Societé

Un bijoutier tue un braqueur : ne nous laissons pas faire !

Ce mercredi matin, un braquage a eu lieu dans une bijouterie niçoise : “La Turquoise”. Pour une fois, c’est le braqueur qui en a fait les frais. Peu avant l’ouverture, deux individus ont obligé le bijoutier à leur remettre le contenu du coffre sous la menace d’un fusil à pompe avant de s’enfuir en scooter.

Jusqu’ici, rien de bien original : des actes de ce type, cette partie de la France en connait hélas régulièrement.

Ces délinquants espéraient sans doute réaliser une affaire facile, un joli coup dont ils pourraient se vanter devant les copains de leur quartier. C’est raté. Pendant que les braqueurs prenaient la fuite, le bijoutier a sorti une arme et a tiré dans leur direction. L’un d’entre eux, touché, est mort par la suite.

Nous aurons bientôt droit aux traditionnels hurlements des bourgeois bien-pensants, qui, depuis leur salon, dans leurs résidences sécurisées et gardées, s’en donneront à cœur joie. Il sera question d'”inconscience totale”, de “réaction disproportionnée”, de “volonté de se faire justice soi-même”, de “comportement haineux”, de “dérive fasciste”…

Et pourtant, ce commerçant n’a fait que défendre son gagne-pain. Ayant déjà été victime de braquages par le passé, il a réagi face à l’impunité des criminels, à la faiblesse de la police, plus efficace face aux Veilleurs que face aux voyous. Son fils parle de l’insécurité, de la peur au moment d’ouvrir la boutique, du laissez-aller et du laxisme judiciaire…

Face à l’incompétence de l’Etat, nous devrons bientôt tous en arriver là : devoir assurer notre propre sécurité. C’est ainsi que commence une guerre civile… ou une révolution.

François Etendard


La bijouterie “La Turquoise” à Nice

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