Politique

Quand les médias et la justice sont au service du « Meilleur des mondes »

L’adage populaire dit souvent que la « justice est aveugle », d’ailleurs les statues la figurant, la montrent les yeux bandées. Ce dicton est on ne peut plus vrai de nos jours.

La justice est non seulement aveugle mais elle est devenue complètement folle.

Les médias nous ont informés qu’il y quelques semaines une bande de jeunes des cités s’étaient introduits dans une rame de RER et avait dévalisé les passagers, comme au bon vieux temps du far-west, sauf qu’à cette époque, on pendait haut et court les coupables.

Aujourd’hui, non seulement on ne les pend plus, mais on les relâche, avec quelques mois de prison avec sursis, c’est tout juste si on ne les félicite pas pour leur méfait.

Les « Veilleurs » et autres « hommens », n’ont pas eu cette chance et n’ont pu bénéficier de la clémence de notre justice, qui se dit être impartiale. Permettez-moi d’en douter, lorsqu’on sait que le principal syndicat de la magistrature est classé comme étant très à gauche.

Alors que les télés et la grande presse se sont étalées sur la mort (au demeurant regrettable) du jeune activiste d’extrême-gauche, Clément Méric, victime de vilains « fachos », elle est demeurée muette devant la répression de la police devenue politique, de Manuel Valls.

Qui s’est ému devant des mères de famille, des enfants, des ecclésiastiques, des étudiants, gazés, emmenés sans ménagement dans des fourgons de police, mis en garde à vue et pour certains, inculpés comme de vulgaires criminels ? Personne, ou si peu.

La presse aux ordres comme dans n’importe quelle démocratie populaire, n’en a pipé mot. Quant à la justice, elle qui est si prompte à trouver des circonstances atténuantes aux pires délinquants et même aux monstres les plus dangereux, elle n’a pas hésité à prendre des mesures comme n’importe quel tribunal populaire ou de salut public.

Pensez-donc, les mères de famille, les enfants, les étudiants et les ecclésiastiques incriminés, ont eu le malheur de contredire la « pensée unique » et le conformisme ambiant. Crime de lèse-majesté en ces temps de « socialie » où l’on nous prépare le « meilleur des monde », même et y compris contre notre volonté. C’est ça la démocratie à la « hollande » et ses affidés.

Le tableau décrit ci-dessus pourrait paraître sombre et sans espoir, si justement tout un peuple, silencieux d’ordinaire, ne s’était levé pour dire : « non !» à la pensée dominante. Le pouvoir d’abord surpris de ce sursaut salutaire, n’a pu vouloir que  le faire taire, comme dans toute bonne vieille dictature. Mais en serait-il autrement, lorsqu’on sait que le socialisme a donné les deux plus grands totalitarismes du XXe siècle : le national-socialisme et le socialisme bolchevique.

Aujourd’hui, le socialisme montre un autre visage, celui d’un totalitarisme libertaire et individualiste, armé de ses deux bras : les médias et la justice, dévoyées toutes deux de leur but ; les  premiers devant informer et la deuxième, défendre les victimes, les vraies. Au lieu de cela, la presse écrite et audio-visuelle est au service d’une propagande d’État et la justice atteinte de « rousseauite chronique », n’en finit plus de sombrer dans l’injustice la plus criante.

Alors faut-il pour autant désespérer ? Non ! D’abord parce que le désespoir est une sottise en politique , comme le disait si bien Maurras et parce qu’il est un péché contre l’Esprit-Saint en religion.

Des ferments d’espoir, poussent ça et là. Qui aurait cru, il y a seulement un an, qu’un peuple longtemps resté silencieux, puisse se lever pour défendre la civilisation, tout simplement ?

La modernité est un combat d’arrière garde. Il ne tient qu’à nous d’avancer l’heure de sa mort clinique.

Jean-François Martot

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.