Politique

Les pseudo-changements

Dans son allocution du 16 avril, notre nouveau Premier ministre, Manuel Valls, a déclaré : “La priorité donnée à la jeunesse fait que nous maintiendrons les créations de postes prévues dans l’éducation nationale. Pour garantir la sécurité des Français, nous créerons les postes prévus dans la police, la justice et l’administration pénitentiaire.” Les effectifs des autres ministères “continueront de diminuer”, même si ces diminutions doivent s’accompagner de redéploiements “afin de préserver nos services publics”.

Certes, il faut saluer cette confirmation d’allègement des charges de la fonction publique. Rappelons qu’en France nous avons deux fois plus de fonctionnaires qu’en Allemagne. Mais pourquoi s’acharner à maintenir la décision aberrante de François Hollande de création de 60 000 postes d’enseignants, si ce n’est pour des motifs purement électoraux ?

Par contre, nous ne pouvons que nous insurger contre ce nouveau plan d’austérité qui ne dit pas son nom, qui consiste à faire payer aux couches moyennes une incurie gouvernementale. De même, ce « pacte de responsabilité » dont on nous rabâche les oreilles est une vaste hypocrisie, typique du discours socialiste : le gouvernement veut bien avancer de l’argent aux entreprises (sur le dos des contribuables) à condition que celles-ci créent des emplois. On fait toujours les mêmes erreurs et on recommence. Car c’est exactement avec ce type de démagogie que la France se retrouve avec une dette publique astronomique.

Car on ne crée pas des emplois en endettant l’Etat

La principale cause du chômage, c’est l’ouverture inconsidérée des frontières. Cela s’appelle la mondialisation. C’est ce qui nous a fait perdre notre souveraineté et donc notre incapacité à développer une politique monétaire, budgétaire et fiscale autonome.

Mais encore faut-il expliquer cet entêtement à ne pas abandonner l’euro, alors que tous les chiffres prouvent que cette monnaie unique est la cause première de l’aplatissement des courbes de croissance de l’ensemble des pays européens. Entre 1986 et 1998, la croissance moyenne nette (corrigée de l’inflation) en Europe était de 5%, alors qu’elle n’était plus que de 2,6% entre 1990 et 2010.

Pourquoi cet entêtement à ne pas abandonner l’euro ?

La raison immédiate, tout le monde la connaît et les médias nous la répètent sans cesse : ce serait couler ce bel édifice qu’est l’Union Européenne. Mais est-ce vraiment dans l’intérêt des Etats membres de conserver cette Union Européenne dont on ne voit que des inconvénients et pas d’avantages ? Or il faut se rappeler que l’appartenance à l’UE implique l’appartenance à l’OTAN, qui est, comme chacun le sait, sous contrôle des Etats-Unis. Et nous voyons bien, dans la crise ukrainienne qui se déroule devant nos yeux, qu’il n’est pas dans l’intérêt des Etats européens de s’affronter à la Russie. C’est donc – et les preuves d’une ingérence américaine existent – que ce sont bien les Etats-Unis qui poussent à l’affrontement.

En conclusion, l’Union Européenne n’est rien d’autre qu’une colonie américaine

Fondamentalement, la droite et la gauche mènent la même politique. Et il faut cesser de rêver à un parti-miracle qui nous sortirait de l’ornière. Ce n’est pas possible tant qu’on reste en république. En effet, plusieurs dynasties financières ont progressivement pris le pouvoir en France au lendemain de la révolution de 1789. Elles sont toujours au pouvoir aujourd’hui. Elles ont des appuis à l’intérieur et à l’extérieur du pays. En interne, leur bras armé est la franc-maçonnerie – il suffit de voir le nombre de francs-maçons dans les gouvernements de Sarkozy et de Hollande – et elles possèdent tous les grands médias. Ainsi, tout changement par voie électorale est voué à l’échec. Vous imaginez bien qu’elles ont mis en place un système électoral verrouillé qui empêche toute remise en cause de leur pouvoir.

Ces dynasties financières ont aussi des appuis externes. Ce sont tous les lobbies qui, par différents canaux, diffusent une idéologie, le mondialisme, dont l’objectif est d’instaurer un gouvernement mondial. Leur principal ennemi est le christianisme. C’est pourquoi la seule alternative possible est de mettre en place un gouvernement dont la tête serait un roi très chrétien.

                                                                                                                  Georges Tartaret

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