Politique

Nicolas Sarközy, Barabbas : vainqueurs des « élections » …mais la Légitimité est ailleurs !

Dimanche dernier, après les résultats électoraux Nicolas Sarközy pavoisait. Considérant qu’il s’agissait de SA victoire, il décida d’avancer les primaires pour « légitimer » sa candidature à la Présidentielle et écarter ainsi ses concurrents – Juppé, Fillon, Le Maire -. Malheureusement, le « sauveur » de la République ne maîtrise pas son calendrier judiciaire. Alors que l’ivresse de la victoire électorale n’était pas encore dissipée, il était rattrapé par les « affaires ». Pour l’affaire des 500 000 € de pénalités réglées par l’UMP après la Présidentielle, le jour du « poisson d’avril », il recevait du procureur de Paris son nouveau statut : témoin assisté. Le « Ciel lui tombait sur la tête », lui qui se voyait déjà au Palais de l’Elysée en 2017. 

 En cette semaine sainte, il est bon de se rappeler « l’affaire » Jésus Christ, Sauveur de l’Humanité. Après avoir acquitté Jésus dans le procès de droit commun romain, le Gouverneur Ponce Pilate essaya de ne pas prononcer le jugement du Sanhédrin et tenta de le sauver. Il avait coutume à chaque fête de Pâque de relâcher le prisonnier voulu par le peuple. Et le peule se mit à demander avec de grands cris « Fais mourir Jésus et relâche-nous Barabbas » (Luc, XXXIII, 17-19). Pilate ajouta « Que ferais-je donc de Jésus qu’on appelle Christ ? » Tous répondirent « Qu’il soit crucifié. » Et le Gouverneur leur dit : « Mais quel mal a-t-il fait ? » Alors ils crièrent plus fort : « Qu’il soit crucifié». Pilate voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau et se lava les mains devant le peuple en disant : « Je suis innocent du sang de ce Juste, c’est à vous de voir  ».

 Le peuple souverain plébiscita en sauveur le bandit Barrabas et condamna à mort Jésus, LE Sauveur. La Légitimité était ailleurs. Aujourd’hui, partout dans le monde de Paris à Doha, de Jérusalem à Pékin, nous sommes en 2015 après Jésus-Christ et non après Barrabas !…n’en déplaisent aux « laïcards » qui ne pourront même pas aller se consoler en allant cueillir dans nos belles prairies des pâquerettes, « les petites Pâques » s’appellent ainsi car elles ont la particularité de fleurir au moment de Pâques.

Joyeuses Pâques.

Nicolas Chotard

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