Politique

La faute aux barbouzes

Mercredi soir, sur France 3, sera diffusé « Compléments d’enquête »,  qui traitera de « l’incroyable échec des services secrets français » au sujet de Mohamed Merah. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, y reconnaîtra les erreurs de la DCRI, notre service de renseignement intérieur.

Pourquoi les pouvoirs publics jettent-ils la faute sur les services secrets ?

Parce qu’ils sont socialistes, et que l’une des grandes spécialités de la maison est la lâcheté.

Ici, la lâcheté est double : tout d’abord, le gouvernement refuse de prendre ses responsabilités sur l’intrusion et l’activité d’islamistes violents sur le territoire français. En continuant d’encourager et de subventionner l’immigration et l’islamisation progressive du pays, les socialistes se voilent la face et esquivent leur devoir de protection des citoyens français.

Mais lâcheté aussi pour les services secrets. Tout comme les militaires, ils ne se syndiquent pas, ne râlent pas, et sont d’excellents boucs-émissaires. Combien d’attentats ont été évités en France grâce à leur travail ? On ne le saura jamais. Les réussites des services secrets sont… secrètes et, ainsi, inconnues. Ces serviteurs de la France ne payent que les pots cassés, que les défaites, puisque les affaires éventées sont déjà catastrophiques.

Et puis, soyons honnêtes. Quand bien même tous les services de renseignements fussent-ils certains que cet homme préparait des attentats, que ce serait-il passé ?

S’ils l’avaient emprisonné ou expulsé, les zassociations de défense des malheureux immigrés seraient parties pleurer à la Cour européenne des droits de l’homme pour arrestation arbitraire, discrimination, suspicion de crime par conviction religieuse, l’intéressé aurait présenté des excuses de circonstances et, relâché, il aurait pu massacrer des innocents comme il l’a fait.

De qui se moque-t-on ?

Julien Ferréol

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.