rien.

L’insécurité est dans la rue, et les dizaines de milliers de SDF parisiens en savent quelque chose. Des familles dorment dans la rue avec leurs jeunes enfants, en refusant les propositions de logement (propos d’Anne Hidalgo sur RMC).

Pour endiguer cette mafia et permettre aux parisiens de pouvoir se retrouver dans leur espace public sans crainte de se faire agresser, peut-on faire confiance à l’une des deux prétendantes à la succession d’Etienne Marcel ?

Julien Ferréol

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