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Un français mort au Djihad

Peut-être vous souvenez vous d’un reportage du service public diffusé le 18 juillet dernier : on y découvrait les portraits de deux frères français partis pour combattre en Syrie, dans le cadre du Djihad islamique.

La mauvaise nouvelle vient de tomber : Jean-Daniel, le cadet, vient de perdre la vie au combat. Cette mort survenue dans la région d’Alep est l’accomplissement final du processus mortifère engagé par son frère aîné.

A la surprise de tout son entourage, Nicolas, l’aîné, a trouvé sa voie dans l’islam. Après une adolescence difficile, il a cherché un cadre solide et l’a trouvé dans la religion musulmane, très tranchante sur la limite « hallal » / « hallam ».

L’engrenage de la radicalisation a été terrible. Prosélytisme à tout va, coupure familiale, vidéo appelant François Hollande à éviter l’enfer, désir de martyr en Syrie, la mort du cadet parachevant les étangs de larmes versés par sa famille.

Nicolas et Jean-Daniel ne sont pas les seuls. Des centaines de jeunes français sont probablement en Afrique subsaharienne, au Maghreb, ou au Moyen-Orient pour combattre les mécréants et s’assurer leur salut éternel. Mohamed Merah, lui, ne se sera pas encombré à traverser les plaines pour accomplir son devoir. Et s’il suscitait des vocations ?

Alors, la faute à qui ? A une société qui n’offre aucun avenir à des jeunes enfoncés dans une interminable et décadente « adolescence » ? A une Eglise-de-France qui n’ose plus se déclarer seule voie de salut éternel et qui laisse l’envahisseur imposer sa religion dans le vide causé par l’effondrement de la première ?

RIP Jean-Daniel. Si les français pouvaient prendre les armes de la foi pour combattre pour le Christ-Roi et Notre-Dame de la Salette…

Julien Ferréol

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