Politique

Quand le « Père la Vertu » est un « Oncle Pic-sous » !

Nouvel avatar de notre république discréditée qui, telle une baudruche crevée, n’en finit plus de laisser échapper de ses flancs les flots de fraudes fiscales (affaire Cahuzac), de détournements de fonds (affaire du Sénat), de fausses factures (affaire Bigmalion), d’emplois fictifs (affaire Tiberi en d’autres temps, affaire Fillon aujourd’hui)… 

La république est le paravent institutionnel d’une réunion de malfaiteurs : ministres, sénateurs, députés, conseillers régionaux, conseillers généraux, présidents de communautés urbaines,… qui ont accès à un grand pot d’argent public consciencieusement extorqué aux contribuables que nous sommes, dans lequel ils puisent à pleines louchées sous forme de salaires extravagants, de rétributions de collaborateurs fictifs, ou autres caisses noires bien réelles, dont nous n’avons, par définition, pas connaissance…

La république est un Grand Festin d’argent public détourné, réservé à quelques milliers de convives qui peuvent compter sur les pressurassions, elles très légales, de soixante-cinq millions de contribuables, pour alimenter indéfiniment le banquet…

Et gare à ceux qui, exténués de travailler pour répondre à ces prélèvements fiscaux, nationaux ou locaux, qui ne cessent d’augmenter pour remplir le grand pot, manquent au règlement de leur imposition au jour fixé ! Pour ces impécunieux, coupables du crime de lèse-prévarication, c’est le rappel majoré, l’huissier et la saisie !!!

Aucune pitié ! Les contribuables déficients doivent être écrasés par la loi jacobine. Que deviendraient les convives du Grand Festin si ces tristes exemples se multipliaient ? La peur du fisc agira comme un fer à cautériser sur cet agent gangréneux qu’est le débiteur fiscal !

Aujourd’hui, nouvel exemple où nous découvrons, stupéfaits, que le « Père la Vertu » qui nous promettait de la peine, de la sueur et du sang (entendons NOTRE peine, NOTRE sueur et NOTRE sang, naturellement) pour redresser la France, s’avère être un « Oncle Picsous » amassant, en son beau manoir, les euros publics par millions. Il faut reconnaître que cela coûte d’être châtelain…

La stupéfaction première face à la métamorphose du personnage mise à part, de quoi pouvons-nous nous plaindre ? D’être pressurés du fruit de notre travail au profit de profiteurs de deniers publics ? D’être trompés par des menteurs professionnels qui se rient entre eux de notre inépuisable crédulité ? De croire encore, à chaque nouvelle tête, au rôle de probité que nous jouent ces comédiens expérimentés dans toutes les supercheries ? Ou d’être inqualifiablement résignés à notre servitude… ?

Car c’est ce que nous sommes : serviables et corvéables à merci par le joug de la loi fiscale qui fait perpétuellement s’écouler ce fleuve d’argent issus de nos mille labeurs dans le grand pot républicain du Grand Festin ! En guise de remerciements et pour entretenir le spectacle, ces convives-comédiens nous jouent la pièce de la vie politique des partis…

Marine Le Pen, François Fillon, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Manuel Vals, ou Jean-Luc Mélenchon font partie de la vieille troupe ;  François Baroin, Geoffroy Didier, Arnaud Montebourg, Emmanuel Macron ou Benoit Hamon constituent la jeune troupe ; mais tous continueront à nous représenter les fausses brouilles et les vraies trahisons du spectacle mis en scène par la république pour assurer « les Jeux »  (« panem et circenses ») au peuple…

Tant que la souveraineté nationale, c’est-à-dire le pouvoir absolu, ne sera pas retourné au Roi, seul père de la Nation, renvoyant les députés, soumis à un mandat impératif, dans les Parlements provinciaux, dans lesquels ils représenteront enfin la souveraineté populaire de chaque province auprès du Roi, nous resterons spectateurs de la vie politique et n’en serons jamais acteur ! 

C’est un choix comme un autre, mais ne nous en plaignons pas !

Franz de Burgos

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