Societé

Veilleurs : être et ne pas être

Le mouvement des Veilleurs est extraordinaire de par sa nouveauté, sa propagation et sa détermination. Des bougies sont allumées régulièrement dans plus d’une centaine de villes pour montrer au monde que nous ne lâchons rien et que nous serons toujours là pour défendre la famille et la France.

Il convient cependant de savoir où l’on va et ce que l’on veut. Si nous voulons faire de mai 2013 un contre-mai-68, un sursaut de notre génération contre l’idéologie imposée par les soi-disant « élites » intellectuelles, médiatiques et politiques, il ne faut pas avoir peur des mots et de nos convictions. Calme et non-violent ne signifient pas mou et, pardonnez-moi l’expression, « bisounours ». Il faut savoir que nous ne pourrons pas plaire à tout le monde, et surtout, que nous ne devons pas plaire à tout le monde. La résistance intellectuelle nous impose de sortir du politiquement correct, du socialement correct, du moralement correct et de se dévêtir de notre mondanité toute lisse et toute policée. Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas armés de fusils qu’il ne s’agit pas d’un combat.

Et ce combat, notre combat, est centré sur la famille mais ne s’y limite pas. Ainsi défendons-nous également le sens de l’honneur et de la vertu, le courage, la véritable liberté, le sens de l’engagement et l’amour de la France. Il nous faut troquer l’idéologie contre l’idéal. Si le premier contrôle un peuple, le second, lui, l’élève.

« Que toutes les familles du pays soient stables et le pays sera stable. » Nous sommes conscients que si le mariage homosexuel arrive aujourd’hui c’est parce que depuis 50 ans, la famille est détruite petit à petit.

Notre conception de la famille n’est pas rétrograde, elle est éternelle ! Oui une famille doit être constituée d’un père, d’une mère et de leurs enfants, fruits de leur mariage si la nature leur en fait la grâce. Car les enfants sont une grâce et non un droit. Toutes les autres formes de familles sont le résultat d’une blessure : famille recomposée, famille dite « monoparentale » ou malheureusement, « homoparentale » sont issues d’une atteinte à la famille ou aux droits des enfants : divorce, adoption par célibataire, PMA, GPA etc. Même l’adoption par un couple qui est une grâce pour l’enfant orphelin est de fait le fruit d’une tragédie que constitue la mort ou l’abandon des parents.

Mais comme je le disais plus haut, notre combat ne se limite pas à la famille. Pourquoi ? Car nous sommes conscients que tous les maux de la société sont liés de près ou de loin. Alors oui nous défendons l’amitié entre les peuples mais nous voulons que chacun puisse préserver son identité et sa culture qui fait sa force et sa singularité. Oui nous prônons le respect de chaque être humain mais en rien nous ne tolérons tous les comportements et considérons que tout est acceptable au nom d’une pseudo-liberté. Oui nous revendiquons la non-violence mais nous n’oublions pas que si notre combat actuel ne l’exige pas, il se peut qu’un jour nous devions donner nos vies pour nos familles et notre pays.

Il ne faudrait pas nous prendre pour de tristes flammèches d’un passé révolu, car nous sommes des braises et bientôt nous feront jaillir le feu de la victoire.

Pierre Ardent

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