Littérature / Cinéma

La preuve par trois

Le XXIème siècle a vu la publication de trois ouvrages prophétiques que tout le monde doit avoir lu :

  • Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley, publié en 1931 ;
  • 1984, de George Orwell, publié en 1949 ;
  • Le camp des Saint de Jean Raspail publié en 1973.

A la seule vue des dates, comment ne pas frémir : une grande partie de notre actualité y est décrite !

Le meilleur des mondes :

Les bons : ils sont créés en laboratoire dans des éprouvettes. Les autres, parqués dans une réserve sont des « primitifs ». La reproduction sexuée a totalement disparu. Les mots « mère », « famille », « mariage » font rougir de honte les « bons », ils sont vulgaires, voire obscènes ;

Le conditionnement : il commence dès l’état embryonnaire et continue durant toute l’enfance, à force de martellements hynopédiques durant le sommeil ;

Mieux que les antidépresseurs (premier consommateurs au monde, la France) : le Soma, secret de la cohésion sociale, une drogue douce, si douce qu’elle rend tout le monde heureux, obéissant et sans revendications et permet à chacun des nuits paradisiaques ;

Les loisirs : ils sont omniprésents à la condition expresse qu’ils soient en groupe. Le sexe sans limite est encouragé dès la plus petite enfance : c’est une relation sociale récréative comme une autre ;

La vie : elle est limitée à 60 ans ;

1984 :

La négation du passé : il n’existe pas en soi et n’est qu’un souvenir dans les esprits humains. Le monde n’existe qu’à travers la pensée humaine de l’instant et n’a pas de réalité absolue. Le pouvoir en place pratique la désinformation, le lavage de cerveau, la réécriture de l’histoire, pour justifier sa domination ;

La dictature de l’écran : à la maison, au travail, dans les lieux publics, sont disposés les « télécrans », systèmes de vidéosurveillance et simultanément de télévision. Souriez, vous êtes filmés, souriez, on vous inocule la vérité, souriez, on vous dit quoi faire ;

La proclamation des boucs émissaire : toujours donner au peuple un objet de haine, responsable de tous les maux, afin que son regard jamais ne se pose sur les vrais responsables de ses servitudes ;

La destruction de la langue : ainsi dénué de vocabulaire, plus aucune pensée logique ne peut se former, toute indépendance d’esprit est anéantie. Une nouvelle sémantique, tenant en cinquante mots, se charge de tout positiver en nous abreuvant de slogans sans cesse ressassés ;

Le camp des saints [1]:

Le choc des cultures : L’apologie de la mixité et la bien-pensance humaniste sont des utopies qui ne résistent pas à l’épreuve des faits, surtout quand ils touchent une civilisation ancienne, faible et pleine de ses doutes à force d’avoir trop réfléchie ;

Le suicide d’une civilisation toute entière : comment les politiques, parfaitement conscients de l’issue, ne peuvent rien faire face à l’invasion pacifique, pris au piège du politiquement correcte qu’ils ont promu pour leur image et mieux garder le pouvoir ;

L’impuissance du clergé face au paradoxe : condamné à encourager un suicide collectif pour ne pas trahir la parole de Dieu, faite de générosité et d’Amour de l’autre ;

Le désespoir : la population autochtone, coupée de tout repaire, essayant désespérément de fuir la réalité et fini par tomber dans la veulerie ;

L’affaiblissement de l’armée française : à tel point quelle finira par obéir à l’ordre ultime de mettre un terme définitif à la dernière poche de résistance (parallèle : les CRS gazent les familles !) ;

Aldous Huxley, George Orwell, Jean Raspail, trois implacables historiens du futur ?

Arnaud de Lamberticourt


[1] 87 motifs de censure… à laquelle ce livre échappe pour avoir été publié avant les lois Gayssot (1990), Lellouche (2001), Perben (2004) – sans oublier la vigilance de la défunte Halde ! Mention spécial aux magistrats de l’époque pour l’oublie de la loi Pleven (1972), ayant laissés passer la période de prescription…

 

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