Societé

Un « Coran de réforme »

Après l’émotion qui nous a tous envahie, il est important de réfléchir à « l’après ». Chacun y va de sa prise de position et la valse politique a redémarré : gare à l’étourdissement ! De cette valse, je me contenterai de 3 temps :

1 – Avez-vous lu le Coran ?

Le politiquement correct, c’est « pas d’amalgame » et « l’Islam[1] est une religion de paix ». OK, je veux bien… Mais force est de constater qu’une bonne partie du désordre mondial est le fait de musulmans, qui certes ne représentent pas la majorité de l’Islam, mais s’en réclament et trouve dans la lecture littérale du Coran la justification de leur violence.

Tout d’abord je tiens à préciser que je ne revendique aucune compétence sur l’Islam et le Coran. Je ne suis que quelqu’un qui sait lire et qui lit : avez-vous lu comme moi le Coran ? Nos dirigeants ont-ils eux-mêmes lu le Coran et non pas un résumé rédigé par un stagiaire énarque de leur cabinet ?

Afin de vous permettre de vérifier les lignes qui vont suivre, vous pourrez lire le Coran sur le site au lien suivant :

http://www.coran-en-ligne.com/coran-en-francais.html

… ou si vous n’avez pas confiance en cette source, lire la traduction que vous vous serez procurée dans votre mosquée préférée …

Commençons à titre d’exemple par le verset 5 de la Sourate IX :

« IX.5. Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »

Un peu plus loin, nous avons le verset 29 de la même sourate IX :

« IX.29. Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humilies. »

Etc, etc… L’inventaire des versets que nous qualifierons pudiquement de colériques est impressionnant, consternant, voire effrayant !

On en dénombre environ 550[2] sur un total de 6235. Si on y ajoute la centaine d’autres versets moins outranciers, mais plutôt désobligeants pour ceux auxquels ils s’adressent, on atteint un ratio global de 10 % des 6235 versets du livre et de 1,8 en moyenne par page… Une telle fréquence confère à ce livre « sacré » son caractère très particulier d’ouvrage d’intense et violente propagande.

Dans ce monde « parfait » sous le joug de la charia, les juifs et les chrétiens seront épargnés s’ils payent l’impôt pour leur protection, la jizya, et acceptent le statut de dhimmi, c’est-à-dire un être socialement inférieur. Toutefois, le statut de dihmmi est un statut légal (au sens des lois sacrées de l’Islam) de citoyenneté : Les croyants musulmans se doivent de respecter et défendre le contrat social qui régit la vie du dihmmi… Encore heureux !

Mais toute tentative du dhimmi d’échapper à son « humiliation » autrement que par la conversion à l’islam, ou toute manifestation d’esprit critique ou d’indépendance, entraînerait la perte de la « protection » et le musulman se verrait dans l’obligation de le combattre et de le tuer, sous peine d’encourir le courroux d’Allah.

En résumé, vous avez, chers infidèles, le choix entre 3 solutions : vous convertir, payer une rançon (et être un esclave) ou mourir…

La lecture littérale du Coran pose donc un réel problème, d’autant plus qu’il est considéré comme la parole sacrée et intangible de Dieu. Avec tant de violence et d’intolérance, comment pourrions-nous, nous les infidèles, espérer une vraie convivialité avec l’Islam ?

Faisons un calcul froid : si seulement 0.01% (1 pour 10 000) des musulmans croient en l’obligation de mener le djihad pour accomplir leur devoir religieux et suivent les fondamentaux de l’islam, cela ferait  170 000 croyants dans le monde pouvant tuer au nom d’Allah et de son prophète. Avec une moyenne de 10 par individu (avec une «  kalach », c’est, on l’a tristement vu, facilement faisable), on arrive gentiment à 1.7 millions de morts…

0.01% ? Permettez-moi de vous soumettre ici les résultats de sondages effectués dans des pays qui eux permettent les sondages de ce type :

  • 75% des 56 millions de musulmans, (chiffre approximatif) en Europe, croient en la lecture littérale du coran ;
  • 65% pensent que la charia est plus importante que nos lois démocratiques ;
  • 80% des jeunes turcs vivant en Hollande approuvent le djihad contre les non musulmans ;
  • 14% des jeunes « britanniques » musulmans soutiennent l’Etat islamique (27% des jeunes « français » musulmans selon la même source).

2 – Réforme de l’Islam : Et si l’espoir venait d’Égypte ?

Par quelle bizarrerie un évènement aussi important a-t-il pu être aussi peu repris par les médias ?

Ci-dessous  le lien avec la traduction anglaise du discours du Général Sissi (président de l’Egypte et sunnite sociologique) aux imams d’Al-Azhar le 1ier janvier dernier :

http://www.raymondibrahim.com/from-the-arab-world/egypts-sisi-islamic-thinking-is-antagonizing-the-entire-world/

Pour les infidèles qui ne parlent pas l’anglais, voici une traduction en français des passages les plus importants :

« Il est inconcevable que la pensée que nous tenons pour la plus sacrée puisse être la raison pour laquelle la communauté islamique entière est source d’anxiété, de danger, de meurtres, et de destructions pour le reste du monde. Impossible !

Cette pensée – je ne dis pas « religion », mais « pensée » – ce corpus de textes et d’idées que nous avons sacralisés au cours des ans au point qu’en faire le tri est devenu presque impossible, éveille l’hostilité du monde entier. Il éveille l’hostilité du monde entier ! Est-ce possible qu’un milliard six-cent millions de musulmans veuillent tuer le reste de l’humanité qui compte 7 milliards de personnes ?

[…] Tout ce que je vous dis, vous ne pouvez pas le ressentir si vous restez coincés dans votre mentalité. Vous avez besoin de faire un pas en dehors de vous-mêmes pour être capable d’observer et de réfléchir à ce sujet dans une perspective plus éclairée.

Je dis et répète à nouveau que nous sommes dans la nécessité d’une révolution religieuse. Vous, imams, êtes responsables devant Allah. Le monde entier, je le dis de nouveau, le monde entier attend votre prochaine réforme […] »

Pour la première fois, un appel à la réforme de l’Islam et du Coran est lancé, et ce par un sunnite à la tête d’un des pays les plus emblématiques de l’histoire de l’humanité.

Sissi ose dire la vérité sur l’islam devant les imams Al-Azhar (avec des gants, certes) et leur demander d’abandonner leur mentalité afin de réformer l’islam. Dans la vidéo en arabe, observez la tête des imams !

Merci Général Sissi… On est impatient de voir la suite !

3 – Islam de France (et non pas Islam en France)

En attendant que l’Islam se réforme enfin (mais combien de temps attendrons-nous encore ?), il est temps que nos dirigeants aient enfin le courage d’imposer un « Islam de France ». Oui, je dis bien « imposer » !

Ils pourraient pour cela s’inspirer de l’exemple de Napoléon 1ier.

Napoléon convoqua une assemblée de notables juifs et leur posa 12 questions :

  1. Est-il licite aux Juifs d’épouser plusieurs femmes ?
  2. Le divorce est-il permis par la religion juive ? Le divorce est-il valable sans qu’il soit prononcé par les tribunaux et en vertu de lois contradictoires à celles du code français ?
  3. Une Juive peut-elle se marier avec un Chrétien, et une Chrétienne avec un Juif ? ou la loi veut-elle que les Juifs ne se marient qu’entre eux ?
  4. Aux yeux des Juifs, les Français sont-ils leurs frères ou sont- ils des étrangers ?
  5. Dans l’un et l’autre cas, quels sont les rapports que leur loi leur prescrit avec les Français qui ne sont pas de leur religion ?
  6. Les Juifs nés en France et traités par la loi comme citoyens français regardent-ils la France comme leur patrie ? Ont-ils l’obligation de la défendre ? Sont-ils obligés d’obéir aux lois et de suivre toutes les dispositions du Code civil ?
  7. Qui nomme les rabbins ?
  8. Quelle juridiction de police exercent les rabbins parmi les Juifs ? Quelle police judiciaire exercent-ils parmi eux ?
  9. Ces formes d’élection, cette juridiction de police et judiciaire sont-elles voulues par leurs lois, ou seulement consacrées par l’usage ?
  10. Est-il des professions que la loi des Juifs leur défende ?
  11. La loi des Juifs leur défend-elle de faire l’usure à leurs frères ?
  12. Leur défend-elle ou leur permet-elle de faire l’usure aux étrangers ?

Les délibérations ont duré pendant presque un an, du 6 juillet 1806 jusqu’au 6 avril 1807, sous la présidence du banquier bordelais Abraham Furtado.

La volonté de l’empereur[3] était alors véritablement d’assimiler les Juifs à la communauté française. Le 29 novembre 1806, il écrit à Champagny alors ministre de l’intérieur :

 « [Il faut] atténuer, sinon détruire, la tendance du peuple juif à un si grand nombre de pratiques contraires à la civilisation et au bon ordre de la société dans tous les pays du monde. Il faut arrêter le mal en l’empêchant ; il faut l’empêcher en changeant les Juifs. […] Lorsqu’on exigera qu’une partie de la jeunesse aille dans les armées, ils cesseront d’avoir des intérêts et des sentiments juifs ; ils prendront des intérêts et des sentiments français. »

C’était il y a 200 ans. Remplacez juif par musulman et vous aurez quasiment mot pour mot toutes les questions qui se posent aujourd’hui quant à la conformité des modes de vie et croyance des musulmans à la loi française…

Etonnant, non ?

Arnaud de Lamberticourt

[1] Rappelons que le mot Islam signifie « soumission ». Jolie titre de roman, n’est-ce pas ?

[2] Liste non exhaustive à compulser/compléter pour les plus courageux : III.119, 127, 151 ; IV.76, 89-91 ; V.33, 45 ; VI.70, 93, 131 ; VII.72 ; VIII.12, 17, 50, 67 ; IX.35, XIII.5, 41 ; XIV.13-14, 16-17, 43, 50 ; XV.18 ; XVI.112 ; XVII.22, 68 ; XVIII.29 ; XXI.15 ; XXII.20-21-22 ; XXIV.2-4, XLVII.4…

[3] Certains historiens insistent sur les préjugés antisémites de Napoléon. Encore faut-il bien remettre les choses dans leur contexte. Un vieux proverbe yiddish ne dit-il pas : “Heureux comme Dieu en France” ?

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